The Air up there - Paul Michael Glaser (1994)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
manuma
Messages : 3001
Enregistré le : dim. mai 08, 2005 9:44 am
Contact :

The Air up there - Paul Michael Glaser (1994)

Message par manuma »

Jimmy Dolan, l'entraîneur de l'équipe de basket-ball de Saint Joseph, a repéré un joueur d'exception sur un film vidéo tourné par des missionnaires en Afrique. Rien ne l'arrête, pas plus les difficultés du voyage que l'étouffant climat : l'obstiné recruteur arrive finalement sain et sauf au village de Winabi. Il y apprend que le jeune homme, Saleh, fils du chef, est destiné à succéder à son père et qu'il n'est pas question pour lui d'aller caresser les parquets cirés de l'autre côté de l'Atlantique. Dolan ne se laisse pas facilement décourager. Il s'installe dans le village, déterminé à attendre le temps qu'il faudra.

Image


Quatrième réalisation pour le cinéma de Paul Michael Glaser, qui, 2 ans après le mimi The Cutting edge, restait dans l’univers de la compétition sportive, The Air up there a un petit côté Rasta rocket wanna be, sans doute involontaire car ce dernier est sorti seulement 3 mois avant le film de Glaser. On y retrouve le même mélange d’humour potache à base de confrontation culturelle et le même positivisme forcé et un peu fatiguant teinté d’éloge au dépassement de soi et à l’ouverture vers l’autre. Le concept est toutefois inversé puisque c’est ici l’occidental qui va partir à l’autre bout du monde entraîner une équipe de sportifs quasi débutants.

Les bonnes intentions sont donc nombreuses dans cette histoire … tout comme les clichés d’un autre âge. Car, même si le but du film n’est évidemment pas de nous livrer une peinture sans concession de la situation économique et sociale du continent africain, on a tout de même du mal à ne pas trouver un peu limite et hors du temps cette vision d’une Afrique paradisiaque avec ses pittoresques chefs de tribus, ses curés / missionnaires occidentaux tout aussi typés et ses bonnes s½urs grandes gueules. La progression du récit est en outre d’un manque d’inventivité assez désespérant : je suis arrogant au début, je me prend quelques râteaux qui commence à m’ôter la m… que j’ai dans les yeux, je comprend progressivement quelles sont les vraies valeurs, je me lance un gros challenge, j’ai une petite perte de confiance en moi avant le jour J mais je me ressaisi vite fait et SPOILER je triomphe à la fin SPOILER.

Reste quoi d’intéressant au final là dedans … ben pas grand-chose, juste de beaux paysages (Kenya et Afrique du sud) et une réalisation soignée dans la forme qui donne tout de même une certaine classe à l’ensemble. Mais bon, ça n’est clairement pas suffisant pour faire de ce Joueur à la hauteur une référence matière de film d’aventures sportives.
Répondre