The Return - Asif Kapadia (2006)

[Superwonderscope]

[
SPOILER
est-ce que c'est la gamine qui a survécu ou la femme (son âme disons) finalement ? Ou est-ce qu'elles co-habitent toutes deux dans le corps de SMG (toujours aussi mimi, faut reconnaître) ? Moi je veux savoir !!! FIN SPOILER.

Réponse avec des SPOILERS !


Je pense qu'Il s'agit de la solution n° 2. Le film reprend ainsi la théorie développée dans le AUDREY ROSE de Robert Wise, jusqu'à son thème principal -accident-transfert d'esprit d'un corps à un autre,etc-

END SPOILERS

[manuma]

Un petit film sans surprise mais plutôt correct, qui a au moins le bon goût d'afficher clairement de modestes ambitions. Ca ne dure pas des plombes, on n'essaye pas de nous en mettre plein la vue, l'intrigue et son développement sont certes très classiques mais c'est bien écrit et la tristounette ambiance rurale dans laquelle baigne cette histoire donne un jolie cachet à l'ensemble. La mise en image, à la mode revival seventies bien dans le vent actuellement, est efficace et soignée. Un petit regret concernant l'interprétation : Sam Shepard - de loin le meilleur acteur présent ici - a un temps de présence très limité à l'écran.

[Superwonderscope]

le distributeur UGC Ph, ne sachant visiblement pas trop quoi faire du film, le balance n'importe comment sur les écrans français ce 26/12/2007. Pas ou peu de publicité pour vainement tenter de surfer sur les vacances scolaires? En tous cas, ça sent le sapin d'ici deux semaines... il y a fort à parier que le film ne sera plus à l'affiche le 9 janvier... Ce qui est toutefois dommage, The return n'étant pas dénué d'intérêt...

[mercredi]

The return n'étant pas dénué d'intérêt...

Je n'en ai personnellement trouvé aucun. Mal ficelé, un scénario abscons du début à la fin Inapte à générer quelque tension (ce qui constitue un comble au regard du genre), le cinéaste exploite le cliché sans jamais se l'approprier. Une interprétation tout juste correcte et une image désaturée (esthétique à la mode mais absolument pas justifiée ici) "achèveront" définitivement l'amateur de ghost stories.

[Manolito]

Une vraie mise en scène, une volonté de faire du fantastique classique mais adulte, certes... Les intentions ne sont pas mauvaises... Mais malheureusement, la maigreur du propos, l'absence de progression et de révélations pendant une bonne heure de métrage, et surtout un manque de tension regrettable font de ce "The Return" un ratage assez soporifique. Et c'est dommage, parce qu'il y a une vraie ambiance à côté de cela... Mais il y a de trop gros soucis au niveau de l'écriture.

[niko13]

Decouvert hier soir sur le DVD Z2 UK (sans bonus, tout nu, le DVD, pas moi)

Et ma foi, c'est plutot une agreable surprise.
Malheureusement vendu comme un "The Grudge 32-le retour de la vengeance du gamin et du chat", ce film se revele finalement tout autre.
Film vaguement fantastique, sans fantomes chevelus ou petit gamin planque dans un placard, "The Return" distille avant tout une ambiance onirique assez oppressante, grace a une realisation tres efficace et une photo assez travaillee qui met en valeur des decors bien poisseux qui aident a creer une atmosphere pesante (ah ca, si vous voulez du trou perdu au fin fond du Texas profond, vous allez etre servis ).

Si le film parait effectivement un chouilla confus (mais pas abscon !! ) pendant une bonne partie du metrage, et meme si le denouement est assez convenu tout compte fait, au final on se laisse emporter facilement par cette atmosphere oppressante qui assaille l'heroine.
[SPOILER un petit peu]SWS evoque avec raison l'excellent "Audrey Rose" et c'est tout a fait le cas, meme si "The Return" est bien moins flippant et poignant que le film de Wise.[/SPOILER]

Bref, un film fantastique tres bien fait et plutot sympathique qui, a defaut d'etre vraiment incontournable, se revele plutot attachant.
Et Sarah Michelle Gellar est toujours aussi mimi, meme quand elle s'en donne pas la peine.

[mercredi]

Et Sarah Michelle Gellar est toujours aussi mimi, meme quand elle s'en donne pas la peine.

Quand une simple phrase de clôture explique l'indulgence du spectateur... mâle
Ceci dit, ces quelques commentaires donnent envie de revoir le film (en son temps).

[niko13]

Et Sarah Michelle Gellar est toujours aussi mimi, meme quand elle s'en donne pas la peine.

Quand une simple phrase de clôture explique l'indulgence du spectateur... mâle
Ceci dit, ces quelques commentaires donnent envie de revoir le film (en son temps).

Damned, je suis demasque !!

[Superwonderscope]

le film arrive en Blu ray US :

http://www.devildead.com/covers.php3?cv ... lmsID=8040

[comte vonkrolock]

Un excellent film de fantômes doublé d'un excellent film avec Sarah Michelle Gellar. De plus Asif Kapadia nous montre un Texas rurale très loin des clichés habituel américains. Une très bonne surprise pour ma part. A voir et revoir ce qui est plutôt rare de nos jours

[comte vonkrolock]

Revu se très bon thriller qui lorgne du coté fantastique, qui finalement est loin d'être un film de fantôme lambda de plus, même s'il en effet il raconte un peu toujours la même histoire qu'ont pouvait trouver en salle ou bien en DTV dans cette période. Un thriller angoissant qui cherchais à marquer sa différence par rapport au tous venant en travaillant sa mise en scène et le lieux ou se déroule ces événements.

Sarah Michael Gear y trouve là l'un de ces meilleurs rôle, si ce n'est le meilleur lorsqu'ont y regarde de près sa carrière et pour cela elle sera bien épaulé, et se même si Sam Shepard na droit qu'a quelques scènes, des scènes qui se révèle parmi les plus importante du métrage.

Une ambiance sombre qui fonctionne, et qui joue sur cette excellente photo dont parle Niko 13 plus haut dans sa critique, on se croirait presque dans un de ces vieux films en noirs et blanc. Mais nan, il se rapproche plus de se qu'avait fait Gore Verbinski sur le très bon remake de The Rings. La peur étant distillé à travers le personnage de Sarah Michael Gear, qui revit un drame a la manière de se qui arrivait à Annette Bening dans le In Dreams (Premonition) de Neil Jordan, une sorte de cauchemar les yeux ouverts.

Je n'est rien trouvé d'inutile dans se métrage, rien qui ne viennent pas participé à plonger son spectateur dans la crasse et la noirceurs qui tapisse se petit bout de Texas. La musique de Dario Marianelli accompagne efficacement cette histoire particulièrement touchante et qui trouve son point d'orgue sur la fin. Une belle séquence qui boucle le film de manière logique.