Back in the day - James Hunter (2005)

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manuma
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Back in the day - James Hunter (2005)

Message par manuma »

Reggie, un ancien gangster, est confronté à la perte brutale de son père. Fou de douleur, animé d’un esprit de vengeance, il abandonne sa vie confortable et demande l’aide d’un vieil ami, J-Bone, un voyou impitoyable fraîchement sorti de prison. J-Bone s’était occupé de Reggie lorsqu’il était enfant, le protégeant des dangers de la rue.

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Attention, ne pas se laisser avoir par sa séduisante distribution (Ving Rhames, Ja Rule, Tia Carrere, Giancarlo Esposito, Frank Langella, Joe Morton, Badja Djola – dans son dernier rôle – et deux anciens de la blaxploitation, Paul Benjamin et Pam Grier), Back in the day et un gros mélo dégoulinant de bons sentiments, à côté duquel les films de ghetto de John Singleton font figures de brûlots contestataires.

L’ensemble peut se résumer en un long sermon sur les bienfaits du pardon. Avec son petit côté biblique, ses quelques scènes de prière et ses multiples discussions / leçon de morale sur le fait de filer droit dans la vie, l’intrigue glisse très vite dans une artificialité totale incompatible avec le réalité des ghettos qu’elle semble vouloir décrire. Le fait d’avoir tourné tout ça intégralement à Puerto Rico anéantissant de toute façon très rapidement le peu de crédibilité du film, sans même parler de ses ambitions sociales. Ce à quoi vient s’ajouter un twist de dernière minute aussi ridicule que peu courageux dans sa façon d’esquiver le seul dilemme à peu près intéressant de l’histoire.

A ce tableau déjà très sombre vient s’ajouter une réalisation à peine professionnelle. En témoigne la seule scène d’action du film – une petite fusillade dans une ruelle – qu’on nous refile d’ailleurs 2 fois, séquence à laquelle on ne comprend rien et qui semble presque se dérouler au ralenti tellement la mise en scène s’avère figée, se résumant à 4 ou 5 plans larges cadrés sans imagination.

Co-produit, entre autre, par Ving Rhames et Stephen Balwin. A éviter.
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