Requiem de Hervé Renoh (2002)

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Dragonball
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Requiem de Hervé Renoh (2002)

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"Requiem"

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Au terme d'un cambriolage qui a viré au massacre, Christian, un malfrat, est laissé pour mort. Marcus, le chef de la bande, n'a pas toléré qu'il fasse passer sa conscience avant les ordres.
Treize ans plus tard, Marcus et ses trois acolytes croupissent derrière les barreaux, tandis que Christian tente de se racheter au sein d'une communauté monastique isolée.
Lorsque Marcus et ses complices s'évadent, leur route semée d'étranges hasards les conduit vers le monastère cistercien coupé du monde. Christian, qu'ils ne peuvent reconnaître, voit son passé et ses vieux démons ressurgir soudainement. Prise en otage par les bandits, Carla, une jeune femme, va le pousser à défendre sa vie et celle de sa communauté. Entre les moines et les criminels commence alors un effroyable huis clos au cours duquel chacun ira jusqu'au bout de son âme.
Source : Allociné.

A la manière de certains crimes et délits, aborder aujourd'hui le sujet d'une production Bee Movies peut se faire avec une certaine sérénité. On se dit qu'il y a de toute façon prescription et que cette entreprise grotesque est aujourd'hui heureusement majoritairement oublié des amateurs de cinéma de genre français, pauvres victimes, à l'époque, de cette série de productions toute plus calamiteuses les une que les autres (Jeu d'enfants, Bloody Malory, Samourai) et sauvé de justesse par le très sympa "Maléfique" d'Eric Valette.

Pas de miracle avec "Requiem", qui aborde le genre de polar. Le film est globalement très mauvais. Poseur et bavard comme un Tarantino décongelé (Bonjour les punchline mosies ! )8), nanti d'un casting plus qu'approximatif (Seul le personnage principal et le truand musulman sans sorte sans trop de casse, les autres personnages étant tous des caricatures ambulantes) et d'un twist ultra prévisible, le film ne brille guère par ses qualités.

Et pourtant, Requiem en possède tout de même quelques une. Au moins, ici, même si le réalisateur est plutôt mauvais, ce n'est pas un débile profond abordant le genre comme une farce destiné aux mongoliens. La réalisation, même si elle aurait pu être plus punchy, est assez soignée, le décor du monastère se prétant assez bien à des plans parfois très beau et le final assez pechu ratrappe les quelques lenteurs du film.

Bref, "Requiem" s'avère au final, malgré tout ses défauts, assez sympathique, bien plus, en tout cas, que le navrant Total Western avec qui il partage quelques point commun (Mais heureusement pas Samuel Le Bihan ! :mrgreen:)
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