The Flesh and the Fiends [L'Impasse aux violences] 1959
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- Messages : 112
- Enregistré le : lun. sept. 26, 2005 4:19 pm
The Flesh and the Fiends [L'Impasse aux violences] 1959
La copie anglaise certifiée B.B.F.C. de THE FLESH AND THE FIENDS [L'Impasse aux violences] (G.B. 1959) de John Gilling, produit par Robert S. Baker et Monty N. Berman, qui était ce soir télédiffusée par CinéClassic était en bon état, et sa numérisation admirable. Mais elle est, comme le sont souvent les copies britanniques, censurée et, par conséquent... lacunaire.
Il manque un plan d'ensemble ou de demi-ensemble très bref montrant une fille à demi-nue lorsque la porte s'ouvre sur l'orgie qui se tient sous l'appartement de Mary.
Il manque également un plan macabre du visage grimaçant de George Rose pendant qu'il est pendu ou juste après qu'il ait été pendu.
Il manque peut-être un plan ou deux au supplice infligé à Donald Pleasence car la scène m'a semblé plus courte que dans mon souvenir, mais je dois vérifier.
C'est assez simple d'en avoir confirmatoin car ces plans sont visibles, je crois, sur la copie française magnétisée en VHS Secam par American Vidéo, d'ailleurs au format respectée (peut-être un petit peu moins respecté cependant par comparaison avec l'admirable master télédiffusé en ce moment) et en VF d'époque, excellente évidemment.
Cette télédiffusion sur CinécinémaClassic a cependant le mérite de nous faire entendre la bande-sonore VOSTF très étonnante, en raison de l'accent écossais très travaillé par certains des comédiens comme la très érotique Billie Whitelaw, le démentiel George Rose et même Donald Pleasence, qui trouvent ici tous trois leurs meilleurs rôles. Pleasence notamment est tout à fait hallucinant et très inquiétant. Peter Cushing, en revanche, parle un anglais sans aucun accent écossais, et il n'est pas le seul.
PS : je dois ajouter que le titre d'exploitation français n'est pas "L'Impasse des violences" comme l'écrit fautivement IMDB mais "L'Impasse aux violences". Et que la date de 1960 donnée par le même site concerne uniquement la distribution américaine du film.
Il manque un plan d'ensemble ou de demi-ensemble très bref montrant une fille à demi-nue lorsque la porte s'ouvre sur l'orgie qui se tient sous l'appartement de Mary.
Il manque également un plan macabre du visage grimaçant de George Rose pendant qu'il est pendu ou juste après qu'il ait été pendu.
Il manque peut-être un plan ou deux au supplice infligé à Donald Pleasence car la scène m'a semblé plus courte que dans mon souvenir, mais je dois vérifier.
C'est assez simple d'en avoir confirmatoin car ces plans sont visibles, je crois, sur la copie française magnétisée en VHS Secam par American Vidéo, d'ailleurs au format respectée (peut-être un petit peu moins respecté cependant par comparaison avec l'admirable master télédiffusé en ce moment) et en VF d'époque, excellente évidemment.
Cette télédiffusion sur CinécinémaClassic a cependant le mérite de nous faire entendre la bande-sonore VOSTF très étonnante, en raison de l'accent écossais très travaillé par certains des comédiens comme la très érotique Billie Whitelaw, le démentiel George Rose et même Donald Pleasence, qui trouvent ici tous trois leurs meilleurs rôles. Pleasence notamment est tout à fait hallucinant et très inquiétant. Peter Cushing, en revanche, parle un anglais sans aucun accent écossais, et il n'est pas le seul.
PS : je dois ajouter que le titre d'exploitation français n'est pas "L'Impasse des violences" comme l'écrit fautivement IMDB mais "L'Impasse aux violences". Et que la date de 1960 donnée par le même site concerne uniquement la distribution américaine du film.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere"
IMDB recense les différences entre la version anglaise (celle passée sur le câble, apparemment) et la version export, plus complète et déshabillé. Le DVD américain Image contient les dexu montages :
"In a tavern scene with Burke and Hare, a female extra allows her blouse to slip revealing her breasts while B&H are talking (in the UK print the blouse doesn't slip)
When Billie Whitelaw takes John Cairney up to her room she has a brief conversation at the foot of the stairs with a woman by an open door. In the UK print this woman is clothed - In the continental print her breasts are exposed.
The murder of the old woman is slightly differently edited and more explicit in the Continental print (additional close-ups of her being smothered by Hare's hand).
When Cairney goes into the brothel and confronts Whitelaw various of the extras are topless in the continental version (but clothed in the UK print). The Continental print also features a couple of unique shots preceding this of topless revelry.
The murder of Daft Jamie is slightly extended and more violent
The Continental version has a close-up of Burke's face when he is hanged which is missing from the UK print (presumably a BBFC cut)."
"In a tavern scene with Burke and Hare, a female extra allows her blouse to slip revealing her breasts while B&H are talking (in the UK print the blouse doesn't slip)
When Billie Whitelaw takes John Cairney up to her room she has a brief conversation at the foot of the stairs with a woman by an open door. In the UK print this woman is clothed - In the continental print her breasts are exposed.
The murder of the old woman is slightly differently edited and more explicit in the Continental print (additional close-ups of her being smothered by Hare's hand).
When Cairney goes into the brothel and confronts Whitelaw various of the extras are topless in the continental version (but clothed in the UK print). The Continental print also features a couple of unique shots preceding this of topless revelry.
The murder of Daft Jamie is slightly extended and more violent
The Continental version has a close-up of Burke's face when he is hanged which is missing from the UK print (presumably a BBFC cut)."
-
- Messages : 290
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 11:28 am
- Localisation : Hill House
- Contact :
-
- Messages : 1849
- Enregistré le : mer. juil. 07, 2004 11:31 am
L'affaire Burke et Hare a en effet inspiré plusieurs pièces de théâtre et films ou téléfilms (dont "The Anatomist", avec Michael Ripper), mais la version de John Gilling est surtout le remake du film "The Greed of William Hart" (Oswald Mitchell, GB 1948) dont Gilling était déjà le scénariste, et l'assistant-réalisateur ! Tod Slaughter et Henry Oscar ("Les maîtresses de Dracula") y tenaient les rôles tenus ici par Donald Pleasence (avec un e !) et George Rose, Arnold Bell tenant celui repris par Peter Cushing.
Pour revenir aux deux versions, on peut en effet considérer comme des "coupures" les scènes de meurtres ou la scène de pendaison, écourtées dans la version anglaise, mais les scènes "déshabillées" ne sont pas coupées dans la version anglaise, elles sont remplacées par des scènes habillées qui (évidemment) ne figurent pas dans la version européenne, donc il s'agit ici de scènes tournées deux fois et non de coupures...
Pour revenir aux deux versions, on peut en effet considérer comme des "coupures" les scènes de meurtres ou la scène de pendaison, écourtées dans la version anglaise, mais les scènes "déshabillées" ne sont pas coupées dans la version anglaise, elles sont remplacées par des scènes habillées qui (évidemment) ne figurent pas dans la version européenne, donc il s'agit ici de scènes tournées deux fois et non de coupures...
-
- Messages : 112
- Enregistré le : lun. sept. 26, 2005 4:19 pm
Excellente et très utile mise au point historique : merci !fantomas 2 a écrit :L'affaire Burke et Hare a en effet inspiré plusieurs pièces de théâtre et films ou téléfilms (dont "The Anatomist", avec Michael Ripper), mais la version de John Gilling est surtout le remake du film "The Greed of William Hart" (Oswald Mitchell, GB 1948) dont Gilling était déjà le scénariste, et l'assistant-réalisateur ! Tod Slaughter et Henry Oscar ("Les maîtresses de Dracula") y tenaient les rôles tenus ici par Donald Pleasence (avec un e !) et George Rose, Arnold Bell tenant celui repris par Peter Cushing.
Pour revenir aux deux versions, on peut en effet considérer comme des "coupures" les scènes de meurtres ou la scène de pendaison, écourtées dans la version anglaise, mais les scènes "déshabillées" ne sont pas coupées dans la version anglaise, elles sont remplacées par des scènes habillées qui (évidemment) ne figurent pas dans la version européenne, donc il s'agit ici de scènes tournées deux fois et non de coupures...
J'en avais moi-même rédigé une (plus générale et moins centrée sur le film de Gilling) en introduction à mon test de RECUPERATEUR DE CADAVRES de Wise paru sur http://www.ecranlarge.com : je citais un film de Vernon Sewell très mal connu en France, notamment.
Ah Daniel Frenette, le fondateur de http://www.thehammercollection.net me posait la question concernant le DVD Image : vous y avez également parfaitement répondu ici.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere"
-
- DeVilDead Team
- Messages : 12859
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 8:18 am
- Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges
Je remonte ce thread car, pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, ZombiGirl nous propose une chronique du disque français sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1576
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1576
-
- Messages : 1849
- Enregistré le : mer. juil. 07, 2004 11:31 am
Selon Alain Petit, le DVD Image, qui présentait les deux versions du film, était légèrement coupé, même dans la version "continentale", d'un plan de Billie Whitelaw à la morgue, lorsqu'elle est reconnue par son amoureux; sa poitrine était dénudée. Pour de mystérieuses raisons, ce plan, jadis vu en France, ce figure plus dans la version continentale (et encore moins dans la version britannique, évidemment).
-
- Messages : 13095
- Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
- Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16
Re: The Flesh and the Fiends [L'Impasse aux violences] 1959
Revu hier ce film que j'avais déjà visionné il y a quelques temps mais que j'avais totalement oublié, pour une raison qui m'échappe vu la très grande qualité du film.
"L'impasse aux violences" est un film il me semble assez réputé pour sa violence. Bien que le film soit assez dur, j'avoue que ce sont plutôt les quelques plans de femmes aux seins nues qui m'ont surpris dans une production anglaise de cette époque.
La Hammer mettra bien 10 ans de plus pour se permettre se genre de fantaisies !
J'avoue également que la morale finale ud film, avec un Peter Cushing certes sujet au remords, mais sortant finalement triomphant de toute cette affaire et un peu vite absous, m'a laissé un peu perplexe !
Sinon, excellent film comme je l'ai dis, avec un Donald Pleasence a interprétation parfosi particulièrement intense !
"L'impasse aux violences" est un film il me semble assez réputé pour sa violence. Bien que le film soit assez dur, j'avoue que ce sont plutôt les quelques plans de femmes aux seins nues qui m'ont surpris dans une production anglaise de cette époque.
La Hammer mettra bien 10 ans de plus pour se permettre se genre de fantaisies !

J'avoue également que la morale finale ud film, avec un Peter Cushing certes sujet au remords, mais sortant finalement triomphant de toute cette affaire et un peu vite absous, m'a laissé un peu perplexe !
Sinon, excellent film comme je l'ai dis, avec un Donald Pleasence a interprétation parfosi particulièrement intense !

-
- Messages : 714
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 11:29 am
- Localisation : A Sierre, en Suisse. Dingue non ?
Re: The Flesh and the Fiends [L'Impasse aux violences] 1959
Vu sur le DVD édité dans "l'Horrible Collection" et, oh miracle, la copie proposée est anamorphique. Malheureusement, après lecture de ce post, le film est bien présenté dans sa version anglaise, donc sans les nombreux plans de seins nus.
Je suis très étonné de l'ambiance crue et malsaine qui se dégage du film. Les oeuvres de la Hammer de la même époque semblent bien sages en comparaison. Peter Cushing est impeccable mais c'est surtout l'interprétation de Donald Pleasance et de George Rose qui m'a impressionné : deux fripouilles sans le moindre scrupule, prêt à tout pour un peu d'argent.
Un excellent métrage, qui plus de 50 ans après sa réalisation, a réussi à me mettre mal à l'aise !
Je suis très étonné de l'ambiance crue et malsaine qui se dégage du film. Les oeuvres de la Hammer de la même époque semblent bien sages en comparaison. Peter Cushing est impeccable mais c'est surtout l'interprétation de Donald Pleasance et de George Rose qui m'a impressionné : deux fripouilles sans le moindre scrupule, prêt à tout pour un peu d'argent.
Un excellent métrage, qui plus de 50 ans après sa réalisation, a réussi à me mettre mal à l'aise !
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
Network, 1976, Sidney Lumet