La vie de Dave Purcell va de catastrophe en catastrophe : sa femme l'a quitté et son restaurant situé à l'écart de tout périclite. Jusqu'au jour où son excentrique voisin Alphonse lui propose un plan aussi fou qu'ingénieux pour échapper à la ruine : signaler la présence d'une espèce d'oiseau extrêmement rare dans les environs...

Bon, encore un thread qui va faire un malheur … Réalisé par l’islandaise et canadienne d’adoption Sturla Gunnarsson (Beowulf & Grendel sur la légende de Beowulf : pas vu … quelqu’un connaît ?), Rare birds est un petit budget tourné dans de magnifiques décors naturels, ceux de Terre-neuve, à la pointe Est du Canada. Autour du toujours parfait William Hurt dans le rôle du gentil paumé, peu de tête connue hormis celle de la canadienne Molly Parker (la poule de luxe du Centre du monde de Wayne Wang, vu plus récemment dans la série Deadwood).
Entre sa classique histoire amoureuse et ses nombreuses sous-intrigues mélangeant entre autre combines ornithologiques, trafique de cocaïne et voyage en sous-marin de poche, le film s’avère difficile à classer. Disons qu’il s’agit d’une chronique romantico-fantaisiste à l’esprit plus européen que nord-américain. Le ton se veut léger, un rien anti-conformiste (Hurt sniffe par exemple de la coco à ses heures perdues) mais un poil trop caricatural dans son pittoresque pour pouvoir revendiquer une certaine profondeur dans le discours. On passe un moment plaisant, on sourit à quelques répliques amusantes, l’enrobage musical celte est très agréable, mais au final il n’y a rien de très marquant dans tout ça.
William Hurt est impec, nous laisse admirer son fessier pendant 2 ou 3 minutes (spéciale dédicace à Eric donc ...) mais sa prestation de célibataire / divorcé maladroit avec les filles sent un peu le déjà-vu après celles similaires qu’il nous avait offert dans Voyageur malgré lui et Second best.
Sorti chez nous en DVD sous le titre De Drôles d’oiseaux.