Seven years in Tibet est sorti la même année que Kundun. Deux films, deux romans biographiques.
Le film narre la lente et délicate rédemption d'un héros antipathique (un nazi ?), froid, orgueilleux, égoïste, et finalement paumé autour de son nombril. Un gamin, le dalaï lama, lui ouvrira les yeux.
Le film va parfois vite, trop certainement, ce qui gâche un peu la fête (7 années en 2h00).
John Williams s'associe à Yo Yo Ma, et nous signe l'une de ses plus belles partitions (La liste de Shindler en mieux). On sent qu'Annaud a découvert le Tibet avec Hergé, il y a quelques emprunts sympatiques.
Evidemment, l'expérience Kundun écrasera tout sur son passage peu de temps après, avec l'ENORME mise en scène de Scorsese et l'OBSÉDANTE musique de Philip Glass.

