No Country for old men ( Joel & Ethan Coen, 2007 )
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No Country for old men ( Joel & Ethan Coen, 2007 )
1980. Un texan trouve une valise remplie de billets sur le lieu d'un carnage, en plein désert. La descente aux enfers commence.
Avec Javier Bardem, Josh Brolin, Tommy Lee Jones.
Ce week-end, si vous voulez vous faire peur, vous faire plaisir, épater votre fiancée ou vos amis, prenez des tickets pour le nouveau Coen Bro'.
No country for old men est LE film des années 2000.
Sur une thématique Peckinpahienne, nos frangins plaquent un des plus beaux portraits de l'Amerique, sa face cachée, son bordel, sa violence, son (in)humanité.
J'ai hésité à le mettre dans la section fantastique, car si Schizophrenia y a sa place, croyez moi, No country for old men aussi. Il s'agit ici du plus grand psychopathe vu sur un écran depuis ... Grand Dieu, j'en sais fichtre rien, j'ai rarement pris autant mon pied au cinéma ( les parigots, allez au MK2, salle magnifique ! )
Je veux/peux pas en dire trop, il faut y aller.
Merci aux frères coen pour cet énorme chef d'oeuvre qui nous rappelle que le cinéma americain est le plus grand, le plus fort, le plus beau. America forever !
Avec Javier Bardem, Josh Brolin, Tommy Lee Jones.
Ce week-end, si vous voulez vous faire peur, vous faire plaisir, épater votre fiancée ou vos amis, prenez des tickets pour le nouveau Coen Bro'.
No country for old men est LE film des années 2000.
Sur une thématique Peckinpahienne, nos frangins plaquent un des plus beaux portraits de l'Amerique, sa face cachée, son bordel, sa violence, son (in)humanité.
J'ai hésité à le mettre dans la section fantastique, car si Schizophrenia y a sa place, croyez moi, No country for old men aussi. Il s'agit ici du plus grand psychopathe vu sur un écran depuis ... Grand Dieu, j'en sais fichtre rien, j'ai rarement pris autant mon pied au cinéma ( les parigots, allez au MK2, salle magnifique ! )
Je veux/peux pas en dire trop, il faut y aller.
Merci aux frères coen pour cet énorme chef d'oeuvre qui nous rappelle que le cinéma americain est le plus grand, le plus fort, le plus beau. America forever !
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Voilà, vive les plaines arides du Texas, ses dinners miteux et sa population bigarée ! 
Je ne suis pas encore en mesure de dire quoi que se soit à propos du nouveau film des frères Coen à part qu'il est tout simplement ....... sublime !
Un pur trip sensitif porté par des acteurs à leur zenith, avec, évidement, la prestation magnifique de Javier Barden, tout simplement époustoufflant !
A la fois Beau, émouvant, violent et teinté d'un délicieux mélange de noirceur et d'ironie, c'est clair qu'on tient probablement là un des films majeur de l'année, même si nous ne sommes encore qu'en Janvier !

Je ne suis pas encore en mesure de dire quoi que se soit à propos du nouveau film des frères Coen à part qu'il est tout simplement ....... sublime !
Un pur trip sensitif porté par des acteurs à leur zenith, avec, évidement, la prestation magnifique de Javier Barden, tout simplement époustoufflant !

A la fois Beau, émouvant, violent et teinté d'un délicieux mélange de noirceur et d'ironie, c'est clair qu'on tient probablement là un des films majeur de l'année, même si nous ne sommes encore qu'en Janvier !

Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Un chef d'oeuvre qui laisse sans voix ni mot. Des personnages taillés au couteau, une intrigue parfaitement agencée, des dialogues incisifs, une noirceur proprement angoissante et l'ironie corrélative, singularisent un métrage où l'apparente austérité des propos et mise en scène sous-tend une violence côtoyant le sublime dans certaines séquences. À voir d'urgence.
Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Exactement ça, j'peux pas mieux dire. Vu hier soir et je suis encore à moitié sonné ...mercredi a écrit :Un chef d'oeuvre qui laisse sans voix ni mot.
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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
En sortant de la salle, je n'ai eu qu'une seule pensée : Voilà ce qu'est le cinéma. J'aurais presque versé une larme d'émotion d'avoir assité à un moment aussi sublime 

Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
je ne peux que me joindre aux louanges ci-dessus. Un film qui défie les lois "admises" du scénario et de la mise en scene. Un point final déroutant, qui nous laisse sans voix devant tant de beauté, de maitrise et d'intelligence. La narration inhabituelle, la portée émotionnelle réduite au viscéral et les dialogues pleins d'humilité défie toute analyse rationnelle de l'oeuvre de visu.
Le film décante lentement. Je reste persuadé qu'une deuxième vision s'impose pour en saisir tout le sens et la délicatesse. Vu vos commentaires précèdents, je ne suis a priori pas le seul. Le film vous souffle littéralement ! C'est un chef d'oeuvre, c'est sûr, mais sa maestria interdit d'en appéhender toute de suite la portée !
Le film décante lentement. Je reste persuadé qu'une deuxième vision s'impose pour en saisir tout le sens et la délicatesse. Vu vos commentaires précèdents, je ne suis a priori pas le seul. Le film vous souffle littéralement ! C'est un chef d'oeuvre, c'est sûr, mais sa maestria interdit d'en appéhender toute de suite la portée !
Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Je me joins à vous pour les louanges.
Vu hier après-midi, c'est tout simplement du grand cinéma, du très grand cinéma. Un film noir teintée d'ironie qui se déroule en 1980, la fin d'une époque pour certains personnages (dont le shérif joué par Tommy Lee Jones qui comprend de moins en moins son environnement ) et le début d'une autre pour d'autres (Le femme de Llewelyn), une époque où la violence est en train de monter d'un cran.
Brillant.
Vu hier après-midi, c'est tout simplement du grand cinéma, du très grand cinéma. Un film noir teintée d'ironie qui se déroule en 1980, la fin d'une époque pour certains personnages (dont le shérif joué par Tommy Lee Jones qui comprend de moins en moins son environnement ) et le début d'une autre pour d'autres (Le femme de Llewelyn), une époque où la violence est en train de monter d'un cran.
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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Rendons cependant à César ce qui lui appartient, en l'occurence, l'écrivain Cormac MacCarthy qui a écrit le bouquin sur lequel est basé le scénario. Ecrit dans un style très simple et direct (presque comme un scénario, en fait), le livre renferme déjà l'ambiance poussiéreuse, l'humour décalé et la noirceur que l'on retrouve dans le film des frères Coen. A mon humble avis, ce sont des dieux du scénario, de toute façon, et ils savent d'instinct que retenir d'un bouquin pour en saisir l'essentiel. Mais le bouquin était déjà une petite merveille avant de devenir un film. Le shérif y est plus présent, d'ailleurs. J'aime beaucoup son personnage et Tommy Lee Jones lui donne juste ce qu'il faut d'incompréhension devant le "nouveau" monde et de capital sympathie.
Puis Bardem est excellentissime en tueur psychopathe ! Son pistolet d'abattoir à air comprimé, c'est une trouvaille d'enfer ! J'ai vu mon oncle tuer des cochons avec ça alors ça me rappelait un mélange image/son/odeurs désagréable
Mais je ne crois pas avoir déjà vu cet instrument utilisé sur des êtres humains dans un film.
Puis Bardem est excellentissime en tueur psychopathe ! Son pistolet d'abattoir à air comprimé, c'est une trouvaille d'enfer ! J'ai vu mon oncle tuer des cochons avec ça alors ça me rappelait un mélange image/son/odeurs désagréable

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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Vu la semaine derniere, et je ne pense etre en mesure d'en parler sereinement que maintenant.
Pourquoi un tel laps de temps ? Parce que c'est un film qui suscite de nombreuses reflexions, et cette sensation d'avoir vu un veritable chef d'oeuvre (sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus) m'a un peu prive de mots pour evoquer ce nouveau film des redoutables frangins.
Et pourtant, meme si c'est un film qui peut destabiliser et preter a discussion, peu importe la teneur des propos, les faits sont la: CHEF D'OEUVRE !
Film somme (on trouve de nombreux elements de la filmo des Coen), western existentiel et vrai polar bien noir, "No country..." est, a mon avis, le film le plus desespere de leurs auteurs.
Sur la forme, on retrouve l'impact de ces pepites que sont "Blood Simple" et "Fargo" (les scenes de fusillade sont tres percutantes, et la violence y est assez crue), des personnages bien contoures (jusqu'aux figurants de passage) et une mise en scene inventive qui parvient a creer des moments de tension vraiment haletants. Pas de musique, ce qui accentue l'aspect "brut de decoffrage" du film.
Sur le fond, "No country..." est dans la lignee d'un "Miller's crossing" ou d'un "Barber", developpant un point de vue dur mais juste sur notre epoque (avec une touche de "Barton Fink" pour le personnage de Chigurh). Avec des dialogues aux petits oignons, le film parvient aussi a distiller un humour grincant ce qui peut apparaitre comme un constante chez les Coen.
Josh Brolin est etonnant dans son role de cowboy en fuite perpetuelle, fuite pour sauver sa peau mais aussi pour s'en sortir et jouer au mieux sa chance de changer de vie, le spectateur n'ayant alors aucun mal a s'identifier a lui. Tommy Lee Jones trouve ici un personnage proche de celui qu'il incarnait dans son fabuleux "Trois enterrements" (mais dans une version bien plus desabusee et resignee) et il apparait plus comme un observateur des faits, sorte de porte parole des freres Coen.
Enfin, Javier Bardem joue ici une figure forte, un tueur inoubliable, veritable "Mort en marche", une Faucheuse moderne incarnee par un Bardem reellement impressionnant.
Sans oublier des seconds roles marquants et assez caustiques (le personnage de Woody Harrelson).
Apres les recreations que constituaient leurs recents films (jusqu'au franchement loupe "Ladykillers"), quelle satisfaction de retrouver les Coen dans une forme eblouissante, parvenant a livrer un film d'auteur certes, mais qui se double d'un vrai film de genre bien comme il faut. On pourra a la limite reprocher une certaine langueur (ce qui deconcerte lorsque l'on attend un polar direct, comme bibi) mais l'ambiance et le propos desabuse associes a une realisation percutante permettent de rendre ce film inoubliable.
L'une des grosses grosses claques de l'annee, sans aucun doute !!
Bon, maintenant je vais lire le bouquin...
Pourquoi un tel laps de temps ? Parce que c'est un film qui suscite de nombreuses reflexions, et cette sensation d'avoir vu un veritable chef d'oeuvre (sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus) m'a un peu prive de mots pour evoquer ce nouveau film des redoutables frangins.
Et pourtant, meme si c'est un film qui peut destabiliser et preter a discussion, peu importe la teneur des propos, les faits sont la: CHEF D'OEUVRE !
Film somme (on trouve de nombreux elements de la filmo des Coen), western existentiel et vrai polar bien noir, "No country..." est, a mon avis, le film le plus desespere de leurs auteurs.
Sur la forme, on retrouve l'impact de ces pepites que sont "Blood Simple" et "Fargo" (les scenes de fusillade sont tres percutantes, et la violence y est assez crue), des personnages bien contoures (jusqu'aux figurants de passage) et une mise en scene inventive qui parvient a creer des moments de tension vraiment haletants. Pas de musique, ce qui accentue l'aspect "brut de decoffrage" du film.
Sur le fond, "No country..." est dans la lignee d'un "Miller's crossing" ou d'un "Barber", developpant un point de vue dur mais juste sur notre epoque (avec une touche de "Barton Fink" pour le personnage de Chigurh). Avec des dialogues aux petits oignons, le film parvient aussi a distiller un humour grincant ce qui peut apparaitre comme un constante chez les Coen.
Josh Brolin est etonnant dans son role de cowboy en fuite perpetuelle, fuite pour sauver sa peau mais aussi pour s'en sortir et jouer au mieux sa chance de changer de vie, le spectateur n'ayant alors aucun mal a s'identifier a lui. Tommy Lee Jones trouve ici un personnage proche de celui qu'il incarnait dans son fabuleux "Trois enterrements" (mais dans une version bien plus desabusee et resignee) et il apparait plus comme un observateur des faits, sorte de porte parole des freres Coen.
Enfin, Javier Bardem joue ici une figure forte, un tueur inoubliable, veritable "Mort en marche", une Faucheuse moderne incarnee par un Bardem reellement impressionnant.
Sans oublier des seconds roles marquants et assez caustiques (le personnage de Woody Harrelson).
Apres les recreations que constituaient leurs recents films (jusqu'au franchement loupe "Ladykillers"), quelle satisfaction de retrouver les Coen dans une forme eblouissante, parvenant a livrer un film d'auteur certes, mais qui se double d'un vrai film de genre bien comme il faut. On pourra a la limite reprocher une certaine langueur (ce qui deconcerte lorsque l'on attend un polar direct, comme bibi) mais l'ambiance et le propos desabuse associes a une realisation percutante permettent de rendre ce film inoubliable.
L'une des grosses grosses claques de l'annee, sans aucun doute !!
Bon, maintenant je vais lire le bouquin...

What the fuck did I do ?
Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Sachant que je n'aime aucun film des frères coen hormis à la rigueur miller's crossing. Ce film m'est il accessible?
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Arf, je serai tente de te dire 'oui' tellement le film est immense, mais comme il incorpore de nombreux elements que l'on peut retrouver dans la filmo des Coen...celia0 a écrit :Sachant que je n'aime aucun film des frères coen hormis à la rigueur miller's crossing. Ce film m'est il accessible?
Ca depend de ce que tu n'aimes pas dans leurs films (MECREANT !!!

Le film en vaut vraiment le coup par contre.
What the fuck did I do ?
Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Je vois mal comment on pourrait ne pas aimer NO COUNTRY FOR OLD MEN.
A moins d'être un puritain choqué par la décontraction avec laquelle la violence et la perte des repères sont assenées, et encore ceci est contre-balancé par la présence d'une authentique morale à l'americaine qui ravira aussi les eastwoodiens et peckinpahiens ( pardon si je dis des conneries, mais je suis encore en convalescence, comme à peu près tous ceux qui ont vu le film il y a peu
)
Je crois que le fait que tout le monde te dise ici "ce film m'a laissé sans voix, je peux pas en dire plus, trop tôt pour en parler,etc. " est assez convaincant.
Moi-même à part Fargo et à la rigueur Blood simple j'étais plus Larry avec un h que Joel et Ethan sans H. Mais ici ils ont réalisé un authentique chef d'oeuvre, comme le cinéma en offre rarement. Ca serait con de passer à côté
A moins d'être un puritain choqué par la décontraction avec laquelle la violence et la perte des repères sont assenées, et encore ceci est contre-balancé par la présence d'une authentique morale à l'americaine qui ravira aussi les eastwoodiens et peckinpahiens ( pardon si je dis des conneries, mais je suis encore en convalescence, comme à peu près tous ceux qui ont vu le film il y a peu

Je crois que le fait que tout le monde te dise ici "ce film m'a laissé sans voix, je peux pas en dire plus, trop tôt pour en parler,etc. " est assez convaincant.
Moi-même à part Fargo et à la rigueur Blood simple j'étais plus Larry avec un h que Joel et Ethan sans H. Mais ici ils ont réalisé un authentique chef d'oeuvre, comme le cinéma en offre rarement. Ca serait con de passer à côté

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Moui... Pendant la séance où j'étais, au moins 5 personnes sont parties vers le milieu du film et je ne pense pas qu'ils étaient plus bêtes que d'autres. Le rythme lent peut rebuter, c'est un fait. Ceci étant dit, MILLER'S CROSSING n'est pas du Michael Bay non plus donc il y a une chance que t'aimerais, Celia0 et je dis ça en toute gentillesse 

Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Un puritain ou quelqu'un de facilement impressionable n'est pas plus bête qu'un autre, un peu de tolérance SVP !
( Sinon merci de me rappeller que j'avais oublié Miller's Crossing dans les bons Coen bros
)
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Re: No Country for old men ( Coen, 2007 )
Je dirais "OUI !", car à part Fargo je ne suis pas spécialement fan des Coen, et j'ai trouvé ce film-ci très bon.niko13 a écrit :Arf, je serai tente de te dire 'oui' tellement le film est immense, mais comme il incorpore de nombreux elements que l'on peut retrouver dans la filmo des Coen...celia0 a écrit :Sachant que je n'aime aucun film des frères coen hormis à la rigueur miller's crossing. Ce film m'est il accessible?