
Des étudiants en médecine pratiquant leurs premières incisions sur des cadavres se rendent compte de la mort inexpliquée de plusieurs personnes au sein de leur département. Alison (Corri English, un vrai clone de Britney Spears

Côté gore, le film y va gentilment. Si :
Les découpages de cadavres, tripatouillages d'organes, sectionnement de cage thoracique vous incommodent, passez votre chemin.
C'est également un film où de véritables cadavres ont été utilisés pour le tournage.
Côté mise en scène, cela fait du bien de voir un film ne pas reposer sur un montage hystérique et une caméra atteinte de Parkinson. Le cinéaste compose ses plans, soigne son cadre d'autant plus que l'hopital et sa morgue offre très peu de possibilités chromatiques ou de variété de décor. le film joue donc avec cet environnement et l'oppression que cela peu créer. Une photographie jouant sur les tons de gris & de bleus vient ajouter à cette impression clinique déplaisante.
Malheureusement, si la première partie est réussie du fait du mystère ambiant, le film se ramasse un peu dès la moitié avec la soi-disante origine des disparitions. D'autant plus que le scénario amasse des irrégularités (comme les Aztèques venant du Brésil (!) et créant cette possession menant aux auto-mutilations et autres meurtres), laissant des faits inexpliqués, trous d'histoire parfois énormes. C'est dommage, car il y a une vraie ambiance parfois malsaine qui règne dans cet hopital.
A savoir la scène où les deux étudiants essayent de récupérer un cadavre coincé sous d'autres dans un gigantestque bac de formol, où ils finissent par tomber dedans et plonger au fond. Répugnant!
Dès le fait établi qu'Alison "sent" des choses et que ces choses sont le resultat d'une manifestation d'un dieu aztèque de la fertilité dont l'esprit s'est emparé d'une jeune femme morte d'auto-mutilation (ouf), l'intéret s'évapore comme par magie... ça devient illogique dans le développement et on sombre dans un nième slasher à dominante fantastique.
A noter toutefois une partition musicale extrêmement réussie sur une base de violoncelle/de graves/ de sons de basse - sans aucun son électronique.
En tous cas, un tentative de fantastique différent qui ne fonctionne pas hélas du fait de vouloir à tout prix tout justfiier et tout expliquer. Efficace à 50%.
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