Au cours d'une expédition au Tibet, le Dr. Glendon est mordu par un loup monstrueux. Il retourne à sa maison londonienne et découvre rapidement que les rayons de la pleine lune ont désormais sur lui des effets pour le moins terrifiants !
Dans le cycle des Grands Monstres du studio Universal, "Le monstre des Londres " est un cas un pzu à part, un espèce de faux départ pour la série des films de loups-garous qui ne commencera réellement que six ans plus tard avec "Le loup-garou". "Le monstre de Londres" n'en reste pas moins une production assez classique, reprenant la formule mise en place en particulier par James Whale pour la Major du Fantastique : à savoir un mélange d'ambiance gothique, de séquences de terreur, de drame, de comédie et de trucages en tous genres... Toutefois, "Le monstre de Londres" ne se compare pas avec des titres comme "L'homme invisible" ou "Frankenstein". En plein dans cet âge d'or du cinéma fantastique que sont le début des années 30, il paraît même plutôt mineur, sage et passe-partout. Après un début exotique sympathique, l'action devient classique et somme toute bien prévisible, tournant à un rythme assez timoré.
Tout n'est pas à jeter néanmoins : on apprécie des maquillages très soignés de Jack Pierce, une bonne prestation de Henry Hull et de Warner Oland en lycanthropes, ainsi que des ambiances gothiques foggy à souhait, qui en font un divertissement agréable - quoique anecdotique.
Dispo en zone 1 dans le coffret Universal Legacy dédié au loup-garou. Excellente copie, avec stf.
T'es certain que c'était par manque d'un doublage VF... ou bien plutôt à cause de l'absence de sous-titres français ??? car beaucoup de ces films n'ont jamais eu de VF pour commencer, quant aux autres, çà remonte à leur sortie originale et la bande-son française est perdue depuis longtemps. Je ne me souviens pas avoir vu, depuis leur ressortie en France, de VF pour des films comme "L'homme invisible" ou les deux premiers "Frankenstein", et ça devait être pareil dans les DVD français, je suppose...
fantomas 2 a écrit :T'es certain que c'était par manque d'un doublage VF... ou bien plutôt à cause de l'absence de sous-titres français ??? car beaucoup de ces films n'ont jamais eu de VF pour commencer, quant aux autres, çà remonte à leur sortie originale et la bande-son française est perdue depuis longtemps. Je ne me souviens pas avoir vu, depuis leur ressortie en France, de VF pour des films comme "L'homme invisible" ou les deux premiers "Frankenstein", et ça devait être pareil dans les DVD français, je suppose...
Je sais, pour avoir l'équivalent en z2 du coffret Dracula Legacy, qu'Universal s'est amusé à faire des doublage (assez cata quand même) des divers films renfermés dans le coffret, à l'exception du Dracula espagnol, me semble-t-il.
Donc ça peut être une des raisons (foireuse, on est tous d'accord) possibles invoquées.
Ils s'étaient mélangés les pinceaux dans les versions doublés, sous-titrés, etc., soi-disant entre les disques destinés au marché belge néerlandophone et les disques destinés aux marchés francophones. D'où des infos érronnées sur les jaquettes, des stf ou vf manquantes par rapport aux annonces. Et les trois premiers (et derniers !) coffrets Universal Legacy ont donc vite été dégagés des rayons - Dracula, Frankenstein, Loup garou. Ils n'ont jamais été remplacés contrairement à ce qui a éyé annoncé dans un premier temps. De toutes façons, autant se prendre les coffrets US qui sont tous sous-titrés français et sont vendus à prix très cool sur des sites US...
Mais bon, ça a déjà souvent été abordé sur ce forum, alors revenons au film SVP...
Ce que je regrette dans "Le monstre de Londres", c'est de n'éprouver aucune sympathie pour le personnage, contrairement à ce qui sera plus tard le cas avec le Larry Talbot incarné par Lon Chaney. C'est peut-être dû au manque total de charisme d'Henry Hull. Restent de beaux effets de transformation, et le soin habituel des productions Universal, mais c'est vrai que, tout en tentant de reprendre les mêmes recettes, on est très loin de James Whale !
C'est à l'évidence la remarque qu'on se fait en voyant à très peu d'intervalle les deux films. La mécanique principale du "Loup Garou" version Waggner est la compassion que le spectateur ressent pour le personnage principal, sympathique et innocent, mais voué par la fatalité d'une malédiction à une destruction inévitable. Henry Hull est sans doute meilleur acteur que Lon Chaney Junior, mais son personnage de lycanthrope renfrogné et introverti ne nous le rend guère intéressant. Je préfère néanmoins son maquillage à celui du "Loup Garou" (j'ai un peu de mal avec la truffe, la perruque "caniche" et la démarche sur la pointe des pieds de Chaney Junior). A noter que dans "Le monstre de Londres", Fulton recourt à des effets spéciaux de transformation variés et originaux :
- jeux sur éclairages colorés faisant apparaitre et disparaitre certaines zones du maquillage sur de la pellicule en noir et blanc (comme dans "Le masque du démon" par exemple ; simple et redoutablement efficace !)
- fondus enchainés classiques (comme dans "Le loup-garou")
- et aussi des transitions étonnantes reposant sur des techniques alors fort ambitieuses de caches et contre caches (on parlerait de fond bleu aujourd'hui)...
fantomas 2 a écrit :T'es certain que c'était par manque d'un doublage VF... ou bien plutôt à cause de l'absence de sous-titres français ??? car beaucoup de ces films n'ont jamais eu de VF pour commencer, quant aux autres, çà remonte à leur sortie originale et la bande-son française est perdue depuis longtemps. Je ne me souviens pas avoir vu, depuis leur ressortie en France, de VF pour des films comme "L'homme invisible" ou les deux premiers "Frankenstein", et ça devait être pareil dans les DVD français, je suppose...
Dsl de répondre si tardivement a ce post En effet y a bien de la VF mais elle est certainement pas d'époque, du coup je l'ai vu hier soir en VO avec St-fr. Film excellent ultra classique dans son approche, la seul originalité est d'avoir situer le début au Tibet, pour le reste le film se rapproche beaucoup du Dr Jekyll et Mr Hyde de Victor Fleming que se soit dans sa mise en scène, ces décors ou de son scénario.
Et dans la foulé vu aussi le She-Wolf of London, faux film de Loup-Garou, c'est plus une curiosité qui essai de prolongé le mythe de cette malédiction (dsl de spoiler, mais s'était limite rasoir).
Ainsi que Frankenstein rencontre le Loup-Garou de 1942 dans une copie (presque) impeccable de définition, un pur Bonheur Lon Chaney, Bela Legusi du tous bon
Vu sur le coffret Z2 Collection Classic Monsters du Loup-Garou, très dur a droper aujourd'hui y s'aurait du le renomer Ultra-limited Edition
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Lors d’une expedition au Tibet en quete d’une rare fleur, un scientifique se fait agresser par une etrange creature. Revenu a Londres, et alors qu’il entame ses experiences sur la fleur, un etrange et inquietant savant oriental vient le prevenir qu’il vient de tomber sous le coup de la malediction du Loup-Garou, et que sa destinee est liee a la plante qu’il a ramenee, car elle seule peut (temporairement) servir d’antidote.
WoL est, malgre son status de film original et sur lequel une franchise serea ensuite basee, une entree mineure dans le cycle du Loup-Garou des studios Universal, meme si elle beneficie de quelques qualites non-negligeables.
Beneficiant une superbe scene d’ouverture au Tibet, l’action sera tres rapidement (et classiquement) centree sur le territoire anglais. La methode de transformation neserait pas celle qui fera ecole dans le genre, Henry Hull, l’acteur principal refusant un maquillace et des prises de vues aussi compliquees. Ainsi, la technique ne sera finalement utilisee que pour The Wolf-Man (1941), technique qui continuera d’etre utilisee, et ce, jusqu’a ce que Hurlements et Le Loup-Garou de Londres baffoueront les regles, ainsi que les codes etablis.
Le veritable declencheur du recit sera Warner Oland dans le role du Dr. Yogami qui previendra le protagoniste principal et lui donnera les cles des evenements et enjeux a venir.
Il est interessant de noter, que meme si le recit est relativement lent malgre sa courte duree et que l’interpretation manque de relief dramatique, et ce, malgre l’avertissement selon lequel la bete s’en prendra avant tout a “l’etre le plus aime”, le film jete les bases de nombres de recits lycanthropes a venir, meme si quelques marques restent encore a trouver. A partir de maintenant, le Loup-Garou sera conscient de son etat et fera de son mieux pour l’entraver et eviter de s’attaquer a des innocents.
Par contre, la ou le film peine, est notamment au niveau de son intrigue qui mele un simple intrigue de mariage prenant l’eau et la matinant de transformation lycanthrope. Quelque part, ni l’un, ni l’autre ne sont completement assume, ni reellement rendus « dramatique ». La duree du metrage est trop courte, les performances trop standardisees et le scenario ne fouille pas assez dans les recoins de ses possibilites.
Autre faiblesse scenaristique est le personnage du Dr. Yogami et tant ses allusions a une affaire remontant a 8 ans (qui restera mysterieusement inexpliquee—plus une erreur de scenario ou un changement dans celui-ci qu’autre-chose?), son savoir sur le personnage principal, ainsi que son (trop) discernable interet porte a la plante rare. Le spectateur averti devine tres (trop) vite l’astuce (que le personnage d’Oland devrait etre le “deuxieme Loup-Garou” mentionne par ce dernier), qui bizarrement n’est pas revelee dans le metrage lui-meme (encore une erreur / changement de scenario?).
L’etrange docteur emportera ainsi son secret dans l’impasse scenaristique qui l’a fait apparaitre pour commencer, emportant ainsi toute chance de comprendre les tenants et aboutissants d’une histoire precedente qu’aucun film d’Universal a exploree pour commencer...
Au niveau du genre, le film cherche encore son « type » de Loup-Garou, qui ici malgre ses irrepressibles pulsions meutrieres presente encore assez d’humanite pour essayer de chercher un remede a son etat pendant sa transformation(!) ou tendre des pieges a ses proies(?). Mais, ce que le cinephile mateur de « bete meurtriere a poils touffus» ne pourra pardonner et la mort de la creature par simple balle en plomb (pourtant en adequation avec les legendes initiales, la balle en argent etant une invention du cinema) et sa conscience toujours assez humaine pour livrer un dernier message. Ce que l’amateur de cinema (au sens large) aura du mal a pardonner, sera entre autre chose, l’abnegation finale de l’officier de police, qui lui vaudra tout au moins la porte, sinon une peine judiciaire...
Somme tout, et meme si le film presente un interet non-negligeable d’un point de vue cinema fantastique (restant notamment a la source de nombreux recits a venir), les nombreuses inconsistances et errances tant scenaristiques que fantastiques d’un genre qui se cherche encore, laisse l’impression d’un film tres ou trop bancal...
A voir peut-etre plus pour l’interest historique que pour le produit fini...
Il s'agit en fait d'un texte des Manolito Files retravaillé, comme les textes sur les films muets récents, et la partie technique est faite par Arioch car je n'ai pas vu le bluray...
Vu sur le Blu-Ray Américain contenu dans le très sympathique coffret de 30 films Universal Classics Monsters.
Très jolie copie, quelques petites instabilités mais rien de grave. Honnêtement c'est du bon boulot, avec STF.
Concernant le film, je dirai que tout a été dit ici.
A savoir qu'on a là une espèce que "faux-départ" pour la saga Universal du Loup-Garou. Pas un mauvais film, pas un mauvais moment, mais il parait curieusement long, avec un rythme assez plan-plan et mal géré. Un ton également bancal avec d'un côté un sujet horrifique, et de l'autre des éléments sociaux ou comiques qui n'ont pas grand chose à faire là.
Le film est en outre assez étrange, avec un côté "film d'aventure" sur ses 10 premières minutes, et un contexte vraiment décalé puisqu'on se trouve au Tibet. Et honnêtement, le Tibet ce n'est vraiment pas le genre de cadre qu'on imagine pour un Loup-Garou, généralement plus ancré dans les légendes Européennes, notamment de l'Est.
Ensuite, on se retrouve chez le protagoniste qui évolue au sein d'un laboratoire assez "futuriste", qu'on rapprochera plutôt de celui du Docteur Frankenstein, de ce qu'on imagine chez un Herboriste...
Bref, toutes ces curiosités font que le film semble piocher un peu partout, sans vraiment se trouver une identité propre.
Il reste cependant agréable à voir, notamment pour ses transformations qui sont tout de même assez inventives et ambitieuses pour l'époque.
En outre, je préfère assez largement l'apparence de ce Loup-Garou, par rapport à l'apparence qui sera "actée" à compter de THE WOLF-MAN. Au moins, celui-là est un vrai mix probable entre un homme et un loup, et on n'a pas cette vieille truffe qui m'a toujours laissé perplexe !
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :