Espions sur la Tamise - 1944 - Fritz Lang

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Manolito
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Espions sur la Tamise - 1944 - Fritz Lang

Message par Manolito »

Titre original : Ministry of Fear

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En Grande-Bretagne, en 1944... Un homme, Stephen Neale, sort de l'asile pour fous après un long séjour. La première chose qu'il fait après avoir recouvrer sa liberté, c'est de se rendre dans une fête de patronnage. Il y gagne un gateau grâce à l'aide providentielle d'une étrange bohémienne. Mais il y a méprise. Ce gateau, qui contient un microfilm caché, aurait du être remis à un espion agissant pour un réseau nazi, et non à Stephen Neale...

Déjà bien installé à Hollywood depuis 5 ans, Fritz Lang donne ici dans l'espionnage, genre qu'il a déjà abordé quand il était en Allemagne ("Les espions", "La femme dans la lune") et dans lequel il paraît à l'aise. Organisations secrètes, ville inquiétante, assassins... Tout est en place, sur un scénario basé sur une méprise, laquelle n'est pas sans rappeler certains Hitchcock anglais (Une femme disparaît, L'homme qui en savait trop). Toujours dans les rapprochements avec Hitchcock, il y un humour assez léger qui est distillé ici ou la, et ce malgré une toile de fond assez sombre : le Londres de la seconde guerre mondiale, un tas de ruines constamment bombardé. C'est mis en scène avec assurance, bien joué, remarquablement photographié en noir et blanc, mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre. Un bon petit divertissement hollywoodien...

Vu suir Ciné Polar en 1.33, VOSTF mono, noir et blanc dans une bonne copie. On peut chipoter pour de très légers problèmes de compression et de définition dans certains plans sombres ou embrumés. Mais pour un film totalement inédit en DVD partout dans le monde, on ne va pas faire la fine bouche !
Julien Davenne
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Message par Julien Davenne »

J'ai bien apprécié. Malgré son scénario plutot faible, c'est effectivement très divertissant et bourré de trouvailles niveau mise en scène assez réjouissantes. Lang est toujours aussi à l'aise pour jouer sur ce que le spectateur ne voit pas, et d'un point de vue stylistique les passages qui exploitent l'obscurité à l'écran sont très inventifs. Je note aussi que le premier quart d'heure absurde et quelque peu surréaliste est un vrai bonheur, d'une grande liberté. J'ai pas mal pensé à Hitchcock itou.

Je me dis aussi que décidemment, j'apprécie beaucoup Ray Milland.
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