C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
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C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
CHUD est un film horrifique bien réalisé avec des moyens décents et qui fait montre d'une certaine ambition. Le sujet est traité avec sérieux cherchant à nous faire plonger dans la misère des bas fonds New-Yorkais. Pourtant son refus du spectaculaire malgré quelques plans gores et la mise en avant de l'enquête policière relèguent les mutants au second plan, nuisant à l'action et ralentissant le rythme du récit, le film n’étant pas exempt de bavardage. Si la critique sociale est louable, le décalage entre le discours militant et l’aspect des mutants tout de même très série B SF horrifique avec leurs grands yeux jaunes luisants rend la dénonciation peu crédible et certaines scènes laissent poindre l’ennui. Le film est tout de même intéressant même si il ne convainc pas totalement.
la critique de Manolito:
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=822
la critique de Manolito:
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=822
donnez votre avis sur les films SF sur http://www.scifi-movies.com/
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Grosse deception pour Eric ce CHUD.. decouvert sur le tard. Certes, on sent une intention de nous entrainer dans les bas fond de New york et de créer une atmosphère glauque mais l'essai est loin d'etre transformé.
La mise en scene indigente et sans relief fait retomber à l'eau les quelques efforts sans compter l'interprétation guère convaincante.. le coté trés bavard ne l'ensemble qui finit par assomer d'autant plus que les quelques scenes d'horreur et de gore qui pourraient rehausser l'ensemble sont peu nombreuses, se faisant désirer.
Les fameux monstres cannibales qu'on apercevra correctement qu'en fin de metrage parviennent a créer l'illusion sous leur masques latex mais ne sont guère terrifiants..
Un souvenir soporifique de cette serie B indolente donc d'autant plus que je l'ai vu en VHS, toutes les scenes de nuit ou les scenes de monstres étaient si obscures qu'on ne voyaient rien..
Je lui redonnerais une chance en DVD.... mais à plus de 3 ou 4 E!!
Et jamais eu envie de voir le 2 donc!
La mise en scene indigente et sans relief fait retomber à l'eau les quelques efforts sans compter l'interprétation guère convaincante.. le coté trés bavard ne l'ensemble qui finit par assomer d'autant plus que les quelques scenes d'horreur et de gore qui pourraient rehausser l'ensemble sont peu nombreuses, se faisant désirer.
Les fameux monstres cannibales qu'on apercevra correctement qu'en fin de metrage parviennent a créer l'illusion sous leur masques latex mais ne sont guère terrifiants..
Un souvenir soporifique de cette serie B indolente donc d'autant plus que je l'ai vu en VHS, toutes les scenes de nuit ou les scenes de monstres étaient si obscures qu'on ne voyaient rien..

Je lui redonnerais une chance en DVD.... mais à plus de 3 ou 4 E!!



Et jamais eu envie de voir le 2 donc!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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C'est difficile de juger ce film, car il semble bien qu'en France il ait toujours été coupé, aussi bien en VHS qu'à la télé. La durée officielle est de 88 mins (est-ce celle que nous avons vue ?) et de plus il existe un director's cut de 96 mins, allez donc vous y retrouver...
Je n'ai pas vu la séquelle, "C.H.U.D. II: Bud the Chud" (1989).
Je n'ai pas vu la séquelle, "C.H.U.D. II: Bud the Chud" (1989).
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Manolito explique tout bien sur les differentes versions dans sa critique sur le site.fantomas 2 a écrit :C'est difficile de juger ce film, car il semble bien qu'en France il ait toujours été coupé, aussi bien en VHS qu'à la télé. La durée officielle est de 88 mins (est-ce celle que nous avons vue ?) et de plus il existe un director's cut de 96 mins, allez donc vous y retrouver...
Je n'ai pas vu la séquelle, "C.H.U.D. II: Bud the Chud" (1989).

Encore heureux, on a droit a la director's cut sur le DVD Neo (duree 96 minutes).
What the fuck did I do ?
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Aaahhh... exact, j'avais pas remarqué, au temps pour moi.
Va falloir que je me procure ce DVD, car j'avais bien aimé le film dans sa version de 88 mins, ce sera donc comme une rédecouverte. En fait, je me gourre peut-être, mais j'ai bien l'impression que tout le monde avait aimé ce film, en tout cas, ceux que je connais. On était peut-être moins sensibles à ce qu'on appelle, de nos jours, des "longueurs", je ne sais pas. Sans doute, puisque je lis souvent des commentaires de cinéphiles qui trouvent les films de la Hammer "bavards", ce qui n'a jamais été le cas en ce qui me concerne, lorsque je les avais vus lors de leur sortie.
Qu'est-ce que çà va être dans 20 ans, avec ces mômes qui ne tiennent plus en place de nos jours, et qui commencent à trépigner dès qu'ils entendent une phrase de plus de six mots
Va falloir que je me procure ce DVD, car j'avais bien aimé le film dans sa version de 88 mins, ce sera donc comme une rédecouverte. En fait, je me gourre peut-être, mais j'ai bien l'impression que tout le monde avait aimé ce film, en tout cas, ceux que je connais. On était peut-être moins sensibles à ce qu'on appelle, de nos jours, des "longueurs", je ne sais pas. Sans doute, puisque je lis souvent des commentaires de cinéphiles qui trouvent les films de la Hammer "bavards", ce qui n'a jamais été le cas en ce qui me concerne, lorsque je les avais vus lors de leur sortie.
Qu'est-ce que çà va être dans 20 ans, avec ces mômes qui ne tiennent plus en place de nos jours, et qui commencent à trépigner dès qu'ils entendent une phrase de plus de six mots

Hum...
Tres honnetement le fait de trouver des "longueurs" a C.H.U.D ne me parait pas venir d'un changement de generation, mais plutot de la qualité intrinseque du film: comparé à de nombreuses oeuvres de la meme epoque, le film de Douglas Cheek ne peut pretendre, tout au plus, qu'a un statut anecdotique: son scenario est des plus classiques mais la mise en scene est d'un basique... le realisateur ne sait jamais que faire avec ses effets speciaux, il tente tout au long de sa narration de se depetrer de la suggestion et du jeu du montré/caché, dont visiblement les arcanes lui paraissent bien impenetrables.
Vraiment, au niveau du scenario, pourquoi pas: j'aime les films solides avec un propos simpliste, finalement çà donne souvent des oeuvres problematiques, puisque leur mise en scene depasse leur ecriture, je pense par exemple au "Body Snatchers" de Siegel dont on ne sait, finalement, apres de tels images, s'il est anti-rouge ou anti-chasse aux sorcieres... Le ctoé basique devient fascinant. Dans C.H.U.D c'est un simple argument, que bien sur on retient, avec quelques images, mais pour leur mauvais gout.
Il y aurait un beau film a faire sur une sub-humanité vivant en parallele dans les bas fonds, le theme est evocateur... Mais helas guere exploité dans ce long metrage.
Tres honnetement le fait de trouver des "longueurs" a C.H.U.D ne me parait pas venir d'un changement de generation, mais plutot de la qualité intrinseque du film: comparé à de nombreuses oeuvres de la meme epoque, le film de Douglas Cheek ne peut pretendre, tout au plus, qu'a un statut anecdotique: son scenario est des plus classiques mais la mise en scene est d'un basique... le realisateur ne sait jamais que faire avec ses effets speciaux, il tente tout au long de sa narration de se depetrer de la suggestion et du jeu du montré/caché, dont visiblement les arcanes lui paraissent bien impenetrables.
Vraiment, au niveau du scenario, pourquoi pas: j'aime les films solides avec un propos simpliste, finalement çà donne souvent des oeuvres problematiques, puisque leur mise en scene depasse leur ecriture, je pense par exemple au "Body Snatchers" de Siegel dont on ne sait, finalement, apres de tels images, s'il est anti-rouge ou anti-chasse aux sorcieres... Le ctoé basique devient fascinant. Dans C.H.U.D c'est un simple argument, que bien sur on retient, avec quelques images, mais pour leur mauvais gout.
Il y aurait un beau film a faire sur une sub-humanité vivant en parallele dans les bas fonds, le theme est evocateur... Mais helas guere exploité dans ce long metrage.
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Un des rares films d’horreur atmosphérique de cette période, que j’ai découvert sensiblement en même temps que Wolfen et pour lequel j’ai développé la même passion. Revus récemment j’ai trouvé que C.H.U.D. avait mieux vieilli, la thématique reste moderne et Douglas Cheek a réussi à lui conférer une identité propre de part cette ambiance glauque dans les égouts new yorkais poisseux, où les clochards se mélangent aux mutants... Une vraie réussite qui a marqué toute une génération.
Man-eater
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Re: C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
Face a une epidemie de disparitions autour d’un quartier de New-York, un chef de police (dont l’epouse a disparu), un reporter free-lance, un photographe de mode(!) et un homme tenant un mission pour les desherites decident de mener leurs enquetes separemment et finissent par arriver a la meme conclusion; que quelque-chose d’”inhumain” rode sous les rues de la ville, voire a déjà commence a remonter a la surface…
Douglas Cheek, realisateur de C.H.U.D. n’a pas vraiment ete prolifique, au point de n’avoir a son palmares de realisation pour le cinema que ce seul CHUD, ses autres realisations s’etant limites a la television (Vegetable Soup TV (1976) et Empires: Peter and Paul and the Christian Revolution TV (2003) ). En fait, le veritable métier de Cheek est celui d’editeur, et ce, quasi-exclusivement sur des documentaires.
Pour son premier et (a ce jour, donc) unique essai, l’on ne peut que constater qu’il maitrise avec brio l’ensemble des parametres de sa production; mise en scene, interpretes et montage (bien sur).
D’un point de vue recit, CHUD est essentiellement du “vieux” presente sous une forme “neuve”. En effet, difficile de ne pas penser a des “quickies” produits par les grands studios et destines aux drive-ins pendant les annees 50s (The Beast from 20,000 Fathoms (1953), Them! (1954) ), voire aux series Z (de par les couts de productions) des petits studios qui lacherent une ribambelle de monstres radoactifs (ou non) et en tous genres (l’on pensera surtout a Roger Corman sur ce creneau—Day the World ended (1955) ).
A l’epoque, les monstres representaient les inquietudes (legitimes) quant a l’entrée du monde dans une ere “atomique”, et seuls les “sages” scientifiques et la “bienveillante” armee veillerent au grain…
Mais en 1984, l’epoque n’est decidemment plus la meme; les monstres ne sont maintenant plus que des victimes, la science a cafouille et cherche a noyer le poisson, tandis que l’armee (ou ici la police) est mise sur la touche, donc quelque part “complice”.
Plus que la peur de l’avenir dans les annees 50s, le film parle d’exclusion, de laisses-pour-comptes (du reve americain), de decheance sociale et decadence urbaine. On est vraiment loin des egouts qui respiraient la proprete de Them! (1954).
Dans CHUD, le niveau au-dessus de la rue semble a peine moins crapoteux que l’en-dessous. Les dechets de consommation sont ramasses et jetes dans des bennes a ordures en surface, tandis que les “dechets humains” preferent se cacher dans les sous-sols dans la solitude de la crasse (ou inversement).
A l’arrivee, tant les films a “monstres” des annees 50s que CHUD sont des images de leur temps et des miroirs des angoisses du moments. Bizarrement, a part quelques metrages a la limite de l’underground (Street Trash (1987), CHUD (1985), Basket Case (1982) ), le cinema fantastique des annees 80s n’a pas vraiment essaye de capturer sur celluloide l’aspect crapoteux de cette ere-la.
Au-dela de l’horreur, ce n’etait vraiment pas glamour, certes, mais ces oeilleres paraissent neanmoins etonnant de la part d’un cinema qui se veut essentiellement sans “tabous”. Le cinema fantastique laissa ainsi le champ libre aux thrillers urbains (parfois teintes de vigilantism—ou theorie de l’auto-defense) pour immortaliser des instantanes de l’epoque (Death Wish (1974), Vice Squad (1982), Night of the Juggler (1980) ).
A cet exercice-la, le film de Cheek represente donc une incursion tres rare du fantastique dans le social de l’epoque, une incursion tres bien maitrisee tant dans la mise en image que dans le recit.
Au niveau du scenario, il faut noter la participation de Daniel Stern et Christopher Curry—tous deux en tete d’affiche(!) et dont le scenario aurait ete—contre leur gre—tres remanie, sur quoi ils l’auraient a leur tour re-remanie(!). Quoiqu’il en soit, le scripte final parvient a injecter de nombreuses thematiques tant dramatiques que sociales et est des plus satisfaisants, meme si la multiplicite des personnages tend un peu a mettre l’intrigue sur des rails paralleles parfois peu interessants (le couple et sa grossesse ou l’enquete parallele du reporter free-lance), rails parfois estampilles TRES (trop) serie B.
Cote casting; ce dernier est sans probleme domine par Curry (F/X (1986), Last Exit to Brooklyn (1989), Starship Trooper (1997) et Stern (Blue Thunder (1983), The Milano Beanfield War (1988), Leviathan (1989) ) qui livrent de superbes performances.
L’un dans l’autre, sans doute prevu comme une petite production, a l’arrivee un film qui brasse des thematiques ambitieuses, servies par des acteurs tres impliques et un realisateur qui—deja—laisse jouer son cote “documentaliste”, le tout resultant en une sympathique et tres chaudement recommandee serie B.
C.H.U.D.: 4 / 5
Douglas Cheek, realisateur de C.H.U.D. n’a pas vraiment ete prolifique, au point de n’avoir a son palmares de realisation pour le cinema que ce seul CHUD, ses autres realisations s’etant limites a la television (Vegetable Soup TV (1976) et Empires: Peter and Paul and the Christian Revolution TV (2003) ). En fait, le veritable métier de Cheek est celui d’editeur, et ce, quasi-exclusivement sur des documentaires.
Pour son premier et (a ce jour, donc) unique essai, l’on ne peut que constater qu’il maitrise avec brio l’ensemble des parametres de sa production; mise en scene, interpretes et montage (bien sur).
D’un point de vue recit, CHUD est essentiellement du “vieux” presente sous une forme “neuve”. En effet, difficile de ne pas penser a des “quickies” produits par les grands studios et destines aux drive-ins pendant les annees 50s (The Beast from 20,000 Fathoms (1953), Them! (1954) ), voire aux series Z (de par les couts de productions) des petits studios qui lacherent une ribambelle de monstres radoactifs (ou non) et en tous genres (l’on pensera surtout a Roger Corman sur ce creneau—Day the World ended (1955) ).
A l’epoque, les monstres representaient les inquietudes (legitimes) quant a l’entrée du monde dans une ere “atomique”, et seuls les “sages” scientifiques et la “bienveillante” armee veillerent au grain…
Mais en 1984, l’epoque n’est decidemment plus la meme; les monstres ne sont maintenant plus que des victimes, la science a cafouille et cherche a noyer le poisson, tandis que l’armee (ou ici la police) est mise sur la touche, donc quelque part “complice”.
Plus que la peur de l’avenir dans les annees 50s, le film parle d’exclusion, de laisses-pour-comptes (du reve americain), de decheance sociale et decadence urbaine. On est vraiment loin des egouts qui respiraient la proprete de Them! (1954).
Dans CHUD, le niveau au-dessus de la rue semble a peine moins crapoteux que l’en-dessous. Les dechets de consommation sont ramasses et jetes dans des bennes a ordures en surface, tandis que les “dechets humains” preferent se cacher dans les sous-sols dans la solitude de la crasse (ou inversement).
A l’arrivee, tant les films a “monstres” des annees 50s que CHUD sont des images de leur temps et des miroirs des angoisses du moments. Bizarrement, a part quelques metrages a la limite de l’underground (Street Trash (1987), CHUD (1985), Basket Case (1982) ), le cinema fantastique des annees 80s n’a pas vraiment essaye de capturer sur celluloide l’aspect crapoteux de cette ere-la.
Au-dela de l’horreur, ce n’etait vraiment pas glamour, certes, mais ces oeilleres paraissent neanmoins etonnant de la part d’un cinema qui se veut essentiellement sans “tabous”. Le cinema fantastique laissa ainsi le champ libre aux thrillers urbains (parfois teintes de vigilantism—ou theorie de l’auto-defense) pour immortaliser des instantanes de l’epoque (Death Wish (1974), Vice Squad (1982), Night of the Juggler (1980) ).
A cet exercice-la, le film de Cheek represente donc une incursion tres rare du fantastique dans le social de l’epoque, une incursion tres bien maitrisee tant dans la mise en image que dans le recit.
Au niveau du scenario, il faut noter la participation de Daniel Stern et Christopher Curry—tous deux en tete d’affiche(!) et dont le scenario aurait ete—contre leur gre—tres remanie, sur quoi ils l’auraient a leur tour re-remanie(!). Quoiqu’il en soit, le scripte final parvient a injecter de nombreuses thematiques tant dramatiques que sociales et est des plus satisfaisants, meme si la multiplicite des personnages tend un peu a mettre l’intrigue sur des rails paralleles parfois peu interessants (le couple et sa grossesse ou l’enquete parallele du reporter free-lance), rails parfois estampilles TRES (trop) serie B.
Cote casting; ce dernier est sans probleme domine par Curry (F/X (1986), Last Exit to Brooklyn (1989), Starship Trooper (1997) et Stern (Blue Thunder (1983), The Milano Beanfield War (1988), Leviathan (1989) ) qui livrent de superbes performances.
L’un dans l’autre, sans doute prevu comme une petite production, a l’arrivee un film qui brasse des thematiques ambitieuses, servies par des acteurs tres impliques et un realisateur qui—deja—laisse jouer son cote “documentaliste”, le tout resultant en une sympathique et tres chaudement recommandee serie B.
C.H.U.D.: 4 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
Ed French (le créateur des effets spéciaux) était interviewé dans un ancien Mad Movies (le 30) . On pouvait voir des clichés hallucinants du repère des clochards avec son lot de cadavres entamés! Dommage qu'on voit rien sur le DVD.
Visitez le site www.jaws-3d.com !
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Re: C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
Ca depend de la version qu'on regarde. La version (anglophone) que je viens de voir montre effectivement Daniel Stern et John Heard rentrer dans le repaire d'un clode (de leur connaissance--et qui maintenant "a les crocs") et le coin pullule de maccabbes entames. La camera fait un panorama et il y a des restes de repas un peu partout...Je pourrais pas dire a quelle version DVD ca correspond par contre...
A vrai dire, il me semble que la scene (la visite chez le clodo) etait dans la version TV francaise de l'epoque non? A moins qu'elle n'etait raccourcie...(Le panorama n'y est peut-etre pas...)
D'apres la Devil-critique de Manolito, les versions "officielles" sont nombreuses et la version francaise (voire europeenne) est la plus courte...Sans compter que certaines scenes n'ont jamais ete utilisees dans aucun montage et sont devenues inutilisables en attendant...

A vrai dire, il me semble que la scene (la visite chez le clodo) etait dans la version TV francaise de l'epoque non? A moins qu'elle n'etait raccourcie...(Le panorama n'y est peut-etre pas...)
D'apres la Devil-critique de Manolito, les versions "officielles" sont nombreuses et la version francaise (voire europeenne) est la plus courte...Sans compter que certaines scenes n'ont jamais ete utilisees dans aucun montage et sont devenues inutilisables en attendant...

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
Oui, la scène est bien dans un des montages du DVD z2 mais rien de comparable avec les superbes photos de presse du Mad Movies!!! 

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Re: C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
Un scan? 

"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
Marc 8:36
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Re: C.H.U.D. - Douglas Cheek - 1984
Si je descends au garage et que je remets la main dessus, je vous en fait un.
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