The Beach Girls (1982) Bud Townsend beachploitation

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The beach girl, comme son nom l’indique est l’histoire de filles de la plage, ou plutôt qui vont à la plage.

Voici donc trois copines, la première se voit prêter une maison au bord de la mer par son oncle Carl ; Evidement la maison est extraordinaire avec piscine sauna super hifi et j’en passe.
Elle est donc rejoint par ses deux copines, bon celles-ci sont ultra délurée, balancent leur livres de classes depuis leur voiture dans des poubelles, prennent le premier californien autostoppeur en short venu, …un super état d’esprit libre en sorte.

Sitôt arrivé elles organisent une fête. Bon tout le monde ou presque sur ce forum a plus de trente ans, vous avez vu des films dans les années 80 ou à la fin il y a une grande fête sympa ou tout le monde peut venir s’amuser, mais tout le monde, on appelle le plombier il participe, le voisin appelle la police, le flic est cool et décide de se joindre à la fête. Du coup forcément à la fin il y a du monde. Et ca écoute de la musique 80 (forcément le film est d’époque), et sa picole, et on se met tout nu pour sauter dans la piscine….et sa dure longtemps longtemps longtemps, et il y a plein de plan nichon, plein plein.

Bon ce n’est pas le tout mais oncle Carl rentre, déçu de voir sa maison transformée, du comportement de sa nièce…mais comme les copines de celle-ci sont sympa et aiment bien faire du naturisme dans le sauna tout s’arrange.
Le lendemain les copines trouvent des sacs poubelles sur la plage contenant « assez d’herbe pour être déchiré jusqu’à la fin de ta vie ». La nièce elle culpabilise, non seulement elle n’a pas osé faire du naturisme, l’autostoppeur ne l’a pas touché, et en plus elle est traité de coincée par ses copines…alors elle décide de changer de vie, de faire de la moto à 4 roue sur la plage avec l’auto-stopeur, de rester sur la plage…bref de regarder le soleil couchant sur la Californie.

C’est la qu’intervient le meilleur moment du film, un surfeur propose d’aller pratiquer ce sport « hey surf is up » mais essuiera un refus ferme ; Voila à partir de la on peut faire des digressions filmographiques et métaphysique : la jeunesse en 1982 n’était plus la même que dans les premiers beachploitation avec annette et frankie. Alors que dans les années 60 elle s’adonnait au sport, à la joie de vivre ou le surf était le summum de la coolatitude, le symbole même de la jeunesse, plus rien de tout cela en 1982 ; La règle de vie c’est l’hédonisme : il s’agit avant tout d’être beau, de bronzer, de montrer son corps, de profiter de la vie, d’être libérée (alcool, sexe, herbe). Bien sur il reste un lien entre les beachploitation de différente époque : la jeunesse se retrouve sur la plage, fait la fête en écoutant de la musique, celle de 1982 n’a plus les cadres moraux de l’époque d’Annette.

Ensuite au niveau filmographique, les beachploitation sont finalement éloignés. A l’époque d’AIP les moyens semblaient plus important, l’idée de continuité entre les films très présente, et puis objectivement la musique de meilleurs qualité, les acteurs eux-mêmes semblaient se donner plus de mal. Reste en commun la platitude du scénario, un humour pas très efficace, un fort sentiment de remplissage et d’inutilité et bien sur la plage et le soleil couchant.

Bon et the beach girl il finit comment (attention spoiler), à la fin il y a une méga fête, les copines s’amusent avec oncle carl, la nièce décide de grandir, d’arrêter de porter des jeans et des cols roulés, de finir avec l’autostoppeur. Elle prend alors sa revanche sur Annette en acceptant que la beachploitation soit plus adulte. Au fait, la même musique 80 est diffusée lors des deux fêtes…insuportables même avec de la bonne volonté.

Un film vu sur le double dvd « welcome to the grindhouse vol ? », très très belle copie, ce qui m’a surpris. En bonus des bandes annonces (plein et de bonnes qualités). En double programme « the coach », un bon film lui. Bien sur pas de sous titre, mais bon vous vous en sortirez même avec un niveau moyen.
En résumé un film pour fan hardcore de beachploitation, ou d’année 80.