Le mélo prend feu. Epouvantable calvaire de 2 heures qui retrace la vie d'un jeune pompier à travers des flashbacks sirupeux, alors qu'il se retrouve piégé dans les flammes d'un spectaculaire incendie. Russell (Mon chien Skip) sait si prendre pour captiver le spectateur. il ressort pour l'occasion tous les poncifs d'un genre qui a déjà enflammé le box office (BAckdraft). Il nous rappelle le bel esprit de camaraderie virile entre pompiers. Il ne nous épargne rien des blagues potaches à la caserne, de la drague entre potes, du mariage du héros, de ses remises en question face au danger, de son couple qui s'effrite, du meilleur pote qui meurt... Un incendie de clichés. Bien sûr le montage lourdingue accentue l'héroïsme des pompiers... Et la musique appuie chaque scène jusqu'à l'écoeurement. Bouquet final de ce feu d'artifice ringard, la fin, plus mélo tu meurs... Absolument insupportable. Quand plus rien n'est à sauver, pourquoi diable appeler les pompiers. Cette fois-ci, on s'en passera.
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Modifié en dernier par Zecreep le lun. févr. 28, 2005 11:40 pm, modifié 1 fois.
Je ne suis pas du genre cynique face à ce genre de spectacle (j'ai aimé "World Trade Center" !), mais là, c'est clair que cette production Disney a beaucoup trop forcé la dose de sirop. Lorsque les dernières paroles échangées entre un mourant et son meilleur ami font pouffer de rire tant les dialogues sont clichés et l'interprétation maladroite, c'est clair qu'on a un film qui tape bien à côté de la plaque. Joaquin Phoenix n'est pourtant pas trop mal, mais tous ces clichés empilés les uns sur les autres dans un film sans aucune personnalité, aucune faille à laquelle s'accrocher, cela finit par provoquer l'ennui, voire l'indifférence. Un sujet et un film qui sollicitent autant l'émotion et laissent aussi froid, cela doit être un espèce de record ! On sauve quelques scènes d'incendies "boum boum" pas très crédibles mais relativement efficaces...
Je serai un peu moins dur. C'est clairement inférieur aux deux précédents films de Jay Russell mais ce n'est pas catastrophique non plus. J'aurai aimé quelque chose d'un peu plus subtil, qui joue un peu moins fort du violon, mais le film n'essaye à l'évidence pas d'être autre chose qu'un gros mélo à la gloire des pompiers et j'apprecie assez cette position tranchée. Je n'ai en tout cas pas passé un mauvais moment devant.
Vu ce week-end et y'avait pas de quoi embraser mon enthousiasme. Le gros problème du film, c'est qu'en fait, il n'y a aucune émotion. On regarde le truc d'un oeil torve... D'ailleurs, j'avais dans les 40 de fievres, je pensais que les pompiers allaient faire baisser ma temperature, connerie ! Comme déjà dit, c'est une accumulation de cliché servi avec un coulis sirupeux qui s'avere au final sans saveur.
La structure du film fait beaucoup penser a celle de WORLD TRADE CENTER, un pompier est planté au milieu d'un immeuble en flammes et durant l'intervention des pompiers qui essaient de le sauver, on a droit a ses souvenirs : arrivée à la caserne, les potes, le mariage, les enfants, tout ça... La vie de ce pompier est hélas bien mou du gland, aucune tension, rien qui ne fasse veritablement fremir. Un comble pour un film qui devrait etre un minimum spectaculaire. Car, les incendies sont justement tres rarement spectaculaire. Le summum etant le sauvetage d'une nana en pleine nuit, le tout recouvert de fumée et filmé en gros plans histoire qu'on ne comprenne strictement rien à ce qui passe. La gestion de l'espace, de ce qu'il est en train de decrire, le cinéaste l'a totalement oublié. On a donc droit d'un côté à du drame tout plat et de l'autre des scenes spectaculaires mal filmés et mal montés. Ca passe pas... du tout !
En plus, le film vous acheve au bout de deux heures avec un clip video musical de pres de deux minutes avec images de pompiers, de camion de pompiers, de salut officiel, de défilé de pompier... L'hallu totale !
Une ode au pompier américain, au bon mari américain et au père de famille américain modèle ! Je n'ai rien contre ce type de valeur, bien au contraire, mais, là, quand c'est trop, c'est trop ! En plus, le Blu-Ray n'a rien d'exceptionnel, ça fout les glandes d'avoir balancé autant de dollars la dedans (meme si c'etait une offre Amazon genre 1 achete = 1 offert).