quelqu'un a t'il des news sur la sortie , non parce qu'a la base il devait sortir le 6 juin et là en consultant sur dvdpacific il est annoncé ON ORDER pour la date du 6/06/2006 et il est pas non plus disponible sur dvdsoon
niveau technique le film à l'air de tuer, il y a déjà un lien vers dvdbeaver en page précédente Manolito... mais ce que je voudrai savoir c'est si des gens l'ont dèjà commandé.
Y a des problèmes d'appros apparemment sur les Fox "éco".
Moi j'ai bien eu mon exemplaire, par Pacific (ON ORDER, ça veut juste dire qu'ils n'ont plus d'exemplaires en stock et en ont commandé d'autres à leur fournisseur).
L'image est à tomber par terre et le film énorme.
Superbe film. On a trop tendance à oublier la fin de carrière du gros Bob.
l'épatant "2 filles au Tapis", le désenchanté "Trop tard pour les héros", le superbe "Plein la gueule" et ce chef-d'oeuvre absolu qu'est "Fureur apache". Et j'en oublie. Gros metteur en scène, sans qui sans doute Leone n'aurait pas été.
J'ai bien aimé, mais un peu déçu par le fait que le film se cantonne à la série B. En fait j'espérais qu'il dépasse un peu son statut pour un film plus vaste (genre Les Raisins de la colère). Une fois accepté ses limites, force est d'admettre que c'est un bon film.
La première scène est choquante, d'une brutalité rare.
Le duo Lee Marvin et Keith Carradine est très bon, je suis moins convaincu par le traitement réservé au méchant Ernest Borgnine, excessif (il roule des yeux et Aldrich nous les filme en gros plans), et opaque, pour ne pas dire caricatural. Il impressionne, certes, mais on se demande pourquoi les SDF ne se mettent pas à plusieurs pour lui foutent sur la gueule, ce qu'ils peuvent faire à plusieurs reprises.
Le tout transpire évidemment le western, et le film est politiquement engagée, la police se fait humiliée, et il y a même une réplique sur les mauvaises "idées démocrates" si je me souviens bien.
Enfin le final est superbe, avec la tirade de Lee Marvin en forme de leçon de vie qui n'en finit plus, au milieu des paysages de l'ouest américain, comme un nouveau départ pour ceux qui ont su résister et s'accaparer une place malgré leur impossibilité à monter dans le train. La métaphore sur la société alors en crise est limpide. On est pas loin de Snowpiercer, franchement.
y'a ~4ans je l'ai revu à la cinematheque bercy, un lundi soir je crois dans la grande salle, c'était vraiment extra . Ernest borgnine on le croirait sorti d'un cartoon de Tex avery avec ses regards frapadingues.
le fait visuel qui m'a semblé, c'est que les hobos sont en marge vraiment (n'ont pas trop de soucis avec les autres trains) mais hors les 2 héros, se sentent affaiblis face à ce conducteur furieux et ses acolytes.
Les Etats-Unis traversent en 1933 la Grande Dépression qui condamne des millions de foyers à une vie de vagabondage. A la recherche d'un boulot pour survivre, les hobos voyagent illégalement sur les trains de marchandise. Mais les chefs de train ont carte blanche pour débarasser les trains de ces intrus...
Bon, c'est du Aldrich. Et sans surprise, c'est un film d'homme. L'intro musicale donne le ton avec un vagabond qui se fait violemment déloger par un Ernest Borgnine impitoyable. Le pauvre bougre finira happé par les roues du train, coupé en deux et abandonné le long des rails... D'entrée, Aldrich nous montre le climat d'une époque, la rudesse du milieu. Tous les moyens sont bons pour gagner quelques maigres dollars, y compris lancer un pari sur les chances de survie d'un Hobo face au plus dur des chefs de train.
S'en suit un jeu de chat et souris qui pourrait s'avérer longuet sur les 2h du film, mais il n'en est rien. Certaines séquences sont même très spéctaculaires, comme celle qui vise à rejoindre une voie de débordement avant de percuter de plein fouet le train arrivant en face.
Le film avance et le challenge devient une question de fierté. La fierté d'homme qui n'en ont plus. Et pour ça, on comprend qu'on puisse jouer sa vie, prendre des risques et s'en amuser, donner un sens à un quotidien qui n'en a pas, exister dans un monde où les hommes ne comptent plus.
Ernest Borgnine est très impressionnant, avec des regards incroyables et une présence inquiétante. Lee Marvin est un peu bouffi, mais tient la route.
Au final on a un bon film, assez atypique dans son genre, porté par un contexte sociale rude, construit en scènes suffisament différentes pour porter son spectateur de bout en bout.
La copie par Wildside est de qualité, avec des couleurs magnifiques et un niveau de détail étonnant, notamment sur les gros plans. C'est propre, dénué d'artefacts, de griffure et de trace de compression. Joli.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
J'adore. quel trip. je l'avais enfin vu sur grand écran à la cinémathèque de Bercy un lundi soir. et Ernest Borgnine digne du loup de Tex avery. j'y repense parfois et hier au déjeuner ! . va falloir que je découvre "les moissons du ciel" sur le sujet hobo aussi, et récemment juste avant d'y penser à cause de "Under the silver lake"...