Cassidy (Tyler Hanes) est un étudiant modèle. Excellentes notes, avec une cicatrice intérieure (ses parents sont morts dans un accident d'avion lorsqu'il était enfant) et bon frère. Sa jeune soeur Jessica (J. Katharine Flynn) vient d'arriver sur le campus : jeune, belle, blonde, et malgré elle connectée à une série de meurtres sur des jeunes filles des environs. Une étrange femme semble le suivre à la trace lui et sa soeur. Et surtout, il se met à saigner du nez et avoir des visions de sa soeur couverte de sang.
Tourné en Super16 dans les environs de New York City, In the Blood est également inspiré d'une BD melant horreur, sexualité alternative et supernaturel.
extraits de planches:
http://www.intheblood-movie.com/comic2.jpg
Pour ce que ça vaut, le film vient de gagner le prix du meilleur film au Festival de Fire Island.
le site du film :
http://www.intheblood-movie.com/
In The Blood - Lou Peterson (2006)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21505
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
In The Blood - Lou Peterson (2006)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21505
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: In The Blood - Lou Peterson (2006)
Pas mal. Il s'agit en fait d'un film financé en majeure partie par l'Université de Columbia (en gros, un projet de fin d'études de cinéma), Lou Peterson ayant à la fois ecrit et réalisé ce premier long.

Cassidy se rend en effet compte à des moments précis de ses visions de meurtres : saignements de nez; visions de sa soeur. Le fait qu'un tueur en série rode sur le campus et semble s'intéresser à un schéma précis : des jeunes filles blondes, à l'air innocent et surtout vierges ne rajoutent qu'à l'ensemble.
l'intrigue va ensuite se nouer avec le meilleur ami de Cassidy (Robert Dionne), qui semble plus qu'intéressé par la soeur. la mystérieuse femme qui les suit se révèle rapidement être leur tante. Elle et sa soeur (la mère aux deux jeunes, donc) possèdent des dons de voir le futur. Autant la mère Cassidy a réprimé ce don et en est morte, autant elle l'a cultivé. Le twist est que ces visions n'arrivent qu'à des moments de sexualité épanouie, qu'il faille se perdre dans la chaleur du moment.
SPOILERS POSSIBLES
Cassidy essaye donc cela avec sa petite amie et l'échec est patent. Il se rend en fait compte que ses saignements de nez correspondent à ces visions et que cela lui est arrivé en regardant des garçons. il essaye donc de coucher avec un prostitué (Carlos Alberto Valencia) et sa vision devient plus précise, au point de voir le tueur en série en question.
FIN SPOILERS
le scénario va donc jouer sur ces possibles visions ensanglantées, mélangées avec le tueur qui frappe sur le campus et la sexualité trouble du héros. la fin est elle aussi hors des entiers battus car en complète rupture avec le reste du film, et surtout une véritable surprise. En cela, le scénario a multiplié les fausses pistes et tente de faire tomber le spectateurr dans le même piège que le héros (et il y arrive!)
Les 20 dernières minutes sont en ce sens très prenantes, tant la résolution du film semble incertaine.
Tourné sur un budget visiblement très petit, cela n'empeche pas un certain professionnalisme dans l'approche du sujet, tout comme de développer des personnages évitant les clichés usuels. Il ne s'agit pas d'un slasher de base (le film aurait très bien pu ne fonctionner qu'à ce niveau), mais tente à la fois une approche psychologique multiple sans tomber dans le catalogue de stéréotypes : l'évolution du héros, sa relation à sa famille, à sa sexualité, au paranormal. En cela, le scénario offre un effort d'écriture réel.
idem pour la mise en scène qui sur 82 mn tente de resserrer l'action au maximum, multIpliant les décors (tous tournés sur le campus de Columbia University) et les points de vue.
Tout n'est pas parfait (loin de là), tant certains roles mineurs semblent écrits à l'emporte pièce (la roomate de Jessica qui vole les photos des jeunes filles assassinées, entre autres) mais c'est une impression positive qui se dégage, surtout quant au final qui a été tourné.
la copie est un peu terne, due probablement à un télécinéma médiocre. le stock photo d'origine ne devant pas être optimal pour du Super16, le film semble surexposé. On eut également mettre cela sur le fait que tout ait été tourné en décor naturel (intérieurs comme extérieurs). ceci n'altère cependant pas trop la vision du film.
Z1 chez TLA
1h22
1.78:1.16/9
VO 2.0
commentaire du réalisateur.

Cassidy se rend en effet compte à des moments précis de ses visions de meurtres : saignements de nez; visions de sa soeur. Le fait qu'un tueur en série rode sur le campus et semble s'intéresser à un schéma précis : des jeunes filles blondes, à l'air innocent et surtout vierges ne rajoutent qu'à l'ensemble.
l'intrigue va ensuite se nouer avec le meilleur ami de Cassidy (Robert Dionne), qui semble plus qu'intéressé par la soeur. la mystérieuse femme qui les suit se révèle rapidement être leur tante. Elle et sa soeur (la mère aux deux jeunes, donc) possèdent des dons de voir le futur. Autant la mère Cassidy a réprimé ce don et en est morte, autant elle l'a cultivé. Le twist est que ces visions n'arrivent qu'à des moments de sexualité épanouie, qu'il faille se perdre dans la chaleur du moment.
SPOILERS POSSIBLES
Cassidy essaye donc cela avec sa petite amie et l'échec est patent. Il se rend en fait compte que ses saignements de nez correspondent à ces visions et que cela lui est arrivé en regardant des garçons. il essaye donc de coucher avec un prostitué (Carlos Alberto Valencia) et sa vision devient plus précise, au point de voir le tueur en série en question.
FIN SPOILERS
le scénario va donc jouer sur ces possibles visions ensanglantées, mélangées avec le tueur qui frappe sur le campus et la sexualité trouble du héros. la fin est elle aussi hors des entiers battus car en complète rupture avec le reste du film, et surtout une véritable surprise. En cela, le scénario a multiplié les fausses pistes et tente de faire tomber le spectateurr dans le même piège que le héros (et il y arrive!)
Les 20 dernières minutes sont en ce sens très prenantes, tant la résolution du film semble incertaine.
Tourné sur un budget visiblement très petit, cela n'empeche pas un certain professionnalisme dans l'approche du sujet, tout comme de développer des personnages évitant les clichés usuels. Il ne s'agit pas d'un slasher de base (le film aurait très bien pu ne fonctionner qu'à ce niveau), mais tente à la fois une approche psychologique multiple sans tomber dans le catalogue de stéréotypes : l'évolution du héros, sa relation à sa famille, à sa sexualité, au paranormal. En cela, le scénario offre un effort d'écriture réel.
idem pour la mise en scène qui sur 82 mn tente de resserrer l'action au maximum, multIpliant les décors (tous tournés sur le campus de Columbia University) et les points de vue.
Tout n'est pas parfait (loin de là), tant certains roles mineurs semblent écrits à l'emporte pièce (la roomate de Jessica qui vole les photos des jeunes filles assassinées, entre autres) mais c'est une impression positive qui se dégage, surtout quant au final qui a été tourné.
la copie est un peu terne, due probablement à un télécinéma médiocre. le stock photo d'origine ne devant pas être optimal pour du Super16, le film semble surexposé. On eut également mettre cela sur le fait que tout ait été tourné en décor naturel (intérieurs comme extérieurs). ceci n'altère cependant pas trop la vision du film.
Z1 chez TLA
1h22
1.78:1.16/9
VO 2.0
commentaire du réalisateur.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
-
- Messages : 248
- Enregistré le : ven. mai 19, 2006 12:50 am
Re: In The Blood - Lou Peterson (2006)
Tout comme SWC avis plutôt mitigé sur ce petit film indie.
L'histoire est intéressante mais son traitement est pénible. C'est assez lent d'un point de vue générale. On sent que le réalisateur s'applique à ce que son histoire reste crédible, la réalisation est plutôt bonne dans l'ensemble. Il y'a de bons jeux d'acteurs, l'ambiance est par moment mystérieuse ce qui captive mais en même temps force à nous rendre un peu trop passif devant ce film fantastique homosexuelle
Réalisateur toutefois à surveiller il est capable d'amener de jolies choses par la suite.
L'histoire est intéressante mais son traitement est pénible. C'est assez lent d'un point de vue générale. On sent que le réalisateur s'applique à ce que son histoire reste crédible, la réalisation est plutôt bonne dans l'ensemble. Il y'a de bons jeux d'acteurs, l'ambiance est par moment mystérieuse ce qui captive mais en même temps force à nous rendre un peu trop passif devant ce film fantastique homosexuelle

Réalisateur toutefois à surveiller il est capable d'amener de jolies choses par la suite.