Vu sur le Blu ray US sous le titre "Rulers of the city" de chez Raro Video (dans la Di leo Box). C'est somme toute la moins belle copie du lot. Ca fourmille méchamment dans les scènes en pleine lumière, parait parfois surexposé. J'ai écouté la version anglaise doublée (un grand moment de solitude sur certains dialogues...). NB : en mettant les sta, certaines scènes sont carrément en contresens total

. Moralité : il vaut mieux la version italienne.
Pour le film, c'est une bonne surprise. Di leo s'intéresse comme à son habitude aux petits gangsters à la solde des plus grands. Aucune présence policière (ou si peu), c'est vraiment l'anti-Merli par excellence. D'autant plus qu'as usual, il y a un scénario bien charpenté, des seconds rôles charnus (Vittorio Caprioli en tête, dans un rôle à l'opposé de cleui qu'il tient dans Il Boss.) et une quasi absence d'action. C'est d'ailleurs assez curieux, puisque le film s'étend surtout sur la guerre d'influence de clans mafieux/gangsters sur Rome.
La première scène, où l'on voit Jack Palance buter un homme devant son fils et ramasser une valise de billets, est la seule scène d'action qu'on verra sur les 3 premiers 1/4 d'heures du film. Le récit s'attache à la description du racket quotidien. Non dénué d'arrière-plan politique, par ailleurs.
Quelques plans typiquement gratuits, comme la sempiternelle danseuse aux seins nus, qui semble une marque de fabrique chez Di Leo. Avec aussi par contre une musique parfois exécrable de Bacalov, pour le coup. une déception pour ma part.
Le gros point noir : Gisela Hahn. Co-prod allemande oblige, présence d'une teutonne rigide. l''actrice est affublée d'une perruque bouclée blonde ignoble, les yeux cerclés de charbon et qui joue comme une otarie bourrée à la bière. Pire: elle pousse la chansonnette (totalement inutile!) dans boite disco. Lip-synch abominable, chanson débile, jeu à chier : poubelle. Elle était bien mieux dirigée dans Contamination!
Le scénario va petit à petit s'articuler sur le destin du jeune Tony (Harry Baer) qui espère une ascension dans l'échelle du crime en changeant d'organisation et celui de Rick (Al Cliver), tabassé par Jack Palance. Et de comprendre que l'un des deux est le gamin du début.
Palance promène sa présence hiératique sur quelques scènes, mais ilo n'est clairment pas le centre du jeu, tout comme l'affiche est totalmeent mensongère. il n'a jamais une mitraillette en main...
le dernier quart change totalement de braquet et fonce dans une improbable et illogique scène de poursuite dans d'anciens abattoirs. Une caméra tonique, des explosions, des gunfights solides... on est assez collé à l'écran car c'est de la très belle action!
On est quand même en dessous de Calibre 9 qui reste à mon gout le mètre-étalon du genre et dans la carrière de di leo son meilleur. Mais ça reste néanmoins recommandable. Dans le genre polar italien, aux antipodes des Lenzieries fascisantes, des Merlineries nawaks et Castellaristeries-toniques mais sans queue ni tete. Surtout avec une écriture cinématographiques et un scénario, un vrai.
1.85:1
1h36
DTS HD MA 2.0 italien et anglais
sta
pas vus les bonus.
film annonce :
http://vimeo.com/19011548
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?