28 Weeks Later / 28 semaines plus tard - 2007 - Juan Carlos Fresnadillo
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Merci de se calmer les enfants, de part et d'autres. Exprimez vos points de vue, ok. Vous engueulez pour ça, je pense que c'est très bête ! D'un autre côté, je doute de la validité de l'intérêt de fusiller des cinéastes en les condamnant pour leurs oeuvres (Jesus Franco n'aurait pas tourné autant !). Mais des que ce sera possible, on pensera aussi à flinguer les forumers discourtois. Et je ne pense à personne en particulier, c'est général !
"Fuck The World", Rambo
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J'ai été le voir hier, j'avais moyennement accroché au premier (faudrait que je le revoie d'ailleurs) mais là, j'ai vraiment beaucoup apprécié.
C'est bien filmé (mis à part quelques sauts de caméra effectivement qui font qu'on ne comprend pas bien ce qui se passe à l'écran parfois), les acteurs sont franchement bons, la musique colle vraiment bien aux images, c'est triste et poignant, féroce et gore, bref, une très bonne surprise, même si, comme déjà dit, le scénario n'a rien inventé.
Un bon 4,5 / 6 pour ma part !

C'est bien filmé (mis à part quelques sauts de caméra effectivement qui font qu'on ne comprend pas bien ce qui se passe à l'écran parfois), les acteurs sont franchement bons, la musique colle vraiment bien aux images, c'est triste et poignant, féroce et gore, bref, une très bonne surprise, même si, comme déjà dit, le scénario n'a rien inventé.
Un bon 4,5 / 6 pour ma part !

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Pour ma part je persiste à croire que les effets cut sur les moments d'attaque des enragés, sont plus le résultat d'une démarche que d'un tic ou d'une mode. Même si dans le même temps je reconnais volontiers que Fresnadillo a pas inventé la poudre.drummonde a écrit :...
ce style de realisation parait normal , c'est entré dans les moeurs . Pas dans les miennes .
(enfin bon, comme disait mon grand-père, "si tu trouves que la musique est trop forte, c'est que t'es trop vieux

Tout à fait d'accord! Le procédé "caméra épaule" tend à refléter (et donc susciter) une émotion dont l'importance ici, différencie peut-être notre film de ceux de Romero (entre autres): la panique pure. Si cette dernière alimentait maintes séquences au sein des oeuvres antérieures, le réalisateur de "28 semaines..." choisit d'en faire la pierre angulaire d'un scénario par conséquent faiblard. En dépit d'un arrière-plan "philosophique" relativement dense (cf, l'analyse fort pertinente de Dragonball), le cinéaste opte pour une peinture naturaliste de la situation, quitte à imposer au spectateur une perception évidemment très lacunaire des événements (d'où cette impression d'être parfois éjecté de la fiction (cf Zombigirl), comme les héros d'une "réalité" qu'ils ne reconnaissent plus comme telle). "Ils vont si vite!", s'exclame le père. Et c'est tout le (notre) problème. Opposées au nihilisme glacé d'une Londres complètement figée, les attaques des contaminés ébranlent, pour ne pas dire font exploser, les principaux repères (notamment spatio-temporels) des victimes pour les plonger dans une espèce de catatonie qui, malheureusement pour certains, contamine partiellement le récepteur. Finalement, la mise en scène sert davantage l'empathie (en reproduisant la "contamination") que l'intertexte thématique (remise en cause paradoxale des sentiments amoureux et filiaux, porosité de la frontière entre humains / militaires et zombies... fort peu original, tout ça).Pitchblack a écrit : Pour ma part je persiste à croire que les effets cut sur les moments d'attaque des enragés, sont plus le résultat d'une démarche que d'un tic ou d'une mode.
Ainsi la parallèle entre les métrages de Roméro et celui qui nous préoccupe me paraît-il abscons. Personnellement, ces fameux contaminés m'ont vraiment fait flipper (notamment les scènes du début). Point de réelle angoisse ni de peur véritable (comme extériorisation de craintes eschatologiques, mystiques, psychologiques ou politiques) mais une réaction tout simplement viscérale au Danger.
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Mais tu as aimé ou pas ?mercredi a écrit :Tout à fait d'accord! Le procédé "caméra épaule" tend à refléter (et donc susciter) une émotion dont l'importance ici, différencie peut-être notre film de ceux de Romero (entre autres): la panique pure. Si cette dernière alimentait maintes séquences au sein des oeuvres antérieures, le réalisateur de "28 semaines..." choisit d'en faire la pierre angulaire d'un scénario par conséquent faiblard. En dépit d'un arrière-plan "philosophique" relativement dense (cf, l'analyse fort pertinente de Dragonball), le cinéaste opte pour une peinture naturaliste de la situation, quitte à imposer au spectateur une perception évidemment très lacunaire des événements (d'où cette impression d'être parfois éjecté de la fiction (cf Zombigirl), comme les héros d'une "réalité" qu'ils ne reconnaissent plus comme telle). "Ils vont si vite!", s'exclame le père. Et c'est tout le (notre) problème. Opposées au nihilisme glacé d'une Londres complètement figée, les attaques des contaminés ébranlent, pour ne pas dire font exploser, les principaux repères (notamment spatio-temporels) des victimes pour les plonger dans une espèce de catatonie qui, malheureusement pour certains, contamine partiellement le récepteur. Finalement, la mise en scène sert davantage l'empathie (en reproduisant la "contamination") que l'intertexte thématique (remise en cause paradoxale des sentiments amoureux et filiaux, porosité de la frontière entre humains / militaires et zombies... fort peu original, tout ça).Pitchblack a écrit : Pour ma part je persiste à croire que les effets cut sur les moments d'attaque des enragés, sont plus le résultat d'une démarche que d'un tic ou d'une mode.
Ainsi la parallèle entre les métrages de Roméro et celui qui nous préoccupe me paraît-il abscons. Personnellement, ces fameux contaminés m'ont vraiment fait flipper (notamment les scènes du début). Point de réelle angoisse ni de peur véritable (comme extériorisation de craintes eschatologiques, mystiques, psychologiques ou politiques) mais une réaction tout simplement viscérale au Danger.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
J'avais bien aimé "28 jours après" et beaucoup aimé "Intacto". Je partais donc quasiment conquis pour ce film...
Hé bien patatra, c'est la déception. D'accord, la scène d'ouverture est assez réussie. Mais ensuite, attention à l'accumulation d'invraisemblances et d'énormités en tous genres (qui commencent à s'accumuler dès que les enfants sortent - sans aucun problème - d'une zone supposée être super-sécurisée !) !
"28 semaines après" n'est pas spécialement original : les Resident evil, Le retour des morts-vivants, Le mystère Andromède, Rage, etc. On ne compte plus les films de contamination reprenant les mêmes idées apocalyptiques sur les épidémies bactériologiques, ici recyclées avec un fond d'anti-américanisme somme toute assez bateau ces jours-ci, à la limite de la démagogie. Quoique... il est exact de constater que la fin souligne que la frontière gentils/méchants est un peu dissipée. Ce qui fait d'ailleurs parti des rares choses un peu fines dans le métrage.
Pour le reste, on y voit surtout une accumulation d'idées parfois intéressantes reliées entre elles par un scénario cédant à beaucoup de facilités : gore gratuit pour faire plaisir aux fans (et tant pis si on sert une scène Z, moche et invraisemblable, mieux à sa place dans "Planète Terreur"), redondance en plus gros des idées du premier (Londres dévasté). Mais la spontanéité et l'imagination font défaut et l'accumulation d'invraisemblances (parmi lesquelles le retour final de Carlyle dans le métro !) donne une impression de suite brouillonne, à l'écriture trop vite emballée, par laquelle il est difficile de se laisser emporter... Une déception...
Hé bien patatra, c'est la déception. D'accord, la scène d'ouverture est assez réussie. Mais ensuite, attention à l'accumulation d'invraisemblances et d'énormités en tous genres (qui commencent à s'accumuler dès que les enfants sortent - sans aucun problème - d'une zone supposée être super-sécurisée !) !
"28 semaines après" n'est pas spécialement original : les Resident evil, Le retour des morts-vivants, Le mystère Andromède, Rage, etc. On ne compte plus les films de contamination reprenant les mêmes idées apocalyptiques sur les épidémies bactériologiques, ici recyclées avec un fond d'anti-américanisme somme toute assez bateau ces jours-ci, à la limite de la démagogie. Quoique... il est exact de constater que la fin souligne que la frontière gentils/méchants est un peu dissipée. Ce qui fait d'ailleurs parti des rares choses un peu fines dans le métrage.
Pour le reste, on y voit surtout une accumulation d'idées parfois intéressantes reliées entre elles par un scénario cédant à beaucoup de facilités : gore gratuit pour faire plaisir aux fans (et tant pis si on sert une scène Z, moche et invraisemblable, mieux à sa place dans "Planète Terreur"), redondance en plus gros des idées du premier (Londres dévasté). Mais la spontanéité et l'imagination font défaut et l'accumulation d'invraisemblances (parmi lesquelles le retour final de Carlyle dans le métro !) donne une impression de suite brouillonne, à l'écriture trop vite emballée, par laquelle il est difficile de se laisser emporter... Une déception...
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Une grosse déception en ce qui me concerne
La raison étant notamment due par des scènes d'action illisibles et invisionnables. Ce qui (je ne suis pas le seul apparement..) a eut tendance à m'empêcher d'être vraiment impliqué par ce que je voyais. Au sortir de la séance, j'hésitais entre l'envie de vomir
et celui de prendre de l'aspirine.
Je retiens quand même de ce film la première séquence avec un Robert Carlyle courant comme un dératé. Pour le reste, le scènario est si famélique que ça en est despérant, avec moultes réactions improbables. (la fille de Carlyle est si transparente qu'on y croit
)
Au final, ni stressant ni effrayant, il reste bien en dessous de son modèle, "28 jours plus tard" (que j'avais particulièrement adoré), et ce malgré une fin plus nihiliste il est vrai.


Je retiens quand même de ce film la première séquence avec un Robert Carlyle courant comme un dératé. Pour le reste, le scènario est si famélique que ça en est despérant, avec moultes réactions improbables. (la fille de Carlyle est si transparente qu'on y croit

Au final, ni stressant ni effrayant, il reste bien en dessous de son modèle, "28 jours plus tard" (que j'avais particulièrement adoré), et ce malgré une fin plus nihiliste il est vrai.