Hannibal Rising - Peter Webber (2006)

[Zecreep]

Le pire du série qui est partie de très haut pour finir bien bas.

00

Et en français ça donne quoi ?

Y a pas.

[Madkitsune]

C'est bien ce que je me disais !

Sinon, Dragon Rouge, la scène d'ouverture (la capture de Lecter) est bien chiadée, mais malheureusement le reste ne suis absolument pas, c'est bien plus flagrant que dans Hannibal Rising où on a au moins une bonne ambiance (photo, réalisation, décors) tout du long.
Alors que Dragon Rouge, excusez-moi...

Et pour je ne sais plus qui au-dessus : les détecteurs de mensonges existent depuis la fin des années quarante (à l'époque sous une forme beaucoup plus rudimentaire que maintennant, bien entendu).

[Médusa Man]

j'ai trouvé cela d'une rare bêtise. Tout sonne faux. Je ne crois pas une seconde à Ulliel, ni à Gong Li ni aux autres d'ailleurs.
Scénario indigent, réalisation téléfilmesque...

[Duncan Idaho]

Donc c'est une merde, et donc tu as adoré !
J'me trompe ?

[Kaeron]

Hannibal Rising : après une ouverture plutôt sympa à base de guerre et de méchants vraiment méchants qui parlent tous anglais avec un accent polonais, le film sombre, comme prévu, dans quelque chose ni fait ni à faire, un looooooong moment qui ne présente jamais aucun intérêt et qui plonge le spectateur dans un état proche de l'apoplexie.

On s'ennuie ferme donc, pendant les quelques 2h du métrage, entre un Gaspard Ulliel ridicule à force d'en faire des caisses (bon en même temps, vu ce qu'on lui demande de faire, il ne peut être que ridicule) et une Gong Li (qui joue une japonaise ah ah...) qui ne sert absolument à rien. Gaspard Ulliel, qui, donc, ne rend absolument pas hommage, ni à Brian Cox (qui campait le docteur Lecter dans Manhunter, rappelez vous), ni à Anthony Hopkins. Ulliel qui se contente d'ouvrir la bouche pour bien faire voir le peu de sang qu'il a sur le menton en penchant la tête en avant pour faire un regard menaçant, le tout dans un vain espoir de parvenir à nous faire croire à son machiavelisme.

Enfin, on apprend donc que Lecter est né en Lithuanie où ses parents sont morts devant ses yeux avant que de méchants pro-nazis ne mangent sa petite soeur Micha, a grandi en Russie, est devenu Samouraï à Etampes et fait ses études de médecine à Paris. Pourtant, malgré tout ça, il parle un anglais à l'accent aristocratique (enfin, Ulliel essaie, Cox et Hopkins ont pas tellement à se forcer, eux). Magie du cinéma, quand tu nous tiens !!!

[Kyun]

Mouahaha. Dans les pubs du journal (singapourien) pour Hannibal Rising, le seul extrait de critique journaliére qu'ils mettent c'est un qui dit que Gong Li elle est drolement belle dans le film!

[Kaeron]

Bah elle est drôlement belle dans tous les films en même temps.

Même dans La Cité Interdite, alors qu'elle passe le film à avoir mal au ventre et à pleurnicher, elle est belle...

[MadXav]

Pour ma part j'ai accroché.
Tout comme le Hannbal de Scott, le film prend le parti de faire "autre chose". C'est à dire que nous n'avons pas là le Lecter diabolique de « Le Silence...", pas plus que celui, subtile et vieillissant de "Hannibal". Nous n'avons ni un thriller, ni un jeu amoureux. Pas non plus trace d'une véritable enquête criminelle ou traque...
Nous avons là un jeune homme traumatisé par la guerre et les atrocités dont il fût victime. Après avoir traversé plusieurs épreuves, il devient homme et décide qu'il est temps de réclamer vengeance. Donc c'est juste un film sur la vengeance. Accessoirement, cette vengeance sera le point de départ de la cruauté qui caractérise le personne dans les autres opus mais c'est n'est à mon sens qu'accessoire. Tout simplement par qu'ici, Lecter tue par « besoin » et non parce qu'il est un monstre. Il y a un pas à franchir entre les deux et le film ne le fait pas. Il reste donc encore un gros blanc...
Bref, j'ai zyeuté ce film sans a priori, sans trop chercher le lien avec les autres films parce qu'à vrai dire, ça m'avait gâché la vision du pourtant très interessant "Hannibal". Et ça à marché ! J'ai accroché à cette aventure joliment mise en image, forte par instant (l'intro) et interprétée avec talent. J'aime pas spécialement Ulliel mais je trouve qu'il s'en sort très honorablement sans trop en faire. Le trio de protagonistes victime de crime de guerre est intéressant avec chacun un point de vue différent. Le premier (le flic) dédie sa carrière à la recherche des coupables dans leur globalité, la seconde tente d'oublier et d'intérioriser avec mal et le dernier, Hannibal, traque et tue les fautifs et eux seulement. Trois approches distinct d'un traumatisme lié à une même guerre...
Etrangement, Gong Li est choisie pour jouer une Japonaise. Reste qu'elle est encore une fois superbe et interprète avec brio cette personne plutôt ambiguë. Incapable de se venger des atrocités vécues, elle décide de "laisser faire" Hannibal. Par lui, elle obtient une part de sa vengeance (c'est elle qui le "forme") mais n'en demeure pas moins humaine et touchée par l'horreur de ce que commet son "poulain". Hannibal, lui, perd son humanité peu à peu sans pour autant en arriver au stade que l'on connaît via les chapitre suivant... un petit manque à mon sens.

Donc pas de gros défaut pour moi, je dirai même plutôt une bonne surprise, bien emballée alors que je n'en attendais rien...

[Duncan Idaho]

Mouais... pour résumer, heureusement qu'il y a Gong Li !

[Dragonball]

Spoilers.


Enfin vu et ce film me laisse plutôt froid.

Je craignais vraiment que ce soit une bouse et, en fait, non, ce n'en est pas une. C'est bien réalisé, le rythme est assez bon et l'interprétation plutôt correcte, malgré quelques grimaces ridicules de Gaspard Ulliel.

Le problème, c'est que malgré son sujet, la vengeance, certe classique mais au fort potentiel, et son cadre orignal, quelques années après la seconde guerre mondiale, dans une Europe grouillant encore d'ancien nazis et de collabos en tout genre ayant malheureusement échappés aux purges, le film, passé le prologue plutôt réussi à la fin de la seconde guerre mondiale, s'avère déséspérément plat.

Pas beaucoup de tension, pas franchement de scènes chocs et pas vraiment de gore. Le film ne lésine pas par contre sur les incohérences, les facilités en tout genre (Hey ben finalement c'est vachement facile de retrouver des criminels des guerres !) et les scènes franchement ridicules, comme le premier meutre d'Hannibal Lecter, qui a visiblement autant de facilité avec les sabres que Tom Cruise !

Une seule scène, si on except la révélation finale et la scène assez violente qui s'en suit, sort réellement du lot :

Celle ou Hannibal se retrouve face à un homme qu'il force à le menacer d'une arme afin de pouvoir le tuer, si on peut dire, en toute bonne conscience.

On retrouve ici, l'espace d'un instant, non pas l'Hannibal Lecter traumisé et, malgré sa violence, limite pathétique que le film s'évertue à nous décrire maladroitement durant près de 2 heures, mais l'Hannibal Lecter vicieux et manipulateur du "Silence des Agneux", le seul qu'on est réellement envie de garder en mémoire.

[comte vonkrolock]

Une très belle ambiance un voyage qui menera le jeune Hannibal Lecter de la Lituanie en guerre, à la France d'après-guerre à la poursuite des meurtriers cannibale de sa petit soeur.

Encore une fois le film est produit par Dino de Laurentis gage de qualité et de respect de la coésition de la serie.

Un film a l'esthétique parfaite et irréprochable proche de se qu'avait fait Ridley Scott sur Hannibal mais avec se coté européen en plus.

Je doutais de la performance de Gaspard Ulliel dans ce rôle mais faut bien l'avouer il se tire avec brio tout en mimant parfaitement le personnage crée par Hopkins.

Un métrage qui ne laissera pas son spectateur indifferent bien que toute est fait pour ne pas nous rendre le personnage d'Hannibal sympatique malgré le traumatisme qu'il a subit. Donc pour moi le film est très réussit et introduit bien le futur psychopathe qu'il deviendra par la suite. Des films louper comme celà j'en veut bien toutes les semaines

PS : bien vu de ta part de fiend471 par rapport à Batman j'y est énormément penser aussi pendant le visionnage.

[ZombiGirl]

On ne naît pas monstre, on le devient. Et Hannibal Lecter, notre cannibale préféré, a forcément un passé.

Basé sur le livre de Thomas Harris (que je n'ai pas lu mais ça ne saurait tarder), voici donc la naissance du personnage torturé et complexe immortalisé par Anthony Hopkins dans LE SILENCE DES AGNEAUX - un tueur en série d'une intelligence et d'un sadisme jamais égalé à l'écran (à mon humble avis).

D'abord, et ça a déjà été dit, c'est beau, vraiment très beau. Mais est-ce vraiment surprenant de la part du réalisateur du sublime LA JEUNE FILLE A LA PERLE ? Les décors, les images - on se régale !

Gaspard Ulliel... Beau comme un dieu, ce petit Et puis quel sourire... diabolique ! Un jeu tout en retenue mais plein de justesse, il passe du jeune homme vulnérable au sadique en puissance en un clin d'oeil, c'est impressionnant. Les moments de vengeance font froid dans le dos surtout la fin sur la péniche où la seule femme qu'il aime lui tourne le dos en écrasant ce qui est devenu sa raison de vivre et ce par quoi il se définit. "Que reste-t-il en toi à aimer ?"... Sublime, je vous dis !!

Le seul vrai défaut du film, c'est Gong Li. Prendre une actrice chinoise pour jouer une japonaise défendeuse des traditions, c'est non seulement un sacrilège mais surtout stupidement américain (à ce propos, voire aussi MEMOIRES D'UNE GEISHA). Ses relations avec Lecter ne sont que survolées et bien qu'elle possède une sublime armure de samouraï, on se demande pourquoi. On suppose que le Bushido lui est important d'une façon ou d'une autre mais on n'en saura pas plus. Puis Lecter ne suit pas un ancestral code d'honneur, il a juste une vengeance à accomplir. Inutile, donc.

Le film n'est pas un chef d'oeuvre mais contrairement à d'autres préquelles (MALT, anyone ?), celle-ci apporte quelque chose à un personnage devenu mythique mais que l'on ne connaissait pas, finalement. Comme dit juste au dessus, Lecter ne nous est pas plus sympathique pour autant et c'est très bien comme ça.

Il reste certes une moitié de vie à développer mais est-ce vraiment nécessaire ?

[Fatalis rex]

Je crois que l'armure est un héritage familial dans le livre.

[antropophagus]

C’est objectivement bien fait mais le film est totalement inutile d’ailleurs il n’arrive jamais à décoller de son pitch initial. Et vouloir en quelque sorte justifier la psychopathie de Lecter par une vulgaire histoire de vengeance, c’est dommage, le personnage méritait mieux. Je n’ai pas lu le livre (j’avais dévoré les précédents ) mais le coup du masque de samouraï comme visuel marketing en référence au masque de protection du Silence des agneaux, c’est totalement absurde.

[Kyun]

Pourquoi cela vous dérange-t-il tant que les Japonaises soient jouées par des Chinoises... y a des Japonais qui jouent des Chinois, des Israéliens qui jouent des Egyptiens... pourquoi etes-vous si sensible en ce point?