

Homo eroticus: Possédée, la catin lubrique se noie dans un matelas de penis géants..
Déjà responsable de nombreuses coquineries plus ou moins osées caressant parfois les limites du hard, Roberto Montero Bianchi, s'adonna également au porno dans les 80s.
Homo eroticus fait partie de ceux ci et appartient à ce sous genre que fut le porn horror même si le film tire plus vers le fantastique.
En fait, Homo eroticus est un petit mélange de plusieurs genres où se rencontrent avec plus ou moins de bonheur fantastique, sexy comédie et porno, ce dernier l'emportant haut la main.
Le scénario est des plus basiques reposant sur une trame qui se veut justement fantastique. Un photographe et ses modèles investissent un vieux château afin d'y prendre toute une série de clichés érotiques. C'est alors qu'ils aprennent par le chatelain que les lieux seraient hantés par un fantôme particulièrement bien membré.
Voilà pour l'aspect fantastique. Ceci n'est bien entendu qu'un pretexte à une série de séquences d'ébats torrides entre nos jeunes gens, séquences qui s'enchainent les unes aux autres de façon monotone.
A ce niveau, le film n'est qu'un produit hardcore parmi tant d'autres ne le differenciant guère d'autres oeuvres du même accabit.
Avouons tout de même que les décors font illusion. Ce vieux château se dressant au milieu de la campagne rapelle un certain cinéma gothique du pauvre, ses pièces, ses couloirs ornés de portraits, ses chambres et sa minuscule crypte où git le cercueil du fantôme.
Aussi mal utilisés soient ils, ces décors créent une toute petite ambiance mais cela malheureusement ne suffit pas à faire fonctionner le film qui prêche par une intrigue ridicule et totalement sous exploitée.
Si tout le monde se sautent dessus dés que l'occasion se présente, le plus souvent espionnés par de vilains voyeurs, on se poursuit également dans les dédales de couloirs du manoir, déguisés en fantômes, un drap blanc sur le corps, hurlant, chacun voulant se faire passer pour le fameux spectre si génèreusement membré.

On a ici les bases de la sexy comedie et on se surprend à sourire par instant.
Le réveil dudit spectre a son charme, son cercueil s'ouvrant lentement dans la crypte, tandis qu''il se lève, un rien raidi par le temps. Point de drap blanc ici mais un zombi aux yeux noircis et à la peau blême du plus bel effet, sorte de poupée hirsute toute droite sortie d'une farce de carnaval qui ne tarde pas à retrouver le chatelain pour une partie de cartes



Une fois satisfait, il retournera dans sa tombe, aprés que notre coquine lui ait dérobé ce sexe gigantesque qu'elle garde triomphalement entre ses mains en guise de gode trophée!!!



Si tiges d'amour et gouffres à plaisir sont au RDV jusqu'à plus soif, l'amateur de polissoneries hard se rira par contre du gigantesque sexe en latex facon Porno Holocaust qu'arbore notre fantome une fois sorti de son vieux slip blanc kangourou.


Homo eroticus se veut un cocktail de fantastique, d'humour, de comédie et de porno mais malheureusement malgré le décor, quelques semblant d'efforts et une poignée de scénes interessantes, la sauce ne prend guère, faute en incombe à ce scénario confetti et l'indigence de la réalisation.
Demeurent quelques séquences qui raviront les amateurs d'euro-trash comme cette scéne où une des heroines enfermée dans une cage telle une lionne en furie s'imagine faire l'amour dressée au fouet alors que se dresse de plaisir cette fois la virilité de son freluquet d'amant.
Mais on retiendra surtout la séquence où une garce en fusion se doigtant vigoureusement se retrouve soudainement éjectée sur un matelas de phallus géants, des milliers de pénis gourmands qui lentement la submergent, matelas phallique à l'interieur duquel elle se noit et disparait engloutie.. Quel magnifique fantasme!!


Reste donc un fantastic-porn anodin dont le véritable interet est d'avoir été le premier hardcore de la future star du X italien, la si délurée et charnue Pozzi encore quelque peu squelettique alors, vouée à un destin tragique.

2eme atout et non le moindre






Tout sur le parcours du blond Kieran et sa plongée dans le X et la Pozzi demain..

A leurs cotés, on reconnaitra l'ex star du porno transalpin et sa bouche en queue de poule, la Frajese, indispensable à tout bon euro-trash hardcore italien, et la toujours aussi vulgaire francaise Francoise Perrot.
En cela, le film de Bianchi est une petite curiosité pour bissophiles.
Le corbeau dont l'envergure des ailes donne la taille de son jouet d'amour!!
