A l'intérieur de Julien Maury et Alexandre Bustillo (200?)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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ils ne "filent" pas une copie à des exploitants. je pense qu'ils sont contents de trouver des salles qui acceptent de diffuser le film, surtout.
je pense aussi que tou le monde serait surpris de voir le nombre de copies "filées" à des exploitants au regard des résultats fiats, par exemple, par des blockbusters dans des salles municipales. C'est vraiment de l'argent foutu par les fenetres. Mais ce sont des majors.
Pour la fabrique, je me demande vraiment où ils en sont d'un point de vue financier, car sans les aides de l'état, et aux vues des échecs essuyés,( Severance ou pire encore, Wilderness?!) je les sens assez mal. Et ce n'est pas avec A l'intérieur qu'ils risquent de se remettre en selle. ou alors le deal est super juteux. Mais j'en doute fort.
Enfin, quant à la présence d'une "star", euh, ça fait longtemps que Beatrice Dalle n'attire plus personne sur son simple nom (si elle l'a déjà fait?) Et quoiqu'il en soit, les films qui marchent sur le simple nom d'acteurs présents, ça fait longtemps que ça n'existe plus.
je pense aussi que tou le monde serait surpris de voir le nombre de copies "filées" à des exploitants au regard des résultats fiats, par exemple, par des blockbusters dans des salles municipales. C'est vraiment de l'argent foutu par les fenetres. Mais ce sont des majors.
Pour la fabrique, je me demande vraiment où ils en sont d'un point de vue financier, car sans les aides de l'état, et aux vues des échecs essuyés,( Severance ou pire encore, Wilderness?!) je les sens assez mal. Et ce n'est pas avec A l'intérieur qu'ils risquent de se remettre en selle. ou alors le deal est super juteux. Mais j'en doute fort.
Enfin, quant à la présence d'une "star", euh, ça fait longtemps que Beatrice Dalle n'attire plus personne sur son simple nom (si elle l'a déjà fait?) Et quoiqu'il en soit, les films qui marchent sur le simple nom d'acteurs présents, ça fait longtemps que ça n'existe plus.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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En tout cas, en ce qui concerne le film en lui-même, je l'ai vu ce soir, et je suis pas déçu !
C'est vraiment gore, rentre-dedans bien comme il faut, ya pas mal de scènes qui calment VRAIMENT, l'histoire si elle reste basique se tient de bout en bout, avec qques surprises bien trouvées, la zique fonctionne vraiment bien elle aussi, ya une vraie tension qui se maintient pendant quasiment tout le film sans laisser le spectateur souffler, on est vraiment pris ds ce huis clos. Il y a qques personnes qui se sont barrées en route dans la salle, et globalement, les séquences "chocs" font leur petit effet sur l'assistance !
Au final on a un film vraiment vener', bien gore, très noir et ce qui fait le plus plaisir : sans concession !
C'est vraiment gore, rentre-dedans bien comme il faut, ya pas mal de scènes qui calment VRAIMENT, l'histoire si elle reste basique se tient de bout en bout, avec qques surprises bien trouvées, la zique fonctionne vraiment bien elle aussi, ya une vraie tension qui se maintient pendant quasiment tout le film sans laisser le spectateur souffler, on est vraiment pris ds ce huis clos. Il y a qques personnes qui se sont barrées en route dans la salle, et globalement, les séquences "chocs" font leur petit effet sur l'assistance !

Au final on a un film vraiment vener', bien gore, très noir et ce qui fait le plus plaisir : sans concession !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Sans constituer “l’électrochoc” promis, “À l’Intérieur” reste une très bonne surprise. Ceci peut-être et justement en ce que le premier film de Julien Maury et Alexandre Bustillo ne répond guère à mes attentes pour au contraire chercher à susciter des émotions plus inédites. Le métrage n’est pas parfait, loin de là! Son scénario excède parfois en présentant des personnages bien peu crédibles. De fait, j’avoue avoir été d’abord enthousiasmée par l’héroine enceinte qui, profondément choquée par le décès de son mari, paraît naturellement entretenir une relation conflictuelle avec l’enfant à naître. Traditionnellement encline à proposer des personnages de “veuf inconsolable”, l’Épouvante admet ici pour postulat un judicieux “changement de sexe” malheureusement sous-exploité (du moins explicitement) par la suite. Dommage! À cela s’ajoute un gros problème de point de vue, la mise en scène s’interdisant d’opter pour une quelconque “focalisation”, d’où une absence d’identification (caméra omnisciente, montrant à voir les protagonistes tour à tour, sans nous laisser la possibilité de mesurer, pour ne pas dire de partager, leurs émotions) donc d’angoisse.
Néanmoins, force est de constater le magnifique travail effectué sur les scènes gores lesquelles voient leur grand-guignolesque originel bénéficier d’excellents cadrages, photographie, sons et effets spéciaux. Ainsi sublimée, l’image devient tableau. Les plans sanglants demeurent certes tétanisants... par leur beauté. Ce n’est pas simplement trash et choc mais extrêmement sensible, voire émouvant (cf épilogue). Sans compromis, oui, dans l’expérience artistique de l’image “forte”. Julien Maury et Alexandre Bustillo se révèlent être des esthètes: très très bonne nouvelle.
Néanmoins, force est de constater le magnifique travail effectué sur les scènes gores lesquelles voient leur grand-guignolesque originel bénéficier d’excellents cadrages, photographie, sons et effets spéciaux. Ainsi sublimée, l’image devient tableau. Les plans sanglants demeurent certes tétanisants... par leur beauté. Ce n’est pas simplement trash et choc mais extrêmement sensible, voire émouvant (cf épilogue). Sans compromis, oui, dans l’expérience artistique de l’image “forte”. Julien Maury et Alexandre Bustillo se révèlent être des esthètes: très très bonne nouvelle.
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Vu hier soir (dans une salle helas peuplee de cretins), et c'est que du bonheur !
Un film gore, qui tient ses promesses (jusqu'a en rajouter peut-etre un petit peu trop), realise de fort belle maniere (pour un premier film, respect !) et surtout sans aucune concession, jusqu'au boutiste.
Quelques menus defauts certes (le film se passe dans le brouillard, le rythme est peut-etre un peu lent, le final frise le grand guignolesque), mais on sent le respect et la passion du genre qui anime les deux reals, et ca fait vraiment plaisir a voir tellement c'est rare dans nos vertes contrees.
Apres le "Haute tension" d'Aja, voici une nouvelle perle du film de genre francais, on ne peut que regretter d'avoir a attendre 5 ans pour voir debarquer ces pepites sur nos ecrans. Helas, ce n'est pas pret de changer...
Un film gore, qui tient ses promesses (jusqu'a en rajouter peut-etre un petit peu trop), realise de fort belle maniere (pour un premier film, respect !) et surtout sans aucune concession, jusqu'au boutiste.
Quelques menus defauts certes (le film se passe dans le brouillard, le rythme est peut-etre un peu lent, le final frise le grand guignolesque), mais on sent le respect et la passion du genre qui anime les deux reals, et ca fait vraiment plaisir a voir tellement c'est rare dans nos vertes contrees.
Apres le "Haute tension" d'Aja, voici une nouvelle perle du film de genre francais, on ne peut que regretter d'avoir a attendre 5 ans pour voir debarquer ces pepites sur nos ecrans. Helas, ce n'est pas pret de changer...

What the fuck did I do ?
Je suis aussi plutôt dans le camps des partagés. Commençons par les mauvais points : quoi qu'en disent les créateurs, cela reste quand même assez français, un peu fauché dans la forme. On est coincé dans trois pièces en carton, l'action aurait gagné à respirer un peu plus, à faire un peu plus riche. La situation de Huis-clos (qui rappelle un peu "Seule dans la nuit") tourne parfois un peu en rond, certains rebondissements sont quand même too much (le "réveil" du policier), ce qui tue un peu la vraisemblance de la situation, des personnages...
MAIS il faut reconnaître que c'est un film fait par des gens qui s'appliquent en dépit de limites matérielles. Béatrice Dalle en espèce de marâtre gothique est un choix excellent. Et pour l'amateur de gore, le film comble les attente, voire les dépasse ! On nage en pleine complaisance, en pleine hystérie, on sert les dents, on frise l'insupportable à certains moments (tant mieux !). En cela, "A l'intérieur" m'a semblé plus proche de l'épouvante gore italienne que du cinéma américain, en particulier avec sa façon d'insister cruellement sur des choses plutôt tabous (femmes enceintes, foetus). On relève quelques références bien insérés (Les frissons de l'angoisse, Halloween, Fenetre sur cour)... Bilan globalement positif
Pour l'insuccès du film (je l'ai vu au MK2 Biblio à 18h mercredi : 10 spectateurs dans la salle !)... Il faut voir que les films gore français qui marchent en France, ça n'existe pas. Les chiffres de "Haute tension" sont à relativiser car il est sorti pour la fête du cinéma, il aurait du faire bien plus d'entrées. Alors que "Ils" a bien marché alors qu'il était sorti sans beaucoup de pub ni d'entrain, dans une période plus creuse. Mais "Ils" n'est pas vraiment gore, je ne trouve pas que ce soit comparable.
Par ailleurs, Béatrice Dalle + Semaine de la critique + 2 actrices... Difficile de comprendre qu'il s'agit d'un film d'horreur destiné au public de "Saw" et cie... Et pour info, je ne pense pas que la Fabrique se moque du succès en salles du film puisque, sur 4 millions d'euros dépensés pour le film, 800 000 sont allés en promo et publicité pour sa sortie en salles (cf. le monde), calée sur la fête du cinéma. Si vraiment ils s'en foutaient, ils auraient fait le minimum sur la pub et aurait bazardé le film en juillet...
MAIS il faut reconnaître que c'est un film fait par des gens qui s'appliquent en dépit de limites matérielles. Béatrice Dalle en espèce de marâtre gothique est un choix excellent. Et pour l'amateur de gore, le film comble les attente, voire les dépasse ! On nage en pleine complaisance, en pleine hystérie, on sert les dents, on frise l'insupportable à certains moments (tant mieux !). En cela, "A l'intérieur" m'a semblé plus proche de l'épouvante gore italienne que du cinéma américain, en particulier avec sa façon d'insister cruellement sur des choses plutôt tabous (femmes enceintes, foetus). On relève quelques références bien insérés (Les frissons de l'angoisse, Halloween, Fenetre sur cour)... Bilan globalement positif
Pour l'insuccès du film (je l'ai vu au MK2 Biblio à 18h mercredi : 10 spectateurs dans la salle !)... Il faut voir que les films gore français qui marchent en France, ça n'existe pas. Les chiffres de "Haute tension" sont à relativiser car il est sorti pour la fête du cinéma, il aurait du faire bien plus d'entrées. Alors que "Ils" a bien marché alors qu'il était sorti sans beaucoup de pub ni d'entrain, dans une période plus creuse. Mais "Ils" n'est pas vraiment gore, je ne trouve pas que ce soit comparable.
Par ailleurs, Béatrice Dalle + Semaine de la critique + 2 actrices... Difficile de comprendre qu'il s'agit d'un film d'horreur destiné au public de "Saw" et cie... Et pour info, je ne pense pas que la Fabrique se moque du succès en salles du film puisque, sur 4 millions d'euros dépensés pour le film, 800 000 sont allés en promo et publicité pour sa sortie en salles (cf. le monde), calée sur la fête du cinéma. Si vraiment ils s'en foutaient, ils auraient fait le minimum sur la pub et aurait bazardé le film en juillet...
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- Localisation : Avec Milla en train de casser du zombie ...
Tu pourrais lire ce que j'ai dis après... quand j'ai dis "ils s'en foutent" c'est que même le plus gros des demeurés sait que ce genre de film ne marchent pas en France et que c'est à l'étranger que ca se vend. Un mec qui produit un film pour 4 000 000 (je croyais que c'était 1 seulement, 4 c'est énorme non?) et qui pense qu'il va se rentabiliser en France est un abruti.
En fait quand on dit 4 000 000 on peut diviser par 2 je pense.
En fait quand on dit 4 000 000 on peut diviser par 2 je pense.

3 millions pour le film, 800 000 pour la promo, ce sont les chiffres donné dans un gros article du Monde sur le film. Et ils sont assez crédibles. Un Bee Movie coutait 1 million hors promo à l'époque. 3-4 millions, c'est loin d'être énorme, il me semble que Sheitan c'était 2-3 millions par exemple...
La HDcam coûterait un peu moins cher en l'état (frais de labo en moins et k7 moins coûteuses que pelloche). Par contre, les réalisateurs-producteurs n'hésitent pas à multiplier les prises (+ de temps de tournage, + de temps de montage = coût supérieur de production). Il doit y avoir encore d'autres faacteurs qui entrent en jeux. Au final, en effet, les coûts sont passablement les mêmes.Manolito a écrit :C'est aussi 3 millions sur imdb, mais bon... Je ne savais pas pour la HDCam... Mais attention, un tournage dans ce format n'est pas moins couteux qu'un tournage pellicule ! Et il y a aussi beaucoup d'effets spéciaux, images numériques...
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Ca reste à voir... le film a été tourné en français, comme je disias plus haut, c'est un handicap pour de bonne sventes. E,suite, il y a ce qu'on appelle des "ventes" à combien le film est-il vendu et à qui?Machet a écrit :le film se rattrapera sur les ventes internationales, diff télé et dvd. Assez largement je pense.
Car pour l'instant , hormis les USA et la Belgique (peut etre la G.B et le Japon mais je n'en suis pas sur, c'était des rumeurs lors du marché), rien d'autre en vue.
J'imagine seulement, car nous faisons tous des spéculations ici, que la Fabrique s'est présentée à la fois comme créateur mais aussi comme bon financier en amont et que le porjet ne s'est pas fait à l'aveuglette, comme pas mal de projets français actuellement...
Pour les résultats, Quant à atteindre 250 000 entrées comme pour Ils, je ne suis pas vraiment convaincuil est clair que la Fete du Cinema devra etre un coup d'accélérateur pour le film.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
D'autant plus qu'ils ne peuvent guère compter sur un "bouche-à-oreille" postif en ce que le film pèche au niveau du scénario, aspect qui justement aurait déterminé une "ouverture" à un public plus large. Le "gore" fonctionne ici et contentera les fans... fort peu nombreux (ici ou ailleurs, je crois).Superfly a écrit :En tout cas je ne connais personne chez La Fabrique mais je pense que les mecs savent bien que ce n'est pas sur la France qu'ils pourront rentabiliser leur film.
Je l'ai vu hier et si le debut fait effectivement film d'auteur relou c'est pour mieux nous mettre dans une ambiance sordide et nous choquer aprés . A l'interieur va trés loin et on a qu'une envie , c'est de dire " Bravo et merci " !!
D'accord avec Manolito quand il dit qu'on est tres proche des grandes heures du gore italien : c'est un film macabre , pervers , incroyablement violent et presque poetique . Aussi d'accord quand tu dis que c'est fauché mais je trouve que , pour paraphraser Claude ledu , " Le manque de moyens renforce la puanteur des situtations " .
A l'interieur est un film courageux , sans esbrouffe , latin et eminemment commercial comme l'etait a son epoque L'enfer des zombies .
SPOILER
et j'ai une question , question d'interpretation d'une scene :
Quand le flic blond se releve avec un trou dans le crane et les yeux de zombard , Est-il devenu fou a cause de son agression cerebrale ? Ou juste aveugle ?
D'accord avec Manolito quand il dit qu'on est tres proche des grandes heures du gore italien : c'est un film macabre , pervers , incroyablement violent et presque poetique . Aussi d'accord quand tu dis que c'est fauché mais je trouve que , pour paraphraser Claude ledu , " Le manque de moyens renforce la puanteur des situtations " .
A l'interieur est un film courageux , sans esbrouffe , latin et eminemment commercial comme l'etait a son epoque L'enfer des zombies .
SPOILER
et j'ai une question , question d'interpretation d'une scene :
Quand le flic blond se releve avec un trou dans le crane et les yeux de zombard , Est-il devenu fou a cause de son agression cerebrale ? Ou juste aveugle ?
Modifié en dernier par drummonde le mer. sept. 26, 2007 4:41 pm, modifié 1 fois.
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.

