bof... tout a été dit au dessus ! un toute petite série b chiante, plate, sans energie... reste une toute petite ambiance qui permet de rester eveillé ainsi qu'une très belle affiche.
je l'avais enregistré y'a environ 3 ans lors de son passage sur TCM. très belle copie il me semble. si je me souviens bien pas de sigle -12 mais le logo TCM en haut de l'écran !
Pas revu depuis sa diffusion sur M6 en 1987 ou 88. Je me souviens juste que ça m'avait quand même fait un peu flipper à l'époque ... mais j'étais alors assez facilement impressionnable et je serai assez curieux de le revoir aujourd'hui.
Ce film a un titre d'exploitation français accolé à son visa d'exploitation et qui fait partie de son histoire désormais... mais qu'aucun d'entre vous n'utilise :
LE BATEAU DE LA MORT
si ma mémoire est bonne.
Et c'est sous ce titre qu'il est passé sur La 5 et M6 (dans le désordre mais plusieurs fois...) : sympathique souvenir .
On n'était pas très éloigné de ce que faisaient des gens comme Gus Trikonis à la même époque...
L'idée de départ était des plus interessante- un ancien navire de torture nazi écume les mers en quête de sang- et laissait envisager un bien agréable petit film d'horreur.
Malheureusement, Deathship ne tient pas ses promesses et a trop vite recours au schéma classique des films d'horreur. On retrouve en effet un groupe isolé de personnes se faisant tour à tour assassiner par un meurtrier ou un monstre. Le bâteau de la mort perd alors toute son orginalité pour laisser place au traditionnel "Qui va être tué, qui ne le sera pas, qui est l'assassin".
Si on ajoute le coté trop stereotypé des protagonistes pour qu'on puisse s'y attacher, le film devient rapidement assez ennuyant. La réalisation de Rakoff, fade et molle, basée essentiellement sur d'incessants zooms, achève de saborder l'entreprise.
Pourtant, Deathship parvient par instant à retenir l'attention, grâce à quelques trouvailles et une atmosphère parfois angoissante et glauque. D'étonnantes cascades d'une part et la mise en valeur de ce vieux navire rouillé et grinçant particulièrement efrayant, ces travelling au ras de l'eau filmant en contre-plongée l'immense proue ainsi que cette vie qui anime le bâteau, ces terribles fantômes qui semblent l'habiter, les machines se mettant seules en route.
Autant de moments efficaces auquels se rajoutent ces images de vieux films nazis que se projette le capitaine et qui semblent lentement le posséder. Lors de ces instants, Deathship dégage quelque chose d'oppressant d'où nait une atmosphère délétère.
Le personnage du capitaine est de loin le plus interessant, coincé entre folie et possession. Il est dommage que le jeu trop appuyé de George Kennedy le rend trop peu crédible.
Rakoff est malheureusement passé à coté d'un excellent sujet et sans jamais être réellement raté, cette histoire de de vaisseau fantôme nazi de par ses qualités se laisse voir avec un certain plaisir et le spectateur gardera surtout en mémoire l'image de ce gigantesque bâteau galeux et rouillé écumant tel un monstre les flots.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Bonsoir à tous, ça fait quelque temps déjà que je cherche ce film, je sais qu'en dvd il n'y a aucun sous titres français : / quelqu'un d'entre vous vendrait il sa vhs ou l'échange ?
merci d'avance !
Les quelques survivants d’un paquebot, eperonne et coule par un vaisseau inconnu, parvienne a se refugier a bord du mysterieux navire. Le navire en question, abandonne et desert, semble par contre arbiter une etrange et malveillante presence qui se manifestera tres vite par des actes meurtriers…
Les vaisseaux fantomes, depuis les recits du legendaires Hollandais Volant, ont fascine de tous temps, et ce, tant les marins que les hommes a terre.
L’idee d’un navire, condamne pour l’eternite a “hanter” les mers du globes, tel un oiseau de mauvaise augure, reste synonyme de la peur de l’inconnu, mais aussi de la mort qui guette les navires et les marins au detour d’une vague, d’un nuage ou d’un vent fatal.
Apres les legendes, poemes ou la literature, le cinema se devait de s’interesser au cas de ces sinistres epaves qui ecument les mers, pour certaines en quete d’ames damnees…
Si des variations se presentent quant aux origines de la malediction du navire (historiques matinees de fantastique dans El Buque Maldito (1974), tragiques dans Ghost Ship (1952) ), au traitement du recit (romantique dans Pandora and he Flying Dutchman (1951) ou psychologique dans Ghost Ship (1943) ), aux liens entre film et la “realite” (un cas “reel” dans The Mystery of the Mary Celeste (1935) ou completement fictive dans Ghost Ship (2002) ), l’idee d’une issue fatale a la rencontre reste inherente au genre.
L’entree de Rakoff (Armchair Theater (1958), City on Fire (1979), A Talent for Murder TV (1984) ), si elle laisse supputer un grand moment d’”exploitation”, force est de constater que les resultants loin restent en-dessous des attentes et espoirs.
DS est en effet un “petit film” qui ne semble jamais vouloir reellement embrasser son sujet “brulant” que du bord des levres, voire meme a contre-coeur…
Ainsi, la realisation de Rakoff est molle, les evenements moyennement amenes et loin d’etre choquants ou impressionnants, ces derniers laissent les spectateurs distants (voire indifferents) par rapport a ce qui se passe sur l’ecran.
Si le navire en question semble posseder un reel potentiel, le realisateur ne parvient pas vraiment a l’exploiter, si ce n’est qu’a travers quelques trouvailles grand-guignolesques pas franchement entrainantes…(Memes si les cascades sont assez reussies).
Cote production-design, les entrailles du navire oscillent entre le sinistre reliquat flottant (un plus!), et le vaisseau un tantinet trop “neuf” pour etre credible (gros moins!).
A part quelques idees moyennement fortes (dont une scene de nu), le metrage aurait tres bien pu etre un (bon) telefilm fantastique, plutot qu’un quelconque film destine aux salles obsures.
Cote acteurs, George Kennedy (Airport ’77 (1977), Steel (1979), Just before Dawn (1981) ) cabotine assez monstrueusement dans son role (pas tres developpe, certes), Ricard Crenna (The Evil (1978), First Blood (1982), The Rape of Richard Beck (1985) ) quant a lui, opte pour le gentil cachetonnage sans se “fouler”.
Bref, un film qui passe (et de loin) a cote de son potentiel “trash” (gros caveat aux amateurs de Nazisploitation), et reste beaucoup trop pepere pour retenir l’attention de l’amateur.