Les deux mondes - 2007 - Daniel Cohen

[Manolito]

Rémy, un restaurateur de tableaux anciens, voit sa vie tournée au cauchemar : sa femme le quitte, son atelier est inondé, il n'est pas assuré... Tout va mal ! Qui plus est, il se trouve par moment et inexplicablement entraîné dans un monde parallèle où il rencontre une étrange tribu qui voit en lui un messie venu les libérer de leurs oppresseurs...

Dernière comédie française mettant en vedette Benoît Poelvoorde, "Les deux mondes" n'a pas vraiment de quoi susciter l'enthousiasme. Il joue sur deux tableaux : la comédie française familiale et sentimentale classique, pure et dure pour les passages se déroulant dans notre réalité ; et la fable fantastique, un peu dans le style de "Sa majesté Minor" pour les passages dans la dimension parallèle. La démarche est relativement audacieuse ; le résultat est très pauvre. Passe encore pour la partie classique, franchouillarde, pas bien géniale, mais dans la moyenne. C'est surtout les passages fantastiques qui sont irritants. On devine des moyens relativement importants (beaucoup de plans à sfx), mais on constate aussi l'indigence de l'inspiration, d'une direction artistique hideuse, quelque part entre "RRRrrr" et "La belle verte"L La photo est grossière, des raccords ratés se comptent en pagaille. Entre la lourdeur très balisée du fond et l'indigence de la forme, on s'ennuie ferme. "Les deux mondes" est un film sans charme, ni âme, à peine sauvé du désastre par la personnalité toujours sympathique de Poelvoorde...

[Zecreep]

Un seul mot : "NUL"!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Lord Taki]

Au contraire j'ai passé un bon moment. Effectivement grâce à la performance de Poelvorde.

Il n'y a que la conclusion que j'ai trouvée décalée par rapport à la trame du film.

Une comédie de qualité honorable (rare en France).

[ANTISOCIAL]

Pendant la promo Télé, Poolvoerde semblait assez bouffi, et vu ses yeux, complètement bourré ou défoncé... Du coup ça cassait un peu le truc sur la partie fantastique qui avait l'air intéressante... J'avais vu un extrait de tournage y a qqs mois où Poolvoerde siégeait dans un amphithéâtre comme roi des bonshommes là. Avec l'espèce de faille temporelle, ça me fait penser à "de peur que les ténèbres" de Sprague de Camp, si qqun connaît...

[manuma]

Le foirage cinématographique français typique, avec un comédien à l’abattage certain qu’on laisse se débrouiller seul, sans lui écrire de personnage, une ébauche d’idée à peu près originale en guise de scénario et des moyens visiblement confortablement qu’on oublie d’exploiter. Et ça s'achève curieusement, en petit mélo romantique bourgeois bien de chez nous.

[rusty james]

Comme le Lord j'ai trouvé çà plutôt regardable alors que je craignais le pire. Dommage en effet que la fin soit catastrophique et tire une morale lamentable de ces diverses turpitudes qui anime notre belge préféré... qui a d'ailleurs un petit côté élastique (même s'il ne fait pas de grimace lui, fort heureusement, çà se passe plutôt au niveau de son corps longiligne) qui n'est pas sans me rappeler Jim Carré (je sais pas çà viens de me faire tilt là, aucun intérêt mais bon )...