
Oliver Greening, aspirant acteur, veuf et père d'une petite fille, est contraint de faire le cocher pour les touristes de central park afin de joindre les deux bouts. Sa fille fait la connaissance d'un étrange personnage, une "fée" capable d'exaucer les voeux et qui a la particularité d'être un homme !

"La guerre des fées" est apparemment le film qui a clos la filmographie cinéma de Michael Ritchie, metteur en scène réputé des années 70-80 (Votez McKay, L'île sanglante, Fletch aux trousses, Golden Child...) qui subit un net déclin de renommée au cours des années 90.
Ici, il se trouve aux commandes d'une grosse production familliale très conventionnelle, comme on en voit beaucoup à Hollywood, en particulier au moment des fêtes. Famille traversant une période de contrariété, ennuis s'accumulant et happy end de rigueur qui n'étonnera personne...
"La guerre des fées" peut se prévaloir d'une distribution hétéroclite. Déjà, elle est malheureusement dominée par le très limité Martin Short, interprétant un personnage de magicien geignard et gaffeur très rapidement énervant. Mieux choisie est Kathleen Turner en grande méchante excentrique, sorcière cabotine, rôle qui lui va à merveille et dans lequel elle excelle. A ses côtés, on retrouve Amanda Plummer, interprète de sa complice (une chienne transformée en humaine, avec tous les gags "hilarants" et surtout très faciles que cela implique)...
"La guerre des fées" n'est certes pas ce qui se fait de pire dans une catégorie peuplée de "Garfield 2" et autres "Fils du Mask". Il tire sa petite épingle du jeu notamment grâce à Kathleen Turner, mais aussi grâce à une ambiance new yorkaise sympathique et charmante, entre central park et broadway ; et puis on apprécie quelques gags amusants et inattendus, comme celui du rabbin géant.
Il n'en reste pas moins qu'on suit cette histoire de gentils magiciens d'un oeil trop souvent indifférent, face à des péripéties sans surprise formant un tout au fond plutôt dispensable.
"La guerre des fées" existe en dvd zone 1 et zone 2 (mais pas en France), chez Universal, dans des éditions "catalogue" sans traits distinctifs particuliers. En France, il est sorti en VHS et il passe ces temps-ci sur scifi channel, en VM anglaise stéréo, au format 1.85 respecté ; mais affligé d'un générique de fin en accéléré et criblé de bandeaux publicitaires !
