The Guardian - Andrew Davis (2006)

[Superwonderscope]

Un autre film kinalairbien.
Un djeunz y s'enrole dans les gardes cotes pour trouver sa place dans la vraie vie. Alors il tombe sous la coup d'un vieux de la vieille à qui onlafaitpas et qu'en fait il a une blessure secrète de son équipe morte dans un accident auparavant. ALors ilse sent pas bien à l'intérieur et donc.... beuaaaah.

avec Kevin Costner en voie de Genhackmanisation et Ashton Moore.

film annonce quicktime :

http://www.apple.com/trailers/touchstone/theguardian/

[Kerozene]

Ca fait perpette qu'on attend plus rien de Davis...
D'ailleurs, a-t-il fait un autre bon film à part CALME BLANC ?

[Plisken]

Ca fait perpette qu'on attend plus rien de Davis...
D'ailleurs, a-t-il fait un autre bon film à part CALME BLANC ?

Euh... t'es sur là ?

[Superwonderscope]

l'a fumé du poil de Chewbacca, kero, là Calme Blanc, c'est Noyce

Davis, en effet, on attend pas grand chose, ceci dit, en effet.

[haxandreyer]

Oui, je suis sûr que c'est Philip Noyce qui a fait Calme Blanc

Le meilleur film d'Andrew Davis, c'est Le Fugitif avec papy Harrison Ford. donc ça sera sans moi (sans parler du sujet, qui est peut-être le plus bâteau depuis les années 80 dans les séries B).

[Kerozene]

Ah ouais merde
Ptain, je suis à la masse... Mais bon, Davis, Noyce, c'est kif kif... Normal de les confondre.... Et donc un seul bon film à eux deux

[Superwonderscope]

Ah ouais merde
Ptain, je suis à la masse... Mais bon, Davis, Noyce, c'est kif kif... Normal de les confondre.... Et donc un seul bon film à eux deux

là tu exagères VRAIMENT pour Noyce, j'entend!

[Kerozene]

Ah ouais merde
Ptain, je suis à la masse... Mais bon, Davis, Noyce, c'est kif kif... Normal de les confondre.... Et donc un seul bon film à eux deux

là tu exagères VRAIMENT pour Noyce, j'entend!

Quoi ?
T'aimes pas CALME BLANC ?

[Superwonderscope]

SND nous sort ce jouli film pour Noel. Pilotage automatique à enclencher le 20 décembre prochain.

[arioch]

Comme souvent sur les Forums internet, on défonce des films en prenant surtout la précaution de ne pas les avoir vu. Et puis quand ça sort, y'a plus personne ! Le cinéma raconte des histoires, des bonnes et des mauvaises, nous ne sommes jamais à l'abri d'une bonne surprise. Mais, cassons des films à partir d'aucun élément véritablement concret !

Bizarrement dans les suppléments en vidéo tout le monde nomme le film en COAST GUARDS alors qu'il est donc sorti sous le titre de THE GUARDIAN. En soit, cette production américaine n'a rien de la purge annoncée. Il est vrai que le sujet même du film empêche l'apparition de poulets mutants, de viols dans les douches et autres massacres familiaux. THE GUARDIAN navigue donc dans les eaux du film grand public. Néanmoins, il est intéressant de voir que le studio (ici, Disney) avait demandé à ce que l'on tourne une autre fin. Le final était d'apres eux bien trop déprimant. Pourtant, c'est bel et bien la fin originale qui sera montré lors des sorties en salles. Une fin qui flirte d'ailleurs gentiment avec le Cinema Fantastique laissant une note poétique planer en dernier recours sur cette histoire qui s'étire sur près de deux heures et demi. Hormis ce passage final, le film contient aussi un épilogue relativement ambigu et impossible à évoquer ici clairement. Certains y verront une touche de romantisme sirupeux mais, en soit, au regard du sujet global du film, cela s'avère extrêmement curieux et finalement très atypiques comme idée !

En soit, les adeptes du métrages transgressifs vont se mettre à vomir sur leurs chaussures en apprenant que l'on retrouve ici des séquences qui pourraient très bien sortir de TOP GUN (une en particulier est flagrante avec le panneau des records lors du premier jour des recrues), OFFICIER ET GENTLEMAN, L'ETOFFE DES HEROS (le bar et les photos au mur) et même LE MAITRE DE GUERRE. Quatre influences plus ou moins évidentes mais, au final, le film glisse bien plus vers le métrage de Clint Eastwood que les envolées aériennes de Tony Scott. Evidemment, THE GUARDIAN ne tire pas des chargeurs entiers sur les ennemis de la Grenade puisque le film s'avère relativement non agressif. En effet, l'intrigue narre donc l'histoire d'un plongeur sauveteur des gardes cotes (Kevin Costner) qui est mis temporairement à l'écart du service le temps d'oublier un drame récent (qui n'est pas, à vrai dire, le seul de sa carrière). Posté comme instructeur à l'école des plongeurs sauveteurs, il va rencontrer de jeunes recrues a qui il va mener la vie dure. Pas par sadisme mais en écho à deux concepts évidents : le premier est que ces hommes seront amenés à sauver des gens en détresse mais aussi qu'il faut être amené à survivre soi meme dans des conditions physiques extrêmes. Parmi les recrues, il y a donc un petit nouveau interprété par Ashton Kutcher (L'EFFET PAPILLON) qui cache lui aussi des motivations très particulières concernant son intégration dans cette unité de sauvetage. L'occasion pour le film de réussir quelques passages touchants entre les deux hommes des que l'on touche à leurs douloureux passé. Des séquences plutot bien amenés mais qui ne seront bien évidemment pas au coeur de la promo et donc pas non plus au coeur de la haine de ceux qui crachent sur le film sans l'avoir vu.

THE GUARDIAN, soyons honnête, reste plus ou moins cousu de fil blanc. L'histoire de déroule agréablement selon un scénario déjà bien usité mais qui est utilisé ici de belles façons. Aux commandes, on retrouve donc Andrew Davis, réalisateur entre autres de thrillers franchement sympa tel que SALE TEMPS POUR UN FLIC, NICO ou PIEGE EN HAUTE MER. Accessoirement, son film le plus connu reste LE FUGITIF, adaptation cinématographique d'une série télévisée des années 60. A priori, ce n'est pas un réalisateur qui va vous inventer le bullet time ou proposer des plans de caméras biscornus, au contraire, c'est filmé de façon classique, honnêtement, sans fioritures particulières... A l'exception d'un passage plutôt incongru où des sequences sont tournées en vidéo et non pas sur pellicule. Probable que l'envie était de donner un côté documentaire a cette unique enchaînement de courtes séquences.

Bons sentiments, c'est sûr, il y en a beaucoup dans THE GUARDIAN. "Bons sentiments" rimant avec "excréments" pour beaucoup de spectateurs, c'est une évidence ! Quoi qu'il en soit, THE GUARDIAN fonctionne très bien et les deux heures et demi de métrages passent sans que l'on s'en rende compte. La durée est donc justifiée. Un bon moment cinématographique (un film où on ne s'ennuie pas est forcément un bon film) qui s'accompagne de plusieurs passages spectaculaires où les effets spéciaux numériques ne sont pas toujours parfaits. Tout du moins, c'est ce que l'on croit. Puisqu'il suffit de regarder le Making Of pour s'apercevoir que les images de synthèses ne sont pas exactement là où on pouvait les attendre. De nombreux passages du film proposent des effets numériques totalement invisibles et carrément bluffant. A vrai dire, il n'y a que la chute d'un hélicoptère qui fait plus ou moins tâche (et encore ?).

Sans être un chef d'oeuvre (si tous les films qu'on apprecie étaient des chef d'oeuvre, ce serait surprenant), j'avoue que je suis content de mon investissement en Blu-ray dans ce film que je voulais voir depuis longtemps.

[tomfincher]

Diffusion sur M6, j'en ai donc profité.
C'est vraiment très moyen. Le problème, c'est qu'on ne ressent pas grand chose. Pour un "film d'entraînement" (comme Le Maitre de Guerre, cité par Arioch), on ne sent pas vraiment la difficulté de la formation.
Ce qu'Arioch appelle réalisation classique de la part d'Andrew Davis, j'appelle ça platitude. Mais chacun son point de vue. Le film se suit sans ennui (j'avais pas fait gaffe qu'il était si long) mais sans réelles émotions, stress, etc. tant on sent tout venir à l'avance.
Costner est bien sinon, Ashton Kutcher aussi d'ailleurs.

[Superwonderscope]

Mouais... rien de nouveau sous le soleil. C'est bel et bien Top Gun version Garde Côte. Avec les niemes clichés sur les blessure sintérieures, les vies privées en peridtion, la bouteille, les sorties viriles dans les bars, l'amouuuur. Bref. Une partie intéressante : l'entrainement. c'est là où le film est le meilleur. C'est quand même quelque part Neal McDonough qui est le plus interessant dans le lot, meme si les deux acteurs principaux ne déméritent pas pour autant. Mais on reste tellement dans un spectacle calibré, prévisible, suivant un schéma hyper connu que bon, Davis fait ce qu'il fait depuis toujours : du pilotage automatique format TV.
Le gros problème, c'est la fin. CA N'EN FINIT PLUS! Dès la retraite constatée, le film aurait très bien pu se terminer là. Mais non. à partir de la 100e minute, j'ai regardé mon lecteur et je me suis dit. "oh putain, il y a en a encore pour 30 minutes ". Et là, scène d'action de bapteme du feu obligatoire, sens du sacrifice ultime, boucle bouclée (aaah, le tendon qui va péter), passage de témoin du vieux au jeune, blablablba...purée, dans le genre film paternaliste, ça met le paquet. Le pire, c'est que c'est totalement inutile. ET enfile les stéréotypes (Kutcher coincé dans la cale d'un bateau avec l'eau qui monte - et on nous refait le coup similaire de X film. il y en a un qui me revient tout de suite à l'esprit, c'est la scène identique avec Christian Slater dans la prison de HARD RAIN. Le filin qui va casser. le bateau qui coule. N'en jetez plus, la coupe est pleine (d'ailleurs elle déborde).

Voilà, c'est daddy-cassé aux hommes et femmes garde-côtes US, on s'en serait pas douté. un film sur le courage, les couilles, les femmes qui attendent leurs maris en mer, tout ça... un peu vain. et une dernière demi-heure très chiante.

Vu sur le DVD M6, avec une copie assez sombre (les scènes de nuit sont assez hideuses) et un son 5.1 dolby pas spécialement remarquable. le film s'était planté à peu près partout. A y regarder de plus près, ça n'est pas très etonnant. Malgré un sujet eu traité au cinéma, on a en fait une formule copier/coller de nombreux films sur le courage militaire. Parfaitement dispensable.