Vacancy - Nimrod Antall (2007)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Un film plaisant mais qui m'a laissé un peu sur ma faim. La mise en scène est efficace, d'une sobriété appréciable, on est vite dans le bain, Frank Whaley, avec sa tête d'ahuri à la fois marrante et pas très rassurante, est une bonne idée de casting, et j'ai bien apprécié ce choix de ne pas trop s'étendre sur la personnalité et les motivations de ce trio de mabouls.
En revanche, niveau tension ce n'est pas toujours ça. On sent quand même une volonté d'aseptiser le glauque de la situation en ajoutant notamment à l'histoire un petit trauma conjugal à déméler - le couple a décidé de se séparer suite à la perte accidentelle de leur enfant - afin de rendre dans la foulée l'épreuve qu'ils traversent presque positive, voire nécessaire, et accessoirement de nous refiler plus tard dans le film une belle séquence trémolo. Et lorsque que j'ai cru qu'on passait à la vitesse supérieure - SPOILER le mari qui claque SPOILER - c'est pour saloper le final en SPOILER le faisant quasi ressusciter SPOILER.
Enfin bon, ça reste pas mal dans l'ensemble.
En revanche, niveau tension ce n'est pas toujours ça. On sent quand même une volonté d'aseptiser le glauque de la situation en ajoutant notamment à l'histoire un petit trauma conjugal à déméler - le couple a décidé de se séparer suite à la perte accidentelle de leur enfant - afin de rendre dans la foulée l'épreuve qu'ils traversent presque positive, voire nécessaire, et accessoirement de nous refiler plus tard dans le film une belle séquence trémolo. Et lorsque que j'ai cru qu'on passait à la vitesse supérieure - SPOILER le mari qui claque SPOILER - c'est pour saloper le final en SPOILER le faisant quasi ressusciter SPOILER.
Enfin bon, ça reste pas mal dans l'ensemble.
Un film franchement mauvais
Je commence vraiment à en avoir ma claque de ces pseudos films de tortures, violents !
Tout comme la psychologie à deux balles du pauvre couple déchiré à cause de la mort de leur enfant, blablablabla....
Et puis, franchement, j'ai rarement vu un couple aussi con et peu débrouillard dans un film de ce genre !!
SPOILER:
Et un grand merci au final gnian gnian du mari qui claque, mais en fait non il est pas mort

Je commence vraiment à en avoir ma claque de ces pseudos films de tortures, violents !
Tout comme la psychologie à deux balles du pauvre couple déchiré à cause de la mort de leur enfant, blablablabla....
Et puis, franchement, j'ai rarement vu un couple aussi con et peu débrouillard dans un film de ce genre !!
SPOILER:
Et un grand merci au final gnian gnian du mari qui claque, mais en fait non il est pas mort
SPOILER:
La fin ne m'a absolument pas gêné étant donné que la femme se débrouille toute seule pendant le dénouement, le mari étant "mort", il ne vient pas la rescousse aux moments critiques façon deus ex machina. Cette résurection finale, après que tous les méchants soient morts je le rappelle, cette résurection je l'ai vu comme une récompense pour l'Héroïne. Et comme le couple est attachant, cette petite note m'a fait plaisir.
Voila!
La fin ne m'a absolument pas gêné étant donné que la femme se débrouille toute seule pendant le dénouement, le mari étant "mort", il ne vient pas la rescousse aux moments critiques façon deus ex machina. Cette résurection finale, après que tous les méchants soient morts je le rappelle, cette résurection je l'ai vu comme une récompense pour l'Héroïne. Et comme le couple est attachant, cette petite note m'a fait plaisir.
Voila!
Modifié en dernier par celia0 le mer. août 15, 2007 1:03 pm, modifié 1 fois.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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- Localisation : somewhere
Alors bon, déjà j'adore le ciné de genre (sinon je serais pas sur ce forum)et ensuite les clichés et les trucs convenus, c'est parfois nécessaire dans ces films... MAIS dans celui-là, je trouve perso que rien ne prend, je n'ai pas peur pour eux, les situations ne me font pas frissonner du tout, les tueurs sont pitoyables et j'aurais pu trouver la fin 20 minutes après le début, c'est ça qui m'a gêné.steph horror fan a écrit :Je rappelle qu'à la base du scénario, c'est les voyages du scénariste avec sa femme dans le fin-fond du nouveau Mexique.
Pendant son trajet, il a croisé de nombreux motels dans des coins totalement perdus et reculés, et s'est demandé justement comment ils arrivaient à ne pas fermer boutique. D'ou cette idée de trafic de K7.
Je ne vois donc pas où cette situation est irréaliste.
A ce compte là, des gens qui se perdent dans le desert et se font aggresser par une famille cannibale, c'est n'importe quoi, des gens qui vont au Texas et sont pris en chasse par un cinglé à la tronçonneuse, c'est n'importe quoi, des nans qui font de la spéléologie et comme par hasard, y'a des monstres, c'est n'importe quoi, etc, etc...
Tu vois ce que je veux dire ?
Peut-être même que ton voisin est un serial killer, qu'en sais-tu ?
Le cinéma de genre véhicule certains clichés qui lui sont inhérents, des situations un peu farfelu ou "téléphoné" (oui le motel est perdu au milieu de nul part, le gars est un psycho) mais bon, voilà, je vois pas pourquoi ça ne pourrait pas avoir lieu ? Le Monde a mis au monde assez de cinglés pour que n'importe quelle situation soit réaliste pour ma part, surtout au niveau de la folie humaine...
Pour ma part ce film m'a tellement marqué que je m'en souviens déjà plus...
Alors oui, vous pouvez me taper dessus parce que j'aime pas ce film mais que j'ai aimé le Texas Chainsaw Remake et Prequel qui avaient eux une ambiance terrible (image, photo, musique) même si loin d'être parfaits, mais c'est pas le sujet...
Tout ça pour dire que j'attache beaucoup d'importance à la forme dans un film de ce genre et à la limite c'est pas grâve si le fond est "convenu".
Là j'ai trouvé ni la forme, ni le fond, j'ai donc pas accroché, c'est tout...
C'est qui qu'a pété ?
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- Localisation : sur la route d'Amboy
Tu t'es fait avoir par le marketing on diraitash_bh a écrit :Un film franchement mauvais![]()
Je commence vraiment à en avoir ma claque de ces pseudos films de tortures, violents !

Vacancy ne joue pas du tout la carte Hostel (il lui est bien superieur!).
Si t'attendais du charclage et du jus, tu m'etonnes que t'es déçu!

Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.

Et pourtant...
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Re: Vacancy - Nimrod Antall (2007)
Une maîtrise du suspens exemplaire pour un film sans prétentieux mais diaboliquement bien ficelé. Malgré la simplicité du propos Vacancy parvient dès le début à installer une ambiance et à faire évoluer l’histoire de la manière la plus efficace possible. Alors oui c’est très peu violent et j’aurais apprécié que ça se termine plus méchamment mais globalement c’est une belle réussite. Dans le genre les réalisateurs de "Ils" peuvent en prendre de la graine. Et quel générique !... Il me faut le soundtrack.
Man-eater
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Re: Vacancy - Nimrod Antall (2007)
Un film convenu sans surprise, mais qu'elle réalisation exemplaire c'est sec et nerveux. Niveau ambiance, des huis clos comme ça !! N’y en a pas non plus des masses. Après un Wind Chill qui était totalement passer inaperçu lui aussi, séance de rattrapage pour ce Vacancy qui se laisse voir s'en ennuie et qui se permet même le luxe de démarrer au bout d'une vingtaine de minutes alors qu'il qu’il annonce une durée d’1H20.
Les 3 acteurs principaux sont excellents de bout en bout, enfin Kate Beckinsbale dans un rôle un peu plus alerte, quand a Luke Wilson il est bien plus crédible que son frangin, Franck Whaley continue toujours de m'épater a constament changer de registre (JFK, Pulp Fiction, Broken Arrow...) un acteur a suivre.
L'histoire de trafic de snuffs est un peu tirée par les cheveux certe, mais j'avoue que c'est bien plus distractif et moins prise de tête qu'un Bug qui partage le même décor, mais qui n'en est pas plus original.
Donc au final un film à l'ambiance prenant et très travailler qui devrait séduire la majorité dont je fait partie
ma ptite note 7,5/10

PS : la violence est bien au rendez-vous mais vous attendez pas non plus a du massacre à la tronçonneuse, un film -12 ans plutôt, le générique se rapproche de celui de 11:14 c'est très bien monter, tous comme le générique de fin.
Les 3 acteurs principaux sont excellents de bout en bout, enfin Kate Beckinsbale dans un rôle un peu plus alerte, quand a Luke Wilson il est bien plus crédible que son frangin, Franck Whaley continue toujours de m'épater a constament changer de registre (JFK, Pulp Fiction, Broken Arrow...) un acteur a suivre.
L'histoire de trafic de snuffs est un peu tirée par les cheveux certe, mais j'avoue que c'est bien plus distractif et moins prise de tête qu'un Bug qui partage le même décor, mais qui n'en est pas plus original.
Donc au final un film à l'ambiance prenant et très travailler qui devrait séduire la majorité dont je fait partie


PS : la violence est bien au rendez-vous mais vous attendez pas non plus a du massacre à la tronçonneuse, un film -12 ans plutôt, le générique se rapproche de celui de 11:14 c'est très bien monter, tous comme le générique de fin.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
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Re: Vacancy - Nimrod Antall (2007)
Un couple sur le point de divorcer se retrouve perdu en pleine nuit dans la campagne. Suite a une avarie mecanique, ils se retrouvent a passer la nuit dans un motel miteux. Par ennui, le mari commence a regarder une cassette video trouvee dans la chambre. Une nuit d’horreur vient de commencer…
Apres un superbe generique qui laisserait presager plutot l’adaptation d’un comics US qu’autre chose, le recit plonge tres vite au coeur du recit.
Toutes les formules du genre sont presentes et pourtant comme “readaptees”.
Un garagiste au milieu de nulle part, trop prevenant pour etre beau. Une panne en pleine campagne par une nuit sans lune. Un motel qui serait desert, s’il n’y avait le manager un peu bizarre, mais pas “trop” quand meme.
Ce qui frappe, n’est pas le film ou meme le concept en lui-meme, qui laissait presager une production dans la veine des torture-flicks actuels, ce qui ne sera d’ailleurs pas le cas au final.
Par ce developpement inattendu, le film se revelera etre une plutot bonne surprise.
En effet, le film, plutot que de mettre la mise en scene au service d’une “boucherie” des plus elaboree, va plutot se centrer avec une certaine adresse sur les (quand meme) maigres possibilites de generer tension et suspense.
Si l’apparemment rachitique pitch de depart lassait supposer deux personnes prisonnieres dans une chambre d’hotel tenant plutot de la chambre des tortures, celui-ci, sera tres vite detourne par ces dernieres qui s’enfermeront dans la chambre transformee en forteresse assiegee.
Le realisateur a l’oeil pour le detail qui met mal a l’aise. Une tache suspecte sur le carellage, un robinet qui charrie du limon, des cassettes videos de tortures qui tout en etant “montees” respectent neanmoins les angles des cameras cachees dans la chambre.
Le realisateur parvient aussi grace a deux protagonistes qui ne sont ni les demeures des slashers, figures habitels dans du genre, ni les connaisseurs es-slashers auxquels les parodies de slashers nous ont habitue. Le suspense se batit en fonction des doutes, suspitions et espoirs des victimes designees.
La, ou le metrage se prend neanmoins un tantinet les pieds dans le tapis, es que n’etant ni un torture-flick, ni un slasher pur et dur, et surtout mettant en scene des acteurs quand meme moyennement connus, l’avenir de ces derniers parait tres vite moins compromis qu’on veut bien le faire croire aux spectateurs (quoi que). Donc, quelque part, le spectateur peut avoir un peu trop de recul par rapport a ce qui se passe sur l’ecran.
A cela, il faut bien sur ajouter les quelques incoherences inherentes au genre (p.ex vu le nombre de cassettes video “en stock”, les tueurs ont facilement du truicider la moitie de l’etat ou se passe l’action
, sans compter que si leur clientele se limite a quelques camioneurs de passage, c’est clair qu’ils ne deviendront pas riches…
)
A l’arrivee, on se trouve en presence d’un film, qui meme s’il est plus ambitieux que prevu au debut se retrouvera neanmoins pris dans les limites fixe par son propre exercice de style, mais un exercice de style des plus reussis.
A voir, pour le scenario qui parvient a tirer le parti de toutes les situations meme aussi restreintes, ainsi que pour la realisation “punchy” qui pourrait laisser augurer d’un tres bon realisateur si plus de moyens (narratifs) lui etaient offerts.
Vacancy: 3.75 / 5
Apres un superbe generique qui laisserait presager plutot l’adaptation d’un comics US qu’autre chose, le recit plonge tres vite au coeur du recit.
Toutes les formules du genre sont presentes et pourtant comme “readaptees”.
Un garagiste au milieu de nulle part, trop prevenant pour etre beau. Une panne en pleine campagne par une nuit sans lune. Un motel qui serait desert, s’il n’y avait le manager un peu bizarre, mais pas “trop” quand meme.
Ce qui frappe, n’est pas le film ou meme le concept en lui-meme, qui laissait presager une production dans la veine des torture-flicks actuels, ce qui ne sera d’ailleurs pas le cas au final.
Par ce developpement inattendu, le film se revelera etre une plutot bonne surprise.
En effet, le film, plutot que de mettre la mise en scene au service d’une “boucherie” des plus elaboree, va plutot se centrer avec une certaine adresse sur les (quand meme) maigres possibilites de generer tension et suspense.
Si l’apparemment rachitique pitch de depart lassait supposer deux personnes prisonnieres dans une chambre d’hotel tenant plutot de la chambre des tortures, celui-ci, sera tres vite detourne par ces dernieres qui s’enfermeront dans la chambre transformee en forteresse assiegee.
Le realisateur a l’oeil pour le detail qui met mal a l’aise. Une tache suspecte sur le carellage, un robinet qui charrie du limon, des cassettes videos de tortures qui tout en etant “montees” respectent neanmoins les angles des cameras cachees dans la chambre.
Le realisateur parvient aussi grace a deux protagonistes qui ne sont ni les demeures des slashers, figures habitels dans du genre, ni les connaisseurs es-slashers auxquels les parodies de slashers nous ont habitue. Le suspense se batit en fonction des doutes, suspitions et espoirs des victimes designees.
La, ou le metrage se prend neanmoins un tantinet les pieds dans le tapis, es que n’etant ni un torture-flick, ni un slasher pur et dur, et surtout mettant en scene des acteurs quand meme moyennement connus, l’avenir de ces derniers parait tres vite moins compromis qu’on veut bien le faire croire aux spectateurs (quoi que). Donc, quelque part, le spectateur peut avoir un peu trop de recul par rapport a ce qui se passe sur l’ecran.
A cela, il faut bien sur ajouter les quelques incoherences inherentes au genre (p.ex vu le nombre de cassettes video “en stock”, les tueurs ont facilement du truicider la moitie de l’etat ou se passe l’action


A l’arrivee, on se trouve en presence d’un film, qui meme s’il est plus ambitieux que prevu au debut se retrouvera neanmoins pris dans les limites fixe par son propre exercice de style, mais un exercice de style des plus reussis.
A voir, pour le scenario qui parvient a tirer le parti de toutes les situations meme aussi restreintes, ainsi que pour la realisation “punchy” qui pourrait laisser augurer d’un tres bon realisateur si plus de moyens (narratifs) lui etaient offerts.
Vacancy: 3.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Vacancy - Nimrod Antall (2007)
Revu ce soir grace a Mazon.
Vu sur le satellite nippon, me rappellait pas que j'avais poste a son sujet (p.tain 8 ans deja
).
Je ne retire rien a ce que j'ai dit 8 ans auparavant.
Chouette serie B, qui daigne ne pas succomber aux sirenes du torture porn (vous vous rappellez, le truc HYPER-tendance de la decennie precedente
) et qui s'aiguise les dents plutot sur le suspense pour avoir du mordant, remplacant au passage l'horreur pour le remplacer par du suspense (c.f. l'interview de Hitchcock sur l'horreur, le suspense via l'exemple de la bombe
) et reussit son pari.
Un peu le chant du cygne du torture porn, donc (tant mieux!
) ou les victimes ne sont pas begueules, le flic pas idiot et
Bien vu.
Bref, bon pour le service.

Vu sur le satellite nippon, me rappellait pas que j'avais poste a son sujet (p.tain 8 ans deja

Je ne retire rien a ce que j'ai dit 8 ans auparavant.

Chouette serie B, qui daigne ne pas succomber aux sirenes du torture porn (vous vous rappellez, le truc HYPER-tendance de la decennie precedente



Un peu le chant du cygne du torture porn, donc (tant mieux!

Spoiler : :
Bref, bon pour le service.

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.