Poltergay [soupir] - E. Lavaine (2005)

[igorfx]

Critique dithyrambique du film dans Les Echos de ce matin... j'ai d'ailleurs été étonné de tant de louanges... il faut croire que le journaliste a été plié de rire pendant toute la projection... mais bon je connais une personne qui a ri pendant Pédale douce alors tout est possible (bon c'était un ex-militaire de 50 ans, genre "de toute façon, y a pas de ça dans l'armée"...

[Superwonderscope]

Dans Libé Bayon indique que :

"Poltergay est une Madame-Arthurerie en rétropédalage bien foutue"

[Cancer No Deathmask]

Vu hier soir, sympathique, attachant, mais certainement pas revolutionnaire... Poltergay se laisse regarder avec deux trois idées plutot bonnes, une poignée de bonnes répliques bien senties et un début vraiment chouette (orienté horreur, dans la mise en scene et la bo -même si ça n'a rien d'horrifique- la suite est plus "débridée") Les personnages "gays" ont 30 ans de retard, aussi bien dans leur age que leur traitement, mais ça passe plutot bien et on ne sent aucune animosité envers les homosexuels (je pense même que pas mal d'entre eux s'amuseront de ce portrait cliché et festif)

C'est quand même autrechose qu'incontrolable

[Superwonderscope]

Le film se prend une veste au Box Office. A peine 6400 entrées le premier jour sur 30 salles, vu la publicité investie et l'omniprésence du fils de Myriam Boyer dans les media... c'est peucher payé. Il faut attendre comment le film se comportera en Province et pendant les vancances, mais TFM espérait au moins le double pour le démarrage.

[leWalrus]

Le film est sympa mais pas vraiment réussi. Bon, on rit parfois et on a souvent le sourire, mais le tout est beaucoup trop gentillet pour s'imposer comme une référence du genre.
Clovis est... sympa et Julie Depardieu joue quand même pas très bien (enfin, disons que son registre est très limité). Les seconds rôles sauvent le film et la mise en scène est très particulière (90% de gros plans ! ) et assure le minimum syndical.
Pas de quoi hurler au génie ni au foutage de gueule, Poltergay se regarde jusqu'au bout en souriant et c'est déjà bien !

[Jerry Lewis]

- Et tu fais quoi dans la vie ????

- Je suis actif.

- Ah ouais,... et dans quoi ?

- Dans n'importe qui....

[arioch]

Sortie DVD le 7 juin.

[Superfly]

Loin d'être réussi à cause d'un scénario bidon, mais l'humour et là et ne tombe pas de la graveleux anti homo. Malgré tout les mecs auraient pu choisir des fantomes un peu moins cage aux folles et surtout un peu plus jeune. Une comédie sympathique, vu et déjà oublié.

[ZombiGirl]

Antoine Rigaud a passé un moment pas trop désagréable en testant le Z2 :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1483

[Dragonball]

Sympa sans plus.

C'est mal écrit, mal rythmé et mal joué, se reposant uniquement sur son concept de base. La fin est d'ailleurs expédié n'importe comment.

Mais c'est plutôt bon enfant, quelques gags font mouches et le personnage de Michel Duchaussoy est génial !

[Superwonderscope]

Toujours amusant de voir comment des chaussures-bateaux utilisent l'imagerie gay et hétérote matinée de fantatisque à des fins... pourquoi, d'ailleurs? Au final, il ressort surtout une chose : la communication entre un homme et une femme et tout ce qu'un homme doit subir avant d'accepter de lui faire un gosse.
Une première partie ratée, mal rythmée avec un Clovis Cornillac qui surjoue sans que ça soit vraiment amusant. Il a perdu beaucoup de poids, est beaucoup moins clairsemé sur le sommet du crane, on l'aura bien compris.
Des caricatures de folles 70's provinciales plus pathétiques que drôles. Assez agaçant au final... jusqu'à ce que Julie Depardieu (prodigieusement agaçante, aussi) se casse de la maison "hantée". Changement de braquet, et le film se met à être un peu plus intelligent qu'on ne le pensait - dans le domaine des idées vendues sur l'écran. Ca reste très démonstratif et manichéen dans tous les départements -comprenons-nous les uns les autres, mon frère et tout ira mieux-.
Ce sont les seconds roles qui sauvent la mise. Duchaussoy est excellent, de voir Michel Modo à contre-emploi fait plaisir, et il y excelle l'espace de peu de scènes. Tout comme Dave, d'ailleurs. C'est là où le film marche le mieux, c'est quand il arrete de se prendre au sérieux. C'est là aussi où le rythme est bien meilleur, quant le récit s'aère de la baraque.
Mais la mise en scène n'est pas ce qu'il y a de plus dynamique ni originale. Il n'y a qu'à voir la pathétique scène où Cornillac poursuit les folles hurlantes les mimines en l'air autour de la table de billard.
Les SFX sont honnêtes, sans plus.

Le placement produit est réussi pour Mc Donald's. C'est même d'ailleurs assez hallucinant de voir à quel point la firme de nourriture rapide et grasse a pu se payer le luxe de revenir plusieurs fois à l'écran : on voit tout. les rites, le McDrive, le McFlurry "Dai'm", Muchel Duchaussoy en redemander. Car c'est bon! (notez comme la caissière du McDrive est gentille).

Au final, ça n'est pas bien méchant, c'est tout juste graveleux pour un dimanche soir en famille sur TF1. On verra pas la bite du monsieur actif qui allait se faire sucer en plein bois. Un divertissement médiocre mais agréable à suivre, curieusement. Et puis bon, les pédés sont pas bien dangereux, ils font rire!
Un divertissement médiocre mais agréable à suivre, curieusement.