
L'industrie de cinéma X a celà de comique qu'elle s'est depuis déjà de nombreuses années mise en quête de respectabilité, sortant peu à peu de son ghetto, organisant des festivals et de remise de prix comme son grand frère plus "respectable" et faisant de ses réalisateurs, acteurs et actrices des stars quasi grand publique (Et les scénaristes alors ils comptent pour du beurre ?



Cependant, il faut bien avouer que certains films assez récents, principalement américain (Enfin pour ceux que j'ai eu la chance de découvrir), fleurtant avec l'héroique fantasy ou baignant dans un univers onirique, s'avèrent parfois intéréssant et plastiquement assez attrayant.
Les bords de piscine et les salons décoré façon la gerbe semblent heureusement définitvement "Has been" dans l'industrie du X US !

Ainsi, le palmares du Dracula de Mario Salieri impréssionne : "Nymphes d'or de Barcelone", "Meilleur film Européen", Awards Européens du X de Bruxelles", "Meilleur film italien", "Meilleur réalsiateur Italien", "Meilleur actrice Italienne", etc, etc .....
On se croirait devant "Titanic" !

Evidement, lorsque débute le film, on se rend tout de suite compte qu'on se trouve devant un porno !

Un Vlad Dracul tout en grimace se fend en effet d'une déclaration d'amour à sa bien aimée provoquant limite un fou rire !

Cependant, on constate assez rapidement qu'en effet, même si le film, d'une durée seulement une heure et tournant logiquement à 90% autours de scènes X, le réalisateur, connu dans la profession pour ses goûts esthétisants, a apporté un soin tout particulier à son film.
Nanti d'une intrigue assez originale, et n'ayant finlement que peut de rapport avec le film de Coppola (Et à fortiori avec le livre de Bram Stoker !), le film se permet tout d'abord un prologue assez sympathique avec salle de torture et petite scène gore (Façon "Mondo Cannibal" !


On assiste ensuite a une visite médicale, qui, à défaut de tourner à l'orige comme on aurait pu le penser, se conclura par un furtif, mais néamoins très plaisant, clin d'oeil à l'Exorciste !

L'intrigue commence alors, et Mario Salieri semble soudain se rappeller qu'il tourne un film porno et qu'il serait peut être temps d'enchainer les scènes X à un rythme plus régulier, c'est à dire environ 5 minutes de Bacchanales frénétiques pour une à deux minutes de développement !

Cependant, que se soit dans ses scènes X comme dans ses autres scènes, Saliéri s'applique de la même façon. On est ici très loin de la banalité des merdes style Marc Dorcel (Enfin bon, je ne voudais pas véxer les nombreux amateurs qu'il doit y avoir ici !

Mieux, son travail rappelle parfois celui des petits artisans du bis, avec maquettes joliment éclairées et petit SFX à base de latex et sang abondant !
D'ailleurs, les derniers secondes du film (Dracula, dans sa crypte en feu, rejoint par sa promise agonisante !) aurait très bien pu être tiré de la sérié des "Subspecies" !
Bref, si la version de Dracula de Saliéri peine logiquement à transcender son statut de film X, il n'en deumeure pas moins un film intéréssant à découvrir.
Et cerise sur le gateau, le casting feminin est excellent (Déjà, rien que Selen et Dragixa !


Dragonball approved !
