These are the Damned / Les Damnés - Joseph Losey (1961)
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These are the Damned / Les Damnés - Joseph Losey (1961)
Hammerscope 2.35:1
NB
1h35
Un touriste américain est dévalisé pendant ses vacances en Grande Bretagne. Fuyant leur chef (Oliver Reed) dont il sort avec la soeur, leur echappée se termine en bas d'une falaise où ils tombent à l'eau. ils sont recueillis par 9 enfants vivant au creux de la falaise.
Surrpenant film de science-fiction anglais produit par la Hammer. Et qui plus est, réalisé par Joseph Losey. Le film commence comme un thriller social où un gang de motocyclistes harcèlent un touriste américian, à fortiori qui est suivi par la soeur de leur chef. Qui porte à sa soeur un intérêt assez étrange. Le premier tiers du film est centré sur cette intrigue avant de basculer brutalement dans un récit de SF paranoïaque.
SPOILERS
Des enfants sont gardés au fond d'une falaise anglaise dans un environnement clos. ils sont éduqués à distance, ont tout ce dont ils ont besoin pour vivre mais a 11 ans, ne savent pas ce que c'est que la chaleur ou le monde extérieur. L'armée anglaise monitore ce projet, au grand dam d'un artiste (Viveca Lindfors) vivant dans une maison au dessus de la falaise. On peut largement imaginer que cette artiste parle d'une même voix que Losey, tant son caractère ouvert, absent de tout jugement sur autrui lui permet de faire un choix lord-squ'elle connait la vérité.
On apprend petit à petit qu'ils sont le fruit d'un accident nucléaire dont leur mère a été exposée.
Ils représentent ainsi un danger pour la société comme ils sont supposés représenter l'avenir de l'homme
END SPOILERS
car, comme indique le professeur en charge de leur éducation, "un problème nucléaire est inévitable maintenant". Ce qui, en toute finalité, développe le caractère schizophrène de la démarche de l'armée et l'inutilité de l'action. Le but n'étantque de déshumaniser les enfants afin de les rendre utiles?
Losey abandonne la volonté et la structure d'un thriller de SF à l'américaine pour transformer le film en parabole sociale. Ce qui n'empeche pas le film de maintenir un suspense adroit, clinique et à la détermination terrifiante dans son propos.
Le final va crescendo, devient plus spectaculaire et de plus en plus désespéré, voire très noir. Les scènes finales, si mes souvenirs sont exacts, ont créés pas mal de remous lors de la sortie.
Le fait de ne pas donner une lecture blanc/noir de la situation mais de choisir une zone grise dans le sujet et la mise en scène (voir la scène fianle de la voiture et la discussion entre Oliver reed et l'enfant) fait que le spectateur ne se voit pas dicter de choix de pensée.
Il y a de quoi, car il provoque toujours après 44 ans quelques frissons encore actuels.
malgré un premier tiers déséquilibré par rapport au reste, ce film de SF "sérieux" est d'une excellente facture et mérite sans aucun doute qu'on le tire de son oubli!
NB
1h35
Un touriste américain est dévalisé pendant ses vacances en Grande Bretagne. Fuyant leur chef (Oliver Reed) dont il sort avec la soeur, leur echappée se termine en bas d'une falaise où ils tombent à l'eau. ils sont recueillis par 9 enfants vivant au creux de la falaise.
Surrpenant film de science-fiction anglais produit par la Hammer. Et qui plus est, réalisé par Joseph Losey. Le film commence comme un thriller social où un gang de motocyclistes harcèlent un touriste américian, à fortiori qui est suivi par la soeur de leur chef. Qui porte à sa soeur un intérêt assez étrange. Le premier tiers du film est centré sur cette intrigue avant de basculer brutalement dans un récit de SF paranoïaque.
SPOILERS
Des enfants sont gardés au fond d'une falaise anglaise dans un environnement clos. ils sont éduqués à distance, ont tout ce dont ils ont besoin pour vivre mais a 11 ans, ne savent pas ce que c'est que la chaleur ou le monde extérieur. L'armée anglaise monitore ce projet, au grand dam d'un artiste (Viveca Lindfors) vivant dans une maison au dessus de la falaise. On peut largement imaginer que cette artiste parle d'une même voix que Losey, tant son caractère ouvert, absent de tout jugement sur autrui lui permet de faire un choix lord-squ'elle connait la vérité.
On apprend petit à petit qu'ils sont le fruit d'un accident nucléaire dont leur mère a été exposée.
Ils représentent ainsi un danger pour la société comme ils sont supposés représenter l'avenir de l'homme
END SPOILERS
car, comme indique le professeur en charge de leur éducation, "un problème nucléaire est inévitable maintenant". Ce qui, en toute finalité, développe le caractère schizophrène de la démarche de l'armée et l'inutilité de l'action. Le but n'étantque de déshumaniser les enfants afin de les rendre utiles?
Losey abandonne la volonté et la structure d'un thriller de SF à l'américaine pour transformer le film en parabole sociale. Ce qui n'empeche pas le film de maintenir un suspense adroit, clinique et à la détermination terrifiante dans son propos.
Le final va crescendo, devient plus spectaculaire et de plus en plus désespéré, voire très noir. Les scènes finales, si mes souvenirs sont exacts, ont créés pas mal de remous lors de la sortie.
Le fait de ne pas donner une lecture blanc/noir de la situation mais de choisir une zone grise dans le sujet et la mise en scène (voir la scène fianle de la voiture et la discussion entre Oliver reed et l'enfant) fait que le spectateur ne se voit pas dicter de choix de pensée.
Il y a de quoi, car il provoque toujours après 44 ans quelques frissons encore actuels.
malgré un premier tiers déséquilibré par rapport au reste, ce film de SF "sérieux" est d'une excellente facture et mérite sans aucun doute qu'on le tire de son oubli!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
Ah...ce WE, qui va rater la diffusion des "Damnés" de Joseph Losey, un film Hammer, qui passe dans la soirée de dimanche sur FR 3
Patrick Brion au Panthéon du cinoche SVP




Patrick Brion au Panthéon du cinoche SVP


Attention: message incompréhensible et cryptique...
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Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
Patrick Brion dans la présentation du film, nous explique que Joseph Losey n'était pas un fana de SF...possible.
En tous cas ce film péssimiste sur les hommes et leurs avenir, est à mon point de vue très réussi, avec une idée commune parallèle avec "le village des damnés", des mômes jouant des rôles terrifiants...
Glacial ce film...Bizarre qu'aucune réedition en DVD n'a encore vue le jour de ce p'tit chzdvr
En tous cas ce film péssimiste sur les hommes et leurs avenir, est à mon point de vue très réussi, avec une idée commune parallèle avec "le village des damnés", des mômes jouant des rôles terrifiants...
Glacial ce film...Bizarre qu'aucune réedition en DVD n'a encore vue le jour de ce p'tit chzdvr

Attention: message incompréhensible et cryptique...
Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
Arf suis dégouté ! Ca à l'air excellent, avec Oliver Reed en prime !
Je croyais que c'était le film de Visconti
Je croyais que c'était le film de Visconti

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
Ho...la honte 

Attention: message incompréhensible et cryptique...
Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
Yza a écrit :Ho...la honte
J'avais les yeux qui piquaient et j'ai raté un des rares bons films que nous diffuse la télé-poubelle pour laquelle on va raquer à la place des publicitaires

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
En voyage dans une station balneaire britannique, un touriste americain se lie avec une jeune femme, dont le frere est un dangereux chef de bande, pour ensuite s’enfuir avec celle, le frere et sa bande, aux trousses. Tous finiront par arriver dans un etrange complex militaire ou un groupe d’enfants est sujet a d’inquietantes experiences…
Sans ombage, l’on ne peut que considerer ce film comme “noir”, TRES “noir”, “glacial”, mais aussi tres “engage”…
Des l’ouverture, Losey (M (1951), The Criminal (1960), The Servant (1963), Mr. Klein (1976) ) represente une Angleterre qui drappe sa violence urbaine et la domination “ecrasante” de ses institutions sous un paravent de “Swinging Sixties” et de “democratie”.
La violence sociale se materialise sous la forme de bandes de jeunes (ici: un groupe de “blousons noirs” mene par un Oliver Reed desaxe et a tendances incestueuses).
La domination gouvernementale par l’omnipresence de la monarchie dans des monuments—du plus traditionnel (une statue elevee “par le people”), au plus “kitsch” (le profil de la "Queen" sur la tour d’un casino), ainsi que par l’armee et ses experiences menees a la barbe des politiciens qu’ils definiront eux-memes comme “incultes”. Indirectement, le sobriquet de Reed--“King”—ramenera encore a la violence gouvernmentale / monarchie, et donc, a l’”ordre”. L’Angleterre a vu de meilleurs jours…Ou peut-etre pas, si l’on considere que tout n’etait que mensonge pour commencer…
Prenant place pendant l’epoque qui sera officiellement labellisee comme celle de la “Swinging London” par Times Magazine le 15 avril 1966, TatD se rattache pour l’epoque, neanmoins aux messages qu’exprimera par exemple Peter Watkins dans The War Game (1965) quatre ans plus tard.
L’on y retrouve ainsi les memes doutes envers les institutions, la politique, l’armee et surtout de ses messages de bienveillance et de securite qui entourent la nuclearisation du pays, l’ajoutant ainsi comme un element “de poids” a la balance de la terreur, qui perdurera jusqu’a la fin de la guerre froide, une vingtaine d’annee plus tard.
TatD est egalement un film sombre de par ses personnages et la societe qu’ils representent; l’on y parle de clivage generationnel entre bourgeois et jeunes—ici; une bande de voyous qui n’aurait pas a rougir de la comparaison avec les bandes depeintes par Anthony Burgess dans A Clockwork Orange (1962) ecrit un an plus tard.
La bourgeoisie se divise entre les pedants (le mari travaillant a un projet pourtant inhumain, petri de bonnes intentions, mais essentiellement un "fonctionnaire"--tout comme certains, sous les nazis vingt ans auparavant), les nonchalants (sa femme, artiste) et un hedoniste (l’americain qui sauve la jeune femme de son frère pour mieux essayer de se l’"approprier").
Les jeunes, entre violence, perte de reperes et de valeurs, ne sont a la fin que des pions dans un jeu qui les depasse…
Les enfants, eux, ne sont que du “betail”, eduques, nourris en attendant de jouer un role (ici; dans l’”apres”, donc dans l’”incertain”…).
L’un dans l’autre, le film joue déjà dans la cour de la tendance contre-culture et de la mise en doute. TatD possede meme des relents de The Prisoner (1967), avec son environnement confine et sous constante surveillance, ou tout se passe “merveilleusement bien, pour le bien de tous”…
Il est d’ailleurs etonnant de voir que ce film a eu moins d’ennuis que par exemple le metrage de Watkins, mais peut-etre que le cachet “commercial” (un film de la Hammer), et la presence de blousons noirs lui donnait un petit cachet “exploitation” qui facilita la chose (et trompa la censure au passage
).
Quoiqu’il en soit, l’on reste en presence d’un film resolument moderne et “glacial” de par son propos. Si l’idee d’un tel projet mene avec seulement 9 enfants parait incongru, l’on n’a qu’a considerer qu’il s’agit d’un simplification pour des raisons de “dramatique”, et que l’idee marcherait tout aussi bien avec 9,000 ou 90,000 enfants, rendant ainsi les crimes des autres (U.R.S.S.) “freres” de ceux depeints dans le cadre de cette experience-ci…
Cote casting, le film est egalement bien servi par Carey Macdonald (Coanche Territory (1950), Thriller (1961), Roots (1977) ) dans le role—au premier abord, incongru—du “vieux beau”, qui prend son sens au fur et a mesure que le film s’exprime. Issu du cinema, s’etait déjà tourne vers la television depuis de nombreuses annees, Macdonald represente bien le cote suranne des “vieilles valeurs” transformees en cache-sexe par la Real-politik (du moment).
Shirley Ann Field (Horrors of the Black Museum (1959), Peeping Tom (1960), Kings of the Sun (1963), joue parfaitement le dechirement entre vieux monde / vieilles valeurs / vieux role et monde / valeurs modernes, mais meme role au final…
Oliver Reed (The Shuttered Room (1967), The Devils (1971), Venom (1981) ), quant a lui, se montre tout-a-fait a son avantage dans le role du desaxe, role qui lui va si bien…
Bref, du cinema “couillu”, ou la fin “pro-gouvernmental / pro-militaire” represente la derniere piece a charge presente par l’accusation d’un realisateur TRES en colere…
A voir absolument, car en cinquante an, rien n’a change, et les appels au secours des innocents restent…ignores …Dans l’interet de “tous”, bien sur…
These are the Damned: 5 / 5
Sans ombage, l’on ne peut que considerer ce film comme “noir”, TRES “noir”, “glacial”, mais aussi tres “engage”…
Des l’ouverture, Losey (M (1951), The Criminal (1960), The Servant (1963), Mr. Klein (1976) ) represente une Angleterre qui drappe sa violence urbaine et la domination “ecrasante” de ses institutions sous un paravent de “Swinging Sixties” et de “democratie”.
La violence sociale se materialise sous la forme de bandes de jeunes (ici: un groupe de “blousons noirs” mene par un Oliver Reed desaxe et a tendances incestueuses).
La domination gouvernementale par l’omnipresence de la monarchie dans des monuments—du plus traditionnel (une statue elevee “par le people”), au plus “kitsch” (le profil de la "Queen" sur la tour d’un casino), ainsi que par l’armee et ses experiences menees a la barbe des politiciens qu’ils definiront eux-memes comme “incultes”. Indirectement, le sobriquet de Reed--“King”—ramenera encore a la violence gouvernmentale / monarchie, et donc, a l’”ordre”. L’Angleterre a vu de meilleurs jours…Ou peut-etre pas, si l’on considere que tout n’etait que mensonge pour commencer…
Prenant place pendant l’epoque qui sera officiellement labellisee comme celle de la “Swinging London” par Times Magazine le 15 avril 1966, TatD se rattache pour l’epoque, neanmoins aux messages qu’exprimera par exemple Peter Watkins dans The War Game (1965) quatre ans plus tard.
L’on y retrouve ainsi les memes doutes envers les institutions, la politique, l’armee et surtout de ses messages de bienveillance et de securite qui entourent la nuclearisation du pays, l’ajoutant ainsi comme un element “de poids” a la balance de la terreur, qui perdurera jusqu’a la fin de la guerre froide, une vingtaine d’annee plus tard.
TatD est egalement un film sombre de par ses personnages et la societe qu’ils representent; l’on y parle de clivage generationnel entre bourgeois et jeunes—ici; une bande de voyous qui n’aurait pas a rougir de la comparaison avec les bandes depeintes par Anthony Burgess dans A Clockwork Orange (1962) ecrit un an plus tard.
La bourgeoisie se divise entre les pedants (le mari travaillant a un projet pourtant inhumain, petri de bonnes intentions, mais essentiellement un "fonctionnaire"--tout comme certains, sous les nazis vingt ans auparavant), les nonchalants (sa femme, artiste) et un hedoniste (l’americain qui sauve la jeune femme de son frère pour mieux essayer de se l’"approprier").
Les jeunes, entre violence, perte de reperes et de valeurs, ne sont a la fin que des pions dans un jeu qui les depasse…
Les enfants, eux, ne sont que du “betail”, eduques, nourris en attendant de jouer un role (ici; dans l’”apres”, donc dans l’”incertain”…).
L’un dans l’autre, le film joue déjà dans la cour de la tendance contre-culture et de la mise en doute. TatD possede meme des relents de The Prisoner (1967), avec son environnement confine et sous constante surveillance, ou tout se passe “merveilleusement bien, pour le bien de tous”…
Il est d’ailleurs etonnant de voir que ce film a eu moins d’ennuis que par exemple le metrage de Watkins, mais peut-etre que le cachet “commercial” (un film de la Hammer), et la presence de blousons noirs lui donnait un petit cachet “exploitation” qui facilita la chose (et trompa la censure au passage

Quoiqu’il en soit, l’on reste en presence d’un film resolument moderne et “glacial” de par son propos. Si l’idee d’un tel projet mene avec seulement 9 enfants parait incongru, l’on n’a qu’a considerer qu’il s’agit d’un simplification pour des raisons de “dramatique”, et que l’idee marcherait tout aussi bien avec 9,000 ou 90,000 enfants, rendant ainsi les crimes des autres (U.R.S.S.) “freres” de ceux depeints dans le cadre de cette experience-ci…
Cote casting, le film est egalement bien servi par Carey Macdonald (Coanche Territory (1950), Thriller (1961), Roots (1977) ) dans le role—au premier abord, incongru—du “vieux beau”, qui prend son sens au fur et a mesure que le film s’exprime. Issu du cinema, s’etait déjà tourne vers la television depuis de nombreuses annees, Macdonald represente bien le cote suranne des “vieilles valeurs” transformees en cache-sexe par la Real-politik (du moment).
Shirley Ann Field (Horrors of the Black Museum (1959), Peeping Tom (1960), Kings of the Sun (1963), joue parfaitement le dechirement entre vieux monde / vieilles valeurs / vieux role et monde / valeurs modernes, mais meme role au final…
Oliver Reed (The Shuttered Room (1967), The Devils (1971), Venom (1981) ), quant a lui, se montre tout-a-fait a son avantage dans le role du desaxe, role qui lui va si bien…
Bref, du cinema “couillu”, ou la fin “pro-gouvernmental / pro-militaire” represente la derniere piece a charge presente par l’accusation d’un realisateur TRES en colere…
A voir absolument, car en cinquante an, rien n’a change, et les appels au secours des innocents restent…ignores …Dans l’interet de “tous”, bien sur…
These are the Damned: 5 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: These are the Damned - Joseph Losey (1961)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: These are the Damned / Les Damnés - Joseph Losey (1961)
Très curieux film de la Hammer qui cherchais à se sortir de l’ornière des films de monstre de la Universal, sachant qu'a court terme il en aurait assez vite fait le tour.
Ont est loin des histoires mi-polar, mi-épouvante a la Jimmy Sangster, si le scope et le N&B ont un rendu aussi fantastique en HD que sur le Maniac de Michael Carreras sorti chez le même éditeur, si la forme est particulièrement soigné et proche d'un produit typiquement Hammer, le fond lui est quand à lui presque totalement différent ou se rapprochant de leurs premier pas dans le genre (La Marque, le Monstre). Avec un scénario qui mêle, de petit frappe de blouson noir sans prenant de manière violente à un touriste Américain en vacances sur les cotes Anglaises dans le swinging london des sixties.
Si le début semble poser une intrigue assez simple, et assez éloignée des films habituels du studio par la suite sa s’emballe assez vite dans un direction bien différente, et le fait que se soit Joseph Losey qui est là, a la base dans un film de commande. Dont finalement il prend les commandes assez vite pour nous en faire un pamphlet sur le péril atomique et le destin d'une l'humanité qui sombre dans le thriller post-apo, il n'y a qu'un pas.
Curieux métrage donc, pas mauvais si on est prêt pour cette production donc très éloigné des classiques de ce studio, étonnant et pas désagréable, même si clairement son histoire à prix un très gros coup de vieux à l'arriver et qu'il faudra se regarder plus pour l'aspect social dont Losey avoir pris le partis et non pour son suspense qui tombe finalement assez vite à plat.
Le BR offre une image à tomber, ESC est parvenu malgré une petite bavure (Les deux Visages du Dr. Jeckyll), à maintenir un qualité technique à la hauteur sur la plupart des films Hammer distribuer ici par le studio Columbia. Le contraste et le piquet son juste parfait pour profiter de ce film très rare avec certes encore une fois, des bonus qui se réduisent à peau de chagrin, avec la présentation encore une fois de Nicolas Stanzik comme sur les autres titres du studio éditer par ESC, une intervention d'un peut plus d'un quart d'heure (17mn) de Noël Simsolo qui revient quasi intégralement sur l’œuvre de Joseph Losey, ainsi que le l'habituel livret de Marc Toullec inclus dans le digipak.

Ont est loin des histoires mi-polar, mi-épouvante a la Jimmy Sangster, si le scope et le N&B ont un rendu aussi fantastique en HD que sur le Maniac de Michael Carreras sorti chez le même éditeur, si la forme est particulièrement soigné et proche d'un produit typiquement Hammer, le fond lui est quand à lui presque totalement différent ou se rapprochant de leurs premier pas dans le genre (La Marque, le Monstre). Avec un scénario qui mêle, de petit frappe de blouson noir sans prenant de manière violente à un touriste Américain en vacances sur les cotes Anglaises dans le swinging london des sixties.
Si le début semble poser une intrigue assez simple, et assez éloignée des films habituels du studio par la suite sa s’emballe assez vite dans un direction bien différente, et le fait que se soit Joseph Losey qui est là, a la base dans un film de commande. Dont finalement il prend les commandes assez vite pour nous en faire un pamphlet sur le péril atomique et le destin d'une l'humanité qui sombre dans le thriller post-apo, il n'y a qu'un pas.
Curieux métrage donc, pas mauvais si on est prêt pour cette production donc très éloigné des classiques de ce studio, étonnant et pas désagréable, même si clairement son histoire à prix un très gros coup de vieux à l'arriver et qu'il faudra se regarder plus pour l'aspect social dont Losey avoir pris le partis et non pour son suspense qui tombe finalement assez vite à plat.
Le BR offre une image à tomber, ESC est parvenu malgré une petite bavure (Les deux Visages du Dr. Jeckyll), à maintenir un qualité technique à la hauteur sur la plupart des films Hammer distribuer ici par le studio Columbia. Le contraste et le piquet son juste parfait pour profiter de ce film très rare avec certes encore une fois, des bonus qui se réduisent à peau de chagrin, avec la présentation encore une fois de Nicolas Stanzik comme sur les autres titres du studio éditer par ESC, une intervention d'un peut plus d'un quart d'heure (17mn) de Noël Simsolo qui revient quasi intégralement sur l’œuvre de Joseph Losey, ainsi que le l'habituel livret de Marc Toullec inclus dans le digipak.

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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