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Ebola Syndrome - Herman Yau (1996)
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Une chouette interview de Herman Yau :
http://www.mad-movies.com/mad/interview ... told-.html
http://www.mad-movies.com/mad/interview ... told-.html
Man-eater
Interview sympa en effet, mais pas non plus riche en enseignement... le mec a beaucoup moins de personnalite que ses films, dont ce Ebola Syndrome qui est quand meme un grand moment d'humour trash. En competition avec Groundhog Day chez moi quand je veux me detendre apres une journee harassante.
J'imagine que j'aime les films capitalisto-degenerescants avec des petits gros qui font n'importe quoi et squattent a mort chaque plan du metrage. Et j'aime les films incoherents qui font semblant d'etre moraux, j'sais pas. Je raconte de la merde.[/b]
J'imagine que j'aime les films capitalisto-degenerescants avec des petits gros qui font n'importe quoi et squattent a mort chaque plan du metrage. Et j'aime les films incoherents qui font semblant d'etre moraux, j'sais pas. Je raconte de la merde.[/b]
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
Notre site web : http://torsorevuedecinema.fr/
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Re: Ebola Syndrome - Herman Yau (1996)
Mon dieu que ce film est gras
Je me suis globalement poilé devant cet étalage de tréfonds de bêtise et de méchanceté (le taxi qui roule une souris, totalement gratuit mais tellement en phase avec le reste). Très bien mis en scène malgré une désagréable impression qu'un paquet de séquences cracra sont coupées.
Un mélange intéressant des premiers Peter Jackson, des films ritals no limit des 80's et des sales blagues de Vuillemin

Je me suis globalement poilé devant cet étalage de tréfonds de bêtise et de méchanceté (le taxi qui roule une souris, totalement gratuit mais tellement en phase avec le reste). Très bien mis en scène malgré une désagréable impression qu'un paquet de séquences cracra sont coupées.
Un mélange intéressant des premiers Peter Jackson, des films ritals no limit des 80's et des sales blagues de Vuillemin
"Regarde moi avec ma cocaïne !!!" Robert Zdar in "Heat Street"
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Re: Ebola Syndrome - Herman Yau (1996)
J'ai enfin pu découvrir cet incunable de la cat3 hongkongaise et c'est peu dire que le spectacle est à la hauteur de sa réputation. Anthony Wong incarne à la perfection l'ordure abjecte sous toutes ses coutures, veule et raciste, sans limites dans la violence physique comme sexuelle, imperméable à toute culpabilité. Mais reconnaissons qu'il évolue dans un environnement social hostile, car à part la petite fille rescapée de ses premières exactions, tous les personnages manifestent une certaine malveillance naturelle, particulièrement à son égard. Cela finit par lui conférer un vague statut de prolo en proie au mépris de classe (son patron assume de l'exploiter et même les prostituées se refusent à lui tant qu'il est fauché), dont même le corps devient malgré lui un danger à exterminer, et qui n'aurait que la violence pour tenter de résister et de reprendre le dessus sur ses oppresseurs, voire tout simplement pour exister. Un anar sans le savoir qui déclame à tout va "je vous emmerde".
Rien qui parvienne toutefois à le rendre sympathique, loin s'en faut, et on aimerait une autre résolution des conflits sociaux que ce bain de sang, de foutre et de contamination virale. On notera qu'il mourra par l'élément-même qu'il avait voulu employer pour conclure son premier massacre ; un zeste de morale, donc ? Le film m'a surpris par la qualité de sa réalisation, très propre là où on aurait pu craindre du fauché zédardisant, avec quelques folies bizarroïdes (les plans en vue subjective buccale). Et puis on voyage, avec ce petit séjour en Afrique du Sud (festival de racisme de tout le monde envers tout le monde) qui nous sort de la grande métropole asiatique. Herman Yau parvient à faire fi d'un budget annoncé comme serré (la cat3 vit ses derniers instants) pour offrir un vrai rendu ciné.
Attention tout de même à ne pas vous emballer en masse : il est évident que Ebola Syndrome n'est pas à conseiller à tout public, d'autant qu'il contient 2-3 séquences de snuff animalier particulièrement visuel (vous ne mangerez plus de cuisses de grenouille). Mais l'initié y trouvera plus que son compte.
Rien qui parvienne toutefois à le rendre sympathique, loin s'en faut, et on aimerait une autre résolution des conflits sociaux que ce bain de sang, de foutre et de contamination virale. On notera qu'il mourra par l'élément-même qu'il avait voulu employer pour conclure son premier massacre ; un zeste de morale, donc ? Le film m'a surpris par la qualité de sa réalisation, très propre là où on aurait pu craindre du fauché zédardisant, avec quelques folies bizarroïdes (les plans en vue subjective buccale). Et puis on voyage, avec ce petit séjour en Afrique du Sud (festival de racisme de tout le monde envers tout le monde) qui nous sort de la grande métropole asiatique. Herman Yau parvient à faire fi d'un budget annoncé comme serré (la cat3 vit ses derniers instants) pour offrir un vrai rendu ciné.
Attention tout de même à ne pas vous emballer en masse : il est évident que Ebola Syndrome n'est pas à conseiller à tout public, d'autant qu'il contient 2-3 séquences de snuff animalier particulièrement visuel (vous ne mangerez plus de cuisses de grenouille). Mais l'initié y trouvera plus que son compte.
Re: Ebola Syndrome - Herman Yau (1996)
Vu et pareil, j'ai beaucoup aimé. Pas grand chose de plus à ajouter aux avis précédents. Du vrai entertainment trash et déviant, à la réalisation tendue et concise. Alors que beaucoup de cat3 traînent un peu des pieds par moments, ici aucun temps mort. Et puis cette musique!
Quelquepart entre Morricone et Goblin, vraiment excellente.
