Awake - Joby Harold (2007)

[Superwonderscope]

Hayden Christensen joue le role de Clay, d'un richissime jeune homme d'affaire new yorkais dont le coeur présente des signes de faiblesse. Sa mère LIlith (Lena Olin) hyper-protectrice veut le faire opérer par un chirurgien de renom qu'elle connait depuis 15 ans. mais lui préfère son ami Jack (Terrence Howard) qui lui a sauvé la vie quelque temps plus tot. d'autant plus que la mère en question prend très mal sa relation avec Samantha (Jessica Alba) que Clay lui cache depuis plus de 6 mois, ayant peur de sa réaction.
Le coeur d'un donneur étant pret, l'opération de transplant commence. Toutefois, l'anesthésie ne fonctionne qu'à moitié, Clay étant éveillé pendant l'opération, paralysé, sans pouvoir manifester le fait de son extrême douleur. Il entend de ce fait tout ce qui se passe autour de lui. Et...

...et voilà. Le film fusille sa cartouche principale au bout de 5 minutes de films, pour les plus attentifs & les habitués de suspense chirugical américain. Tout ça à cause d'une caméra trop démonstrative, et d'un metteur en scène/scénariste pataud qui ne sait pas comment utiliser un excellent pitch de départ.

Une chose est sure : la scène de l'opération est TRES doloureuse. tout du moins pour moi, sortant d'une anesthésie générale il y a peu, c'est la cauchemar qu'on ne souhaite à aucun patient, même si ces cas arrivent régulièrement. On sent vraiment la douleur de Clay, son délire, ses peurs et la caméra ne lésine pas sur les détails chirurgicaux, entre le scalpel qui ouvre la poitrine jusqu'à la mécanique ouvrant la cage thoracique en deux.

Le problème est que le cinéaste ne sait plus quoi faire de cette idée. Il y a alors collé une banale histoire de

SPOILERS

d'argent à récupérer de la part d'un homme d'affaire multimilliardaire

FIN SPOILERS

Ca s'appelle saborder un sujet en or en le transformant en stupide suspense dont la fin est tracée dès la 5é minute, donc.

Herold penche aussi pour une autre idée : celle de faire réveiller un double de Clay qui va errer derrière les protagonistes en leur hurlant dessus afin de comprendre ce qui se passe. Et bien sûr retrouver maman dans les limbes afin qu'il réussisse à ouvrir la porte de ses souvenirs où un grave secret y est caché!

Et tout ça en 79 mn (hors 5 minutes de générique final).

Autant Hayden Christensen, bien dirigé, était épatant dans Shattered Glass, autant ici il reprend son statut d'endive. l'alchimie entre lui est Jessica Alba fait peine à voir. Alba ne sert à rien ou presque et de toute façon, son jeu étant tellement anonyme qu'on ne se passionne guère pour ses petits problèmes. Lena Olin sauve le reste, la seule ayant un peu d'ambiguité dans ce petit monde. Un final chirurgical plan-plan, un mélodrame poussif & une poursuite de 8 secondes dans des couloirs d'hopital conclut ce film mollasson qui est totalement passé à coté de son sujet. Sans intéret.

le couple Christensen/Alba est nominé aux razzie Awards 2008 (enfin, surtout Alba) et ça n'est que justice.

le film a coute 9 mde $ et en a rapporté 14 aux USA, et s'apprete à sortir cette année dans quelques pays (pas de date chez nous à ce jour à ma connaissance).

Il y au générique une "musique de Samuel Sim" et des "thèmes musicaux" de Graeme revell.

[manuma]

SPOILERS

Vraiment pas terrible en effet. C'est particulièrement mal branlé au niveau du scénario. Jusqu'à l’éprouvante séquence de l'opération chirurgicale (qui m’a presque filé mal au bide), on se demande bien où on va. On encaisse plusieurs informations et rebondissements (les problèmes de santé de Clay, l’annonce à sa mère de sa liaison avec le perso joué par Alba, son mariage éclair avec celle-ci) qui paraissent à première vue importants au sein de l’intrigue mais que le réalisateur expédie dans l’urgence, comme s’il s’en foutait un peu. Lorsque que Clay passe sur le billard, ce qui ressemblait plus ou moins à un mélo médical vire brutalement au suspense mâtiné de surnaturel lourdaud. Des méchants toubibs aux motivations peu convaincantes, une petit rebondissement concernant l’enfance de Clay, qui nous tombe dessus par surprise, un final sans la moindre tension, et hop, l’affaire est bouclé en moins de 80 minutes. Du côté de l’interprétation, on se rabattra directement sur les seconds rôles, tenus par des acteurs nettement plus talentueux que les 2 leads (Lena Olin, Arliss Howard, Sam Robards).

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