Un film sans aucun doute ambitieux mais dont les travers habituels de Yuzna tirent vers le bas.
A savoir, il tente de faire un film au sujet moins bis que d'habitude, avec visiblemernt un budget important, mais comme Yuzna aime le bis, les plans nichons siliconés gratuits, les zombies gratuits, les orgies et le sexe déviant, comme disait Defest ci-dessus, Beneath Still Waters ne dépasse jamais le stade dela série B louchant vers le Z. Les amateurs de Yuzna vont s'y retrouver, certes, mais les autres vont passer leur chemin. En ce sens, je dirais que Yuzna est passé à côté de "son" grand film.
Pourtant, cette histoire de village englouti par les eaux suite à la construction d'un barrage avait tout pour intriguer. Il s'appelle Marienbad (Yuzna cinéphile, comme l'année dernière? le bouquin situait l'action à New York à la base). Deux gamins libèrent accidentellement Un adorateur de magie noire avant que le bvillage ne soit sous les eaux. 40 ans après, le barrage donne des signes inquiétants de rupture et des événements mystérieux se déclenchent... folie, meurtres s'emparent du village nouvellement construit sur les hauteurs. la fille de l'anicen maire et un journaliste anglais venu faire un reportage sur les 40 ans de cette célébration vont découvrir un passé qui refait surface "sous des eaux tranquilles" .
les SFX visuels sont soignés pour les scènes sous-marines. Certes, on reste loin d'ILM mais les incrustations restent réalistes, et quelques scènes de trouille bien orchestrées. Idem pour le barrage, la ville sous les eaux avant/après, maquillages réussis.
Dès la première scène, on sent la présence de Yuzna. Les deux enfants balancent des pierres sur un cinéma abandonné projetant l'Etrange Creature du Lac Noir et surtout un film imaginaire avec Pauy Naschy réalisé par "Brian Yuzna"... avant que l'un des deux gosses ne se fasse ouvrir la tete en deux avec arrachage de machoire à la clé.
Côté gore, on est plutot servi...les problème, c'est qu'il souhaite y coller des zombies qui n'ont plus ou moins rien à faire là (celui qui surgit au fond du barrage pour attaquer le gardien...la scène est assez ridicule), refourguer une influence christianique...et la deuxième partie s'effondre petit à petit dès que le film tente d'explqiuer ce qu'il se passe. Pris un à un, les événements (meurtres, etc.) ont la patte du réal qui essaye de transgresser un peu les règles (il y a une mère qui se zombifie devant ses enfants, p.ex) mais il n'y a aucun véritable liant. Témoin cette toute dernière scène,
SPOILER
bien inutile sur la transmisssion "du mal", et surtout sans rapport avec ce que le fim a construit. Comme s'il fallait impmérativement finir sur une note maléfique.
END SPOILER
Au final, on sent que Dagon est passé par là, mais Beneath Still Waters rest largement en dessous, faute d'un scénario qui louche trop vers ce qu'on a déjà vu ailleurs, d'une mise en scène qui veut absolument loucher sur le bis alors que le sujet ne s'y prétait pas vraiment...Et d'une interprétation catastrophique

mon dieu ces acteurs et ces actrices, c'est une vraie cata!
Le film est sorti en Espagne l'année dernière sur 20 copies...pour 18 000$ de recettes pour etre retiré au bout d'une semaine.

C'est un peu rude.
On est cependant, comme disait Defest, à des années lumière de cette purge de Rottweiler. le film est (il me semble) le plus ambitieux, le plus soigné que Yuzna ait pu faire. Mais il ne dépasse jamais le stade de la série B sympathique mais qui rate le marchepied du grand film - en étant conscient de son état, c'est ça le pire.
Jolie copie aux scènes sombres superbement photographiées.
1,78:1
5.1 aux effets surround travaillés
1h40.
PS : une màj du titre complet s'avère nécessaire

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?