Lemora...enfin !!!
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Lemora...enfin !!!
Lemora sort enfin en DVD à la fin du mois et la critique de DVD maniacs laisse présager du meilleur en ce qui concerne la qualité... en ce qui concerne le film... c'est une petite perle de toute manière.
http://www.dvdmaniacs.net/Reviews/I-L/lemora.html
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Lemora: conte d'une enfant perverse- 1973- R. Blackburn
Il existait un mini topic annonçant la sortie du DVD mais aucun Topic consacré au film lui même.. Eric s'y colle!
Si le film débute lors de son prologue comme un thriller que le spectateur peut situer dans les années 30, Lemora est en fait un conte pour adulte, un conte pervers qui trés vite vire au cauchemar, long voyage au pays de l'Etrange et de la Peur que l'on vit à travers les yeux de sa jeune heroine Lila, angélique adolescente, pupille d'un pasteur et choriste dans sa paroisse, divine voix aussi pure que son âme est innocente.
Elle reçoit un jour une lettre d'une certaine Lemora qui aurait recueilli son père mourant, gangster notoire.
Celle ci lui demande de venir à son chevet. La jeune fille s'y rend mais son voyage va vite prendre les allures d'un cauchemar.
Comme tout conte la trame est trés simple, pretexte à étaler sous nos yeux tout un univers étrange et terrifiant peuplés de créatures immondes que Lila va traverser, sorte de parcours initiatique où elle semble donner vie à ses fantasmes, frustrations ou perversions.
Toute l'histoire tourne autour de cette ange blond, incarnation de la pureté, vivant dans un monde régi par les adultes et source d'agressions permanentes. Son père a eu jadis des désirs interdits pour elle et lui a fait du mal, le pasteur lui même la désire mais Lila pardonne car elle est le Bien.
Son voyage au coeur de la nuit vers Lemora se transforme alors en chemin de croix semé d'embûches.
De nouveau confrontée à la perversité des adultes, le controleur du bus la convoitant, c'est alors les fantômes de la foret qui viennent à elle, horribles créatures assoiffées de sang.
Aprés l'univers de perversité des adultes c'est un autre univers que Lila va connaitre bien plus oppressant encore, celui de la nuit et des cauchemars qu'elle engendre qui ici ne sont peut être que la materialisation des propres peurs et désirs enfouis de Lila.
Sa rencontre avec Lemora sera dans un premier temps vécue comme une délivrance, étrange femme au teint cireux et aux yeux charbonneux à la fois austère et terriblement attirante. Elle devient pour Lila cette sécurité qu'elle n'a jamais connu depuis la mort de sa mère.
Mais tout ceci n'est que leurre et de nouveau perversité. Lemora s'occupe d'elle, l'habille, la coiffe, lui donne le bain
, la convoite et la désire
, la grisant dans la musique et la danse, infernale sarabande dans laquelle l'adolescente perd peu à peu conscience.
Lemora n'est autre que l'Incarnation du Mal, de la Nuit, la face obscure de l'âme. Elle est tout ce qu'on veut qu'elle soit dira t'elle, immortelle, partout présente depuis le début des Temps. Elle est le Vampire, fascinante, dangereuse, celle qui contamine et corrompt, détruit, faisant basculer l'Innocence dans le mal.
Le monde sur lequel elle regne est abominable. Cette maladie qui contamine la population n'est autre que le vampirisme, pourrissant les corps réticents, les transformant en hordes de zombies hargneux et meurtriers, formant ainsi la peuplade de la foret. Le vampirisme ne peut se transmettre qu'à quelques élus dont Lila. Et toute fuite est inutile.
Comme tout conte, chacun peut interpréter Lemora comme il le veut, y verra ce qu'il veut y voir. Tout n'est qu'ambiguité. Tout ceci n'est il qu'un rêve? Telle Alice dont le film pourrait être une vision, une fois le miroir traversé, on retrouve Lila dans l'église au coté du pasteur, chantant Dieu.
Tout n'est il pas la projection des fantasmes et peurs de l'adolescente, vivant ses interdits à travers cette histoire imaginaire? Lemora pourrait être l'incarnation de la face cachée de Lila, sa face obscure, cette face indissociable à l'innocence cachant le plus souvent les pires maux, ses monstres sanguinaires la representation du monde adulte brutal, cette maladie la perversion qui ronge l'être humain au fil des années.
Lila ne met elle pas en scéne ses propres désirs coupables, se laissant aller dans les bras du pasteur avant d'être elle même devenue vampire. Rien ne résiste au mal, contaminant lentement les coeurs les plus purs, n'épargnant pas les enfants souvent encore plus pervers que les adultes.
Lemora dont l'ambiguité plane sans cesse sur la narration baigne constamment dans une atmosphère trouble empreinte de desespoir, véritable poéme macabre et terrifiant, long rêve dont on emerge troublé et ému.
Alertement mis en scéne, Blackburn y privilégie les tons bleu et rouge, mis en avant par une magnifique photographie sans parler des décors à la fois beaux et effrayants dans la grande tradition des contes que hantent des créatures effroyables aux maquillages non seulement fort crédibles mais tout simplement hallucinants. Quelques effets gore viennent souligner l'ensemble dont le massacre final, sorte de balai infernal digne des grandes légendes diaboliques.
Lemora ne serait pas non plus ce qu'il est sans son interprétation avec en tête de distribution l'inquiètante Lesley Gilb dans la peau de la noire Lemora mais on retiendra avant tout la présence diaphane de la jeune Cheryl Smith, véritable ange blond, symbolisant si bien cette pureté.
Future star des drive-in movies au destin tragique consummée par l'abus de drogues dures, la Smith est également une des raisons pour lesquelles le film est devenu culte pour beaucoup, l'actrice ayant succombé aux excés en 2002. Tout sur l'enfer de la Smith demain!
Renforcé par une partition musicale d'un lyrisme étonnant, Lemora autrefois condamné par l'église catholique est un véritable conte de fées pour adulte tout empreint de perversité qui aujourd'hui encore n'a rien perdu de sa force, de sa noirceur et de sa magie.
Lemora mérite bel et bien cette réputation de joyau du film fantastique étrange et mortifère.
Le corbeau pervers qui adore donner le bain aux mignons!
Si le film débute lors de son prologue comme un thriller que le spectateur peut situer dans les années 30, Lemora est en fait un conte pour adulte, un conte pervers qui trés vite vire au cauchemar, long voyage au pays de l'Etrange et de la Peur que l'on vit à travers les yeux de sa jeune heroine Lila, angélique adolescente, pupille d'un pasteur et choriste dans sa paroisse, divine voix aussi pure que son âme est innocente.
Elle reçoit un jour une lettre d'une certaine Lemora qui aurait recueilli son père mourant, gangster notoire.
Celle ci lui demande de venir à son chevet. La jeune fille s'y rend mais son voyage va vite prendre les allures d'un cauchemar.
Comme tout conte la trame est trés simple, pretexte à étaler sous nos yeux tout un univers étrange et terrifiant peuplés de créatures immondes que Lila va traverser, sorte de parcours initiatique où elle semble donner vie à ses fantasmes, frustrations ou perversions.
Toute l'histoire tourne autour de cette ange blond, incarnation de la pureté, vivant dans un monde régi par les adultes et source d'agressions permanentes. Son père a eu jadis des désirs interdits pour elle et lui a fait du mal, le pasteur lui même la désire mais Lila pardonne car elle est le Bien.
Son voyage au coeur de la nuit vers Lemora se transforme alors en chemin de croix semé d'embûches.
De nouveau confrontée à la perversité des adultes, le controleur du bus la convoitant, c'est alors les fantômes de la foret qui viennent à elle, horribles créatures assoiffées de sang.
Aprés l'univers de perversité des adultes c'est un autre univers que Lila va connaitre bien plus oppressant encore, celui de la nuit et des cauchemars qu'elle engendre qui ici ne sont peut être que la materialisation des propres peurs et désirs enfouis de Lila.
Sa rencontre avec Lemora sera dans un premier temps vécue comme une délivrance, étrange femme au teint cireux et aux yeux charbonneux à la fois austère et terriblement attirante. Elle devient pour Lila cette sécurité qu'elle n'a jamais connu depuis la mort de sa mère.
Mais tout ceci n'est que leurre et de nouveau perversité. Lemora s'occupe d'elle, l'habille, la coiffe, lui donne le bain



Lemora n'est autre que l'Incarnation du Mal, de la Nuit, la face obscure de l'âme. Elle est tout ce qu'on veut qu'elle soit dira t'elle, immortelle, partout présente depuis le début des Temps. Elle est le Vampire, fascinante, dangereuse, celle qui contamine et corrompt, détruit, faisant basculer l'Innocence dans le mal.
Le monde sur lequel elle regne est abominable. Cette maladie qui contamine la population n'est autre que le vampirisme, pourrissant les corps réticents, les transformant en hordes de zombies hargneux et meurtriers, formant ainsi la peuplade de la foret. Le vampirisme ne peut se transmettre qu'à quelques élus dont Lila. Et toute fuite est inutile.
Comme tout conte, chacun peut interpréter Lemora comme il le veut, y verra ce qu'il veut y voir. Tout n'est qu'ambiguité. Tout ceci n'est il qu'un rêve? Telle Alice dont le film pourrait être une vision, une fois le miroir traversé, on retrouve Lila dans l'église au coté du pasteur, chantant Dieu.
Tout n'est il pas la projection des fantasmes et peurs de l'adolescente, vivant ses interdits à travers cette histoire imaginaire? Lemora pourrait être l'incarnation de la face cachée de Lila, sa face obscure, cette face indissociable à l'innocence cachant le plus souvent les pires maux, ses monstres sanguinaires la representation du monde adulte brutal, cette maladie la perversion qui ronge l'être humain au fil des années.
Lila ne met elle pas en scéne ses propres désirs coupables, se laissant aller dans les bras du pasteur avant d'être elle même devenue vampire. Rien ne résiste au mal, contaminant lentement les coeurs les plus purs, n'épargnant pas les enfants souvent encore plus pervers que les adultes.
Lemora dont l'ambiguité plane sans cesse sur la narration baigne constamment dans une atmosphère trouble empreinte de desespoir, véritable poéme macabre et terrifiant, long rêve dont on emerge troublé et ému.
Alertement mis en scéne, Blackburn y privilégie les tons bleu et rouge, mis en avant par une magnifique photographie sans parler des décors à la fois beaux et effrayants dans la grande tradition des contes que hantent des créatures effroyables aux maquillages non seulement fort crédibles mais tout simplement hallucinants. Quelques effets gore viennent souligner l'ensemble dont le massacre final, sorte de balai infernal digne des grandes légendes diaboliques.
Lemora ne serait pas non plus ce qu'il est sans son interprétation avec en tête de distribution l'inquiètante Lesley Gilb dans la peau de la noire Lemora mais on retiendra avant tout la présence diaphane de la jeune Cheryl Smith, véritable ange blond, symbolisant si bien cette pureté.
Future star des drive-in movies au destin tragique consummée par l'abus de drogues dures, la Smith est également une des raisons pour lesquelles le film est devenu culte pour beaucoup, l'actrice ayant succombé aux excés en 2002. Tout sur l'enfer de la Smith demain!

Renforcé par une partition musicale d'un lyrisme étonnant, Lemora autrefois condamné par l'église catholique est un véritable conte de fées pour adulte tout empreint de perversité qui aujourd'hui encore n'a rien perdu de sa force, de sa noirceur et de sa magie.
Lemora mérite bel et bien cette réputation de joyau du film fantastique étrange et mortifère.
Le corbeau pervers qui adore donner le bain aux mignons!

Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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- Enregistré le : jeu. avr. 21, 2005 6:25 pm
- Localisation : In the Cloud
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Vu sur la desastreuse vhs de Scherzo, avec scènes sombres quasi-illisibles, et vf laborieuse
J'aime beaucoup cependant ce Lemora, que j'attend revoir dans de bonnes conditions...
Selon moi, il entretient de fortes similitudes avec Valerie au pays des merveilles et La compagnie des loups, bien qu'il soit moins onirique, au point de former une sorte de "trilogie".
Ma fiche
http://www.horreur.com/critique-1132-lemora.html

J'aime beaucoup cependant ce Lemora, que j'attend revoir dans de bonnes conditions...
Selon moi, il entretient de fortes similitudes avec Valerie au pays des merveilles et La compagnie des loups, bien qu'il soit moins onirique, au point de former une sorte de "trilogie".
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...desastreuse vhs, mais quel magnifique jacquette!!! (comment tjrs chez Scherzo)Jeremie a écrit :Vu sur la desastreuse vhs de Scherzo, avec scènes sombres quasi-illisibles, et vf laborieuse![]()
J'aime beaucoup cependant ce Lemora, que j'attend revoir dans de bonnes conditions...
Quelqu'un aurait ça dans ses p'tits trésors, iren que pour l'émotion?[/img]
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
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Mediocre qualité VHS en effet mais doté d'une jaquette sublime!
Et pour une fois je ne trouve pas la VF desastreuse.. On a connu pire
Le film est sorti il y a deux ans en DVD Z1 avec uniquement une piste anglaise sans sous titres je crois mais dans une copie uncut et agrementée d'un commentaire audio du réalisateur et de Lesley Gild qui jouait la terrible Lemora... Un petit effort on peut mieux faire.
Le film est passé jadis au Festival du film fantastique de Paris mais ne recut aucun prix!
Et comme promis, tout sur l'abominable descente aux Enfers et la mort de Cheryl Smith qui interprete Lila, la frêle heroine.. une actrice aujourd'hui culte qui est également une des raisons pour laquelle certains déifient ce film.
Née en 1955, Cheryl également connue sous le nom de Rainbeaux Smith avait donc 18 ans lors du tournage et était loin d'être, malheureusement pour nous, l'adolescente qu'elle est censée jouer, ses formes trahissant son âge d'ailleurs notamment lors de la scene de bain.
Promu à un bel avenir, Cheryl va vite devenir une star des drive-ins movies en aparaissant dans moultes series B et Z comme Massacre at central high ou Slumber party 57.
Elle est une des heroines du psychédelique W.I.P CAGED HEAT / CINQ FEMMES A ABBATRE, une des etudiantes en folie de LACHE MOI LES BASKETS.
Elle sera aussi l'heroine de la version X de Cendrillon / Cinderella dotée d'un vagin qui mord
et non d'une maratre cette fois mais d'un paratre gay!!!
Elle est aussi la partenaire du défunt Kim Milford dans le fort sympathique RAYON LASER / LASERBLAST, on la voit en pute dans DESCENTE AUX ENFERS, en groupie dans PHANTOM OF THE PARADISE ou encore en pute torturée dans PARASITE de Charles band.
Cheryl est aussi chanteuse. Elle sera un des membres, batteur, du fameux groupe de hard rock femelle RUNAWAYS dont le leader n'était autre que Miss Joan Jett - souvenez vous de I love rock'n'roll
Malheureusement dés la fin des 70s Cheryl va tomber dans l'enfer les drogues dures qui ruineront tant sa vie que sa carrière qui s'arrête en 1982, la jeune actrice étant dans l'impossibilité de tourner. Elle se détruira encore plus en voulant se soigner avec d'autres drogues et sera emprisonnée quelques années.
Elle passera le reste de sa vie à se détruire avant de mourir dans un foyer pour sans abri, seule, en octobre 2002 à 47 ans des suites d'une hépatite due à ses surconsommations d'heroine.
Cheryl avait un fils né de son union avec un des musiciens du groupe The Animals- souvenez vous House of the rising sun!
On est loin du conte de fée
! Un destin tragique de plus comme Eric aime tant les conter!
Cheryl au naturel..

Adolescente perverse dans Lemora ici avec la charbonneuse Lesley Gilb qui joue le role de Lemora donc..

Qui lui donne le bain..


Dans Lemora avec la charbonneuse Lemora- Lesley Gilb- son alter ego sexuel et pervers


Cheryl au naturel.. avant que l'Enfer ne vienne détruire son paradis

Et Demain je vous mets toute une galerie de posters du film..


Le film est sorti il y a deux ans en DVD Z1 avec uniquement une piste anglaise sans sous titres je crois mais dans une copie uncut et agrementée d'un commentaire audio du réalisateur et de Lesley Gild qui jouait la terrible Lemora... Un petit effort on peut mieux faire.

Le film est passé jadis au Festival du film fantastique de Paris mais ne recut aucun prix!
Et comme promis, tout sur l'abominable descente aux Enfers et la mort de Cheryl Smith qui interprete Lila, la frêle heroine.. une actrice aujourd'hui culte qui est également une des raisons pour laquelle certains déifient ce film.
Née en 1955, Cheryl également connue sous le nom de Rainbeaux Smith avait donc 18 ans lors du tournage et était loin d'être, malheureusement pour nous, l'adolescente qu'elle est censée jouer, ses formes trahissant son âge d'ailleurs notamment lors de la scene de bain.
Promu à un bel avenir, Cheryl va vite devenir une star des drive-ins movies en aparaissant dans moultes series B et Z comme Massacre at central high ou Slumber party 57.
Elle est une des heroines du psychédelique W.I.P CAGED HEAT / CINQ FEMMES A ABBATRE, une des etudiantes en folie de LACHE MOI LES BASKETS.
Elle sera aussi l'heroine de la version X de Cendrillon / Cinderella dotée d'un vagin qui mord


Elle est aussi la partenaire du défunt Kim Milford dans le fort sympathique RAYON LASER / LASERBLAST, on la voit en pute dans DESCENTE AUX ENFERS, en groupie dans PHANTOM OF THE PARADISE ou encore en pute torturée dans PARASITE de Charles band.
Cheryl est aussi chanteuse. Elle sera un des membres, batteur, du fameux groupe de hard rock femelle RUNAWAYS dont le leader n'était autre que Miss Joan Jett - souvenez vous de I love rock'n'roll

Malheureusement dés la fin des 70s Cheryl va tomber dans l'enfer les drogues dures qui ruineront tant sa vie que sa carrière qui s'arrête en 1982, la jeune actrice étant dans l'impossibilité de tourner. Elle se détruira encore plus en voulant se soigner avec d'autres drogues et sera emprisonnée quelques années.
Elle passera le reste de sa vie à se détruire avant de mourir dans un foyer pour sans abri, seule, en octobre 2002 à 47 ans des suites d'une hépatite due à ses surconsommations d'heroine.
Cheryl avait un fils né de son union avec un des musiciens du groupe The Animals- souvenez vous House of the rising sun!
On est loin du conte de fée

Cheryl au naturel..

Adolescente perverse dans Lemora ici avec la charbonneuse Lesley Gilb qui joue le role de Lemora donc..

Qui lui donne le bain..


Dans Lemora avec la charbonneuse Lemora- Lesley Gilb- son alter ego sexuel et pervers


Cheryl au naturel.. avant que l'Enfer ne vienne détruire son paradis

Et Demain je vous mets toute une galerie de posters du film..

Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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- Enregistré le : mer. juil. 07, 2004 11:31 am
C'est d'ailleurs assez curieux, je ne me souviens plus de la composition du jury cette année-là (laquelle, d'ailleurs ?), mais tous ceux que je connais et qui ont assisté à cette projection ont un très bon souvenir de ce film. On pourrait dire la même chose de "Let's Scare Jessica to Death", qui nous avait également impressionnés, je ne crois pas que ce dernier ait eu un prix non plus ?Le film est passé jadis au Festival du film fantastique de Paris mais ne recut aucun prix!

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C'était en 1976 mon cher Fantoto... et le jury se composait de Mylene Demongeot, Philippe Curval, Jean Gireaud et Alexandre Whitelaw.fantomas 2 a écrit : je ne me souviens plus de la composition du jury cette année-là (laquelle, d'ailleurs ?), mais tous ceux que je connais et qui ont assisté à cette projection ont un très bon souvenir de ce film. On pourrait dire la même chose de "Let's Scare Jessica to Death", qui nous avait également impressionnés, je ne crois pas que ce dernier ait eu un prix non plus ?
Grd prix: Soudain les monstres / Food of the Gods, ses rats et ses poules géantes
Prix des F/X: le chiantissime La pluie du diable
Prix interp. feminine: Picnic a hanging rock
Prix interp. Masc. Mansion of the doomed
Prix du public: Les sorciers de guerre de Bakshi
Et rien pour Let's scare Jessica to death en effet ni pour ce chef d'oeuvre qu'est Burnt offerings également en competition..
Comme promis une gallerie de posters:


LE DVD:


Je suis la noirceur de ton ame

L'affreuse sorcière ricanante servante de Lemora

Les armées de Lemora

Ou quand l'enfant est cruauté et perversion

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