P2 (2007) Franck Khalfoun
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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
j'ai l'impression qu'il y a eu un buzz anti-P2
Manolito parle d'un bide aux US (entrées salle) mais sur l'IMDB (ok ca vaut ce que ca vaut) P2 est noté 6.1/10 (Hills have eyes 6.5/10 et haute tension 6.8/10)
Un truc qui m'a plu et que j'ai réalisé apres coup c'est que P2 à un coté année 80 dans l'approche simple et genereuse, le concept de donner au public exactement ce qu'il attend tout en le surprenant de temps en temps, le tout sans twist de merde inutile
et puis...

Manolito parle d'un bide aux US (entrées salle) mais sur l'IMDB (ok ca vaut ce que ca vaut) P2 est noté 6.1/10 (Hills have eyes 6.5/10 et haute tension 6.8/10)
Un truc qui m'a plu et que j'ai réalisé apres coup c'est que P2 à un coté année 80 dans l'approche simple et genereuse, le concept de donner au public exactement ce qu'il attend tout en le surprenant de temps en temps, le tout sans twist de merde inutile
et puis...

Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Moins de 4 millions de dollars de recette en fin de carrière pour une sortie dans plus de 2000 salles américaines, ça s'appelle un gros bide... 

Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Ben faut pas hein...antropophagus a écrit :Merci de me redonner espoir.

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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
il y a des projets ou on se demande comment et pourquoi ils ont été faits.
P2 en fait partie. C'est absolument mauvais de chez mauvais.
Le film repose sur une idée, et se torpille au bout de cinq minutes. Il faut subir 40 minutes de dialogues insipides pour enfin qu'il se passe quelque chose. Et après, l'enfer pour le spectateur. Une montagne, que dis-je, un Everest d'incohérences qui s'enfilent gentilment les unes après les autres. Juste une pour la fine bouche : Rachel court avec un cric à la main (elle pense à se saisir d'une arme au bout de 70 minutes, quand même). Poursuivie par un Rottweiler, elle brise une vitre de voiture, se réfugie dedans. Juste après, elle court dans une agence de location de voiture. elle casserait la vitre, aussi, pour aller plus vite? ben non, elle perd son temps à essayer d'ouvrir à la porte
Je n'ai pas vu Throttle, mais la structure scénaristique de P2 ressemble aussi furia-sement à Vacancy (héro(ine)s enfermé dans un endroit clos sans pouvoir s'échapper-terrorisé par un élément extérieur-tentative d'appel de la police qui n'aboutit à rien-révolte de la victime qui execute son bourreau.
Pas une seule once d'originalité. Et on est reparti pour les clichés inhérents au manque d'imagination des scénaristes actuels : et le téléphone portable qui capte pas de signal au moment où on veut, et l'héroine en danger qui hurle au moment où la voiture de police passe sans pouvoir l'aider,... la liste est longue.
Wes Bentley... c'est juste pas possible. Une telle erreur de casting (ou une direction d'acteur frisant l'incompétence, allez savoir) n'apporte que du négatif. Pas crédible un seul nstant en psycopathe amoureux. Et lorsqu'il se met à hurler
c'est l'éclat de rire général.
Les deux scènes gore et demi font pitié au milieu de ce naufrage. La première est gratuite et ne sert globalement à rien. Old school, mais inutile. La seconde est plus fun (merci Fulci, vraiment) et le coup de l'ongle de la victime, il y a exactement la même chose dans The Maddening avec la pauvre Mia Sara. Qui d'ailleurs, quand j'y repense, possède elle aussi la même trajectoire scénaristique.
La caméra est serrée sur la poitrine de l'héroïne, c'est clair. Peut etre que si Khalfoun s'était moins focalisé dessus, il aurait pu se focaliser sur son scénario. Et sa photographie. C'est assez laid, quand même.
Bref, c'est cousu de fil blanc, on s'ennuie assez ferme, ça n'en finit pas de finir (il dure 98 minutes, quand même!) et comme depuis le début on sait ce qu'il va se passer, ben, voilà, quoi, on prend son mal en patience.
Les deux succès américains d'Aja ont du lui ouvrir des portes, c'est très bien pour lui. Choisir Patrick Wachsberger, le grand producteur de Starcrash, pour promouvoir son produit, c'était déjà un pari risqué. Produire et écrire des projets un peu plus ambitieux que ce truc du niveau d'un téléfilm, ce serait pas mal aussi. Quant à Khalfoun, il commence bien mal sa carrière.
Une vraie perte de temps. Le réalisateur se Khalfoun de notre gueule! je l'écrit en petit, parce que c'est petit mais j'ai pas pu résister
P2 en fait partie. C'est absolument mauvais de chez mauvais.
Le film repose sur une idée, et se torpille au bout de cinq minutes. Il faut subir 40 minutes de dialogues insipides pour enfin qu'il se passe quelque chose. Et après, l'enfer pour le spectateur. Une montagne, que dis-je, un Everest d'incohérences qui s'enfilent gentilment les unes après les autres. Juste une pour la fine bouche : Rachel court avec un cric à la main (elle pense à se saisir d'une arme au bout de 70 minutes, quand même). Poursuivie par un Rottweiler, elle brise une vitre de voiture, se réfugie dedans. Juste après, elle court dans une agence de location de voiture. elle casserait la vitre, aussi, pour aller plus vite? ben non, elle perd son temps à essayer d'ouvrir à la porte

Je n'ai pas vu Throttle, mais la structure scénaristique de P2 ressemble aussi furia-sement à Vacancy (héro(ine)s enfermé dans un endroit clos sans pouvoir s'échapper-terrorisé par un élément extérieur-tentative d'appel de la police qui n'aboutit à rien-révolte de la victime qui execute son bourreau.
Pas une seule once d'originalité. Et on est reparti pour les clichés inhérents au manque d'imagination des scénaristes actuels : et le téléphone portable qui capte pas de signal au moment où on veut, et l'héroine en danger qui hurle au moment où la voiture de police passe sans pouvoir l'aider,... la liste est longue.
Wes Bentley... c'est juste pas possible. Une telle erreur de casting (ou une direction d'acteur frisant l'incompétence, allez savoir) n'apporte que du négatif. Pas crédible un seul nstant en psycopathe amoureux. Et lorsqu'il se met à hurler



Les deux scènes gore et demi font pitié au milieu de ce naufrage. La première est gratuite et ne sert globalement à rien. Old school, mais inutile. La seconde est plus fun (merci Fulci, vraiment) et le coup de l'ongle de la victime, il y a exactement la même chose dans The Maddening avec la pauvre Mia Sara. Qui d'ailleurs, quand j'y repense, possède elle aussi la même trajectoire scénaristique.
La caméra est serrée sur la poitrine de l'héroïne, c'est clair. Peut etre que si Khalfoun s'était moins focalisé dessus, il aurait pu se focaliser sur son scénario. Et sa photographie. C'est assez laid, quand même.
Bref, c'est cousu de fil blanc, on s'ennuie assez ferme, ça n'en finit pas de finir (il dure 98 minutes, quand même!) et comme depuis le début on sait ce qu'il va se passer, ben, voilà, quoi, on prend son mal en patience.
Les deux succès américains d'Aja ont du lui ouvrir des portes, c'est très bien pour lui. Choisir Patrick Wachsberger, le grand producteur de Starcrash, pour promouvoir son produit, c'était déjà un pari risqué. Produire et écrire des projets un peu plus ambitieux que ce truc du niveau d'un téléfilm, ce serait pas mal aussi. Quant à Khalfoun, il commence bien mal sa carrière.
Une vraie perte de temps. Le réalisateur se Khalfoun de notre gueule! je l'écrit en petit, parce que c'est petit mais j'ai pas pu résister

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
La réalisation de Khalfoun et le script ne sont pas mauvais du tout mais le résultat est plombé par la pathétique performance du nullissime Wes Bentley qui gâche tout. C'est bien dommage. Je retiendrai tout de même la triste mise à mort de Rocky. 

Man-eater
Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Finalement loin d'être désagréable ce petit thriller qui a défaut d'être malin et de se la jouer à twists préfère miser sur la linéarité de son intrigue (encore plus mince que la robe de Rachel Nichols
). Par moment assez flippant (la scène dans l'ascenseur...brr) et comportant avec parcimonie quelques moments gores bien senties, dont certains que j'ai eut du mal à regarder (ça me rassure un peu après les films bouchers à la "Hostel" et "Saw" de voir que je reste sensible
).
Si l'actrice principale et son décolletée sont convaincants
, il n'en va pas de même de ce fadasse de Wes Bentley
.
Le plan final m'a fait penser à celui de Hollow man- allez savoir pourquoi
(un autre film simple dans son déroulement, mais avec des effets spéciaux). P2 est appréciable même si ce petit huit clos (qui se déroulement uniquement dans les parkings et pas qu'au fameux P2 donc
) sera assez vite oublié. 


Si l'actrice principale et son décolletée sont convaincants


Le plan final m'a fait penser à celui de Hollow man- allez savoir pourquoi



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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
vu et trouvé sympa hormis 2-2 scenes.... discutable....... ( l'ascenseur.....) mais sympa. un bon petit moment.
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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Nombreux spoilers.
Ouh là, si P2 vaut quand même un peu plus que sa réputation de grosse bouse, on est tout de même pas loin du thriller hollywoodien lambda, ce qui n'est pas un compliment !
Passé le décolté affollant de l'actrice (Principal attraction du film !
) et une scène gore bien craspec, ben ..... rien !
C'est chiant, ça aligne tout les poncifs de ce genre de film (Le faux suspens avec l'arrivée des flics, l'héroine trop conne qui ne tue pas son agresseur alors qu'elle en avait l'occasion, etc, etc ...). Le maniac en question est par ailleurs un des psychokillers les plus pathétique et risible que j'ai eu l'occasion de voir, jamais inquiétant, limite débile (Faut le voir se promener tranquillement chaque fois que la fille se fait la malle au lieu d'essayer de la courser !
), celui ci tient plus du blaireau frustré que du psychopathe sanguinaire comme dans "haute tension" par exemple.
Les rares bonnes idées du film (Le coup de l'ascenseur, le chien s'attaquant à l'héroine, le duel final), celles là même qui auraient pû grandement booster le film niveau tension et effets gores, sont de plus totalement sous exploités.
Bon, en fait si, P2, c'est quand même une sacrée bouse !
Ouh là, si P2 vaut quand même un peu plus que sa réputation de grosse bouse, on est tout de même pas loin du thriller hollywoodien lambda, ce qui n'est pas un compliment !

Passé le décolté affollant de l'actrice (Principal attraction du film !


C'est chiant, ça aligne tout les poncifs de ce genre de film (Le faux suspens avec l'arrivée des flics, l'héroine trop conne qui ne tue pas son agresseur alors qu'elle en avait l'occasion, etc, etc ...). Le maniac en question est par ailleurs un des psychokillers les plus pathétique et risible que j'ai eu l'occasion de voir, jamais inquiétant, limite débile (Faut le voir se promener tranquillement chaque fois que la fille se fait la malle au lieu d'essayer de la courser !

Les rares bonnes idées du film (Le coup de l'ascenseur, le chien s'attaquant à l'héroine, le duel final), celles là même qui auraient pû grandement booster le film niveau tension et effets gores, sont de plus totalement sous exploités.
Bon, en fait si, P2, c'est quand même une sacrée bouse !

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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Maté ça hier avec ma femme. A la fin, elle m'a regardé et m'a dit : "Mais... mais c'était nul à CHIER !!!!!". Et je dois dire que je rejoins parfaitement son analyse du désastre. Qu'est ce que j'ai pu m'emmerder à regarder ces deux acteurs lamentables jouer à cache-cache pendant 1h30 ! Aucun suspense, aucune tension, aucune surprise. De dialogues insipides, un bad guy mauvais comme pas permis et un réalisateur qui semble construire chacun de ses plans dans l'unique but de montrer le décolleté (très décolleté) de son actrice. Trop, c’est trop et là, c'en est navrant… Bref, pour moi y'a strictement rien à sauver là dedans, hormis bien évidemment la mise à mort du pauvre gars, étrange effusion de gore crasse dans un film d'une platitude confondante.
Bref, on a là ce qui semble être un mauvais téléfilm pour amateur de poitrines ballonnées.
Bref, on a là ce qui semble être un mauvais téléfilm pour amateur de poitrines ballonnées.
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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Vu hier très tard dans la soirée sur le DVD éditer par M6 une image bien sombre (voir trop) aucun relief dans les contraste.
Bilan le film se laisse voir et vaut tout juste pour la prestation comique de Wes Bentley et une scène gore. Du vu et archi revu ces poursuite dans un parking souterrain, sa pourra éventuellement plaire au gros fan-passionné du genre a la limite. Moi c'est clair je me le repasserai pas.
A signaler que sur les 4 pistes proposé 2 en VO et VF 5.1 et les même en version stéréo. La VO 5.1 sur les 20 dernière minutes (voir plus peut-être j'avais pas trop pu pousser le son s'était très tard) décroche constamment y a de gros blanc de + d'une seconde, des coupures qui ne sont pas présentes sur la VF ou les autres pistes en stéréo.
Un problème qui avait été signaler sur le site filmactu.com (clic pour le test) et dont l'éditeur a du s'en f....
Bilan le film se laisse voir et vaut tout juste pour la prestation comique de Wes Bentley et une scène gore. Du vu et archi revu ces poursuite dans un parking souterrain, sa pourra éventuellement plaire au gros fan-passionné du genre a la limite. Moi c'est clair je me le repasserai pas.
A signaler que sur les 4 pistes proposé 2 en VO et VF 5.1 et les même en version stéréo. La VO 5.1 sur les 20 dernière minutes (voir plus peut-être j'avais pas trop pu pousser le son s'était très tard) décroche constamment y a de gros blanc de + d'une seconde, des coupures qui ne sont pas présentes sur la VF ou les autres pistes en stéréo.
Un problème qui avait été signaler sur le site filmactu.com (clic pour le test) et dont l'éditeur a du s'en f....

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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Re: P2 (2007) Franck Khalfoun
Une jeune femme se retrouve enfermee dans un parking souterrain la veille d’un long week-end de Noel. Elle ne connaitra neanmoins la vraie peur de sa vie, que lorsqu’elle comprendra qu’elle n’est pas seule et en serieux danger...
Apres avoir marque les esprits en France (et aussi a l’etranger) avec sa realisation de Haute Tension, etre alle a Hollywood et y avoir remake The Hills have Eyes (2006) (suite a une commande de Wes Craven lui-meme), Alexandre Aja se lance aux Etats-Unis dans la production de P2, co-ecrivant le scenario, mais en confiant la realisation a son ami Franck Khalfoun (qui jouait deja les acteurs pour Aja dans HT d’ailleurs).
Force est cependant de constater que le resultat n’est pas a la hauteur des espoirs places, la faute a...beaucoup de choses en fait...
Si l’intrigue n’est pas neuve—peu le sont d’ailleurs, l’on pense ainsi notamment au telefilm Trapped TV (1987). L’idee de garder un personnage prisonnier d’un univers pourtant connu, car "journalier" a son charme et pourrait etre pretexte a une bonne mise en abime dans le meilleur des cas, voire (au moins) a un bon suspense. Malheureusmeent, ce n’est respectivement ni au depart l’intention, ni au final le resultat...
Au niveau de la realisation, Khalfoun ne parvient ainsi pas a mettre en scene ses lieux. Le parking sera ainsi gris et terne, certes, mais jamais reellement inquietant ou meme (le comble) ni etouffant ou generant une quelconque claustrophobie...On y galope un peu, on y tourne en rond (beaucoup), et franchement, l’on s’y ennuie (surtout le public) enormement(!)
La realisation, associe a un scenario qui semble avoir du mal a trouver ses marques, et qui, dans un premiers temps, jouera les prolongations jusque (quand meme !) la moitie du metrage, avant de commencer (enfin!) reellement son histoire, ayant malheureusement entre-temps commence a generer un ennui assez severe aupres du spectateur, pour ne pas dire l’avoir laisse en bodure de route...
Une fois l’intrigue—laborieusement, donc—mise en place, le recit avancera par a-coups, car se montrant generalement "frileux" en matiere de violence—et de suspense(!), pour de temps a autre, soudainement exploser dans des scenes TRES agressives pour ne pas dire carrement "gores", et franchement tellement en rupture du metrage, qu’elles semblent avoir ete decidees / rajoutees par la suite ou en cours de route pour raccrocher les wagons (et re-embarquer le spectateur).
En fait, l’on se retrouve avec la nette impression que realisateur, semble avoir voulu (maladroitement) jouer la carte du "suspense", tandis que le scenariste-producteur, Aja, voyant que la mecanique "patinait" decide en plein tournage de "corser" un peu le spectacle...
En resulte un film tres bancal, qui se fera au passsage interdire au moins de 16 ans en France, alors que sans les 2-3 scenes "intenses", le film se situerait largement en-dessous(!) du niveau d’un telefim "Hollywood Night" de deuxieme partie de soiree...
Au niveau de la mise en image, les personnages parsemant le metrage ont literalement leurs destinees respectives d’inscrites sur leurs fronts ; proie, predateur et victime(s) de "dommages collateraux". Ajoutant a cela, que le scenario meme s’il donne aux acteurs quelques (tres vagues) elements pour developper leurs personnages, ceux-ci voient neanmoins tous leurs efforts plombes par des dialogues qui sont au final quand meme franchement risibles pour ne pas dire ridicules, et tenant plus d’un soap pour menageres de 50 ans qu’autre chose.
Plus extraordinaire, le film se « stock-shot » lui-meme, allant jusqu’a reutiliser la scene du chien furieux qui aboie a chaque fois qu’on le derange jusqu’a 3-4 fois...! L’idee etant sans doute de renforcer l’image d’une bete "fauve", et ce, en attendant de justifier ce qui lui arrivera en fin de metrage, tactique lourde et mal exploitee, tant au debut qu’en fin d’execution...Plus agreable, mais au final, tout aussi "lourdingue", la camera omnipresente sur le decollete de l’heroine, d’ailleurs promptement mise en sous-vetements des que l’ "histoire" s’amorce...
Au niveau des acteurs, Rachel Nichols dans le role de la proie reussi a ne pas trop irriter, mais ne parvient jamais a faire ressentir de l’empathie pour ses malheurs, la faute a la realisation, mais aussi a la qualite (defaillante) des dialogues. Wes Bentley dans le role du predateur, meme si son visage angelique cree un certain contraste avec son status, ne parvient lui non plus, pas a se depetrer des dialogues qui finissent pas l’entrainer sur la pente savonneuse d’un certain cabotinage.
Mais, le plus bizarre, est quand meme, que la sympathie du realisateur semble aller plus vers le monstre que vers sa victime... ? La faute au scenario qui, associe au facies de l’acteur, fait plus passer le fou pour un ado fleur-bleue un peu TROP « collant », ou une intention deliberee des scenaristes / realisateurs, impossible a dire, sauf que ca passe tres mal a l’ecran...
L’un dans l’autre, un metrage qui commence a faire serieusement se poser des questions sur les reelles capacites d’Aja, qui fort d’un succes, qui doit quand meme beaucoup au roman—non-credite—de Koontz pour HT, a rempile pour realiser un remake qui au final n’a rien apporte de plus au metrage original avec The Hills have Eyes (2006), pour ensuite aller s’ensabler en jouant les producteurs avec le present metrage qui ne va nulle part et qui, a force de trop jouer avec la boite de vitesse, ne sort literalement pas du parking ?.
Un film, qui en raison de ses quelques scenes violentes ne passera que rarement a la television, laissant surtout la location ou l’achat de dvds comme seul reel debouche. L’achat etant fortement deconseille, la location quant a elle, sera tres vite suivie d’un oubli TRES salutaire. Un film « alimentaire », qui entre ennui et irritation, est vite « digere », et TRES vite oublie...
P2 : 2.0 / 5
P.S. Bizarre quand meme cette impression de tryptique « routier » dans la filmo d’Aja. Entre un depanneur(?) fele et un gardien de station-service massacre dans HT, d’un pompiste complice de cannibales (campeurs sur un test nuclearire?) dans THhE, voila maintenant le gardien de parking obsede-meurtrier...Quid de prevu pour le prochain metrage? Un tenancier de restoroute cannibale ? Des flics routiers serial-killers ? A ce niveau-la, ca tourne (roule ?) quand meme un chouillat en rond a la longue...
Apres avoir marque les esprits en France (et aussi a l’etranger) avec sa realisation de Haute Tension, etre alle a Hollywood et y avoir remake The Hills have Eyes (2006) (suite a une commande de Wes Craven lui-meme), Alexandre Aja se lance aux Etats-Unis dans la production de P2, co-ecrivant le scenario, mais en confiant la realisation a son ami Franck Khalfoun (qui jouait deja les acteurs pour Aja dans HT d’ailleurs).
Force est cependant de constater que le resultat n’est pas a la hauteur des espoirs places, la faute a...beaucoup de choses en fait...
Si l’intrigue n’est pas neuve—peu le sont d’ailleurs, l’on pense ainsi notamment au telefilm Trapped TV (1987). L’idee de garder un personnage prisonnier d’un univers pourtant connu, car "journalier" a son charme et pourrait etre pretexte a une bonne mise en abime dans le meilleur des cas, voire (au moins) a un bon suspense. Malheureusmeent, ce n’est respectivement ni au depart l’intention, ni au final le resultat...
Au niveau de la realisation, Khalfoun ne parvient ainsi pas a mettre en scene ses lieux. Le parking sera ainsi gris et terne, certes, mais jamais reellement inquietant ou meme (le comble) ni etouffant ou generant une quelconque claustrophobie...On y galope un peu, on y tourne en rond (beaucoup), et franchement, l’on s’y ennuie (surtout le public) enormement(!)
La realisation, associe a un scenario qui semble avoir du mal a trouver ses marques, et qui, dans un premiers temps, jouera les prolongations jusque (quand meme !) la moitie du metrage, avant de commencer (enfin!) reellement son histoire, ayant malheureusement entre-temps commence a generer un ennui assez severe aupres du spectateur, pour ne pas dire l’avoir laisse en bodure de route...
Une fois l’intrigue—laborieusement, donc—mise en place, le recit avancera par a-coups, car se montrant generalement "frileux" en matiere de violence—et de suspense(!), pour de temps a autre, soudainement exploser dans des scenes TRES agressives pour ne pas dire carrement "gores", et franchement tellement en rupture du metrage, qu’elles semblent avoir ete decidees / rajoutees par la suite ou en cours de route pour raccrocher les wagons (et re-embarquer le spectateur).
En fait, l’on se retrouve avec la nette impression que realisateur, semble avoir voulu (maladroitement) jouer la carte du "suspense", tandis que le scenariste-producteur, Aja, voyant que la mecanique "patinait" decide en plein tournage de "corser" un peu le spectacle...
En resulte un film tres bancal, qui se fera au passsage interdire au moins de 16 ans en France, alors que sans les 2-3 scenes "intenses", le film se situerait largement en-dessous(!) du niveau d’un telefim "Hollywood Night" de deuxieme partie de soiree...
Au niveau de la mise en image, les personnages parsemant le metrage ont literalement leurs destinees respectives d’inscrites sur leurs fronts ; proie, predateur et victime(s) de "dommages collateraux". Ajoutant a cela, que le scenario meme s’il donne aux acteurs quelques (tres vagues) elements pour developper leurs personnages, ceux-ci voient neanmoins tous leurs efforts plombes par des dialogues qui sont au final quand meme franchement risibles pour ne pas dire ridicules, et tenant plus d’un soap pour menageres de 50 ans qu’autre chose.
Plus extraordinaire, le film se « stock-shot » lui-meme, allant jusqu’a reutiliser la scene du chien furieux qui aboie a chaque fois qu’on le derange jusqu’a 3-4 fois...! L’idee etant sans doute de renforcer l’image d’une bete "fauve", et ce, en attendant de justifier ce qui lui arrivera en fin de metrage, tactique lourde et mal exploitee, tant au debut qu’en fin d’execution...Plus agreable, mais au final, tout aussi "lourdingue", la camera omnipresente sur le decollete de l’heroine, d’ailleurs promptement mise en sous-vetements des que l’ "histoire" s’amorce...
Au niveau des acteurs, Rachel Nichols dans le role de la proie reussi a ne pas trop irriter, mais ne parvient jamais a faire ressentir de l’empathie pour ses malheurs, la faute a la realisation, mais aussi a la qualite (defaillante) des dialogues. Wes Bentley dans le role du predateur, meme si son visage angelique cree un certain contraste avec son status, ne parvient lui non plus, pas a se depetrer des dialogues qui finissent pas l’entrainer sur la pente savonneuse d’un certain cabotinage.
Mais, le plus bizarre, est quand meme, que la sympathie du realisateur semble aller plus vers le monstre que vers sa victime... ? La faute au scenario qui, associe au facies de l’acteur, fait plus passer le fou pour un ado fleur-bleue un peu TROP « collant », ou une intention deliberee des scenaristes / realisateurs, impossible a dire, sauf que ca passe tres mal a l’ecran...
L’un dans l’autre, un metrage qui commence a faire serieusement se poser des questions sur les reelles capacites d’Aja, qui fort d’un succes, qui doit quand meme beaucoup au roman—non-credite—de Koontz pour HT, a rempile pour realiser un remake qui au final n’a rien apporte de plus au metrage original avec The Hills have Eyes (2006), pour ensuite aller s’ensabler en jouant les producteurs avec le present metrage qui ne va nulle part et qui, a force de trop jouer avec la boite de vitesse, ne sort literalement pas du parking ?.
Un film, qui en raison de ses quelques scenes violentes ne passera que rarement a la television, laissant surtout la location ou l’achat de dvds comme seul reel debouche. L’achat etant fortement deconseille, la location quant a elle, sera tres vite suivie d’un oubli TRES salutaire. Un film « alimentaire », qui entre ennui et irritation, est vite « digere », et TRES vite oublie...
P2 : 2.0 / 5
P.S. Bizarre quand meme cette impression de tryptique « routier » dans la filmo d’Aja. Entre un depanneur(?) fele et un gardien de station-service massacre dans HT, d’un pompiste complice de cannibales (campeurs sur un test nuclearire?) dans THhE, voila maintenant le gardien de parking obsede-meurtrier...Quid de prevu pour le prochain metrage? Un tenancier de restoroute cannibale ? Des flics routiers serial-killers ? A ce niveau-la, ca tourne (roule ?) quand meme un chouillat en rond a la longue...

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.