Absorbé par ses engagements familiaux et l'attente d'un bébé, le père Noël néglige le fonctionnement de son entreprise. Sans scrupules, un de ses adjoints profite de la situation pour s'emparer du pouvoir.
Le troisième volet de la série des
Santa Clause, productions Disney interprétées par Tim Allen dans le rôle d’un ancien yuppie devenu père Noël. Le premier était plutôt marrant, le second tout juste convenable et celui-ci totalement anecdotique.
Le problème avec ce troisième épisode, c’est qu’on sent que les auteurs n’ont plus grand-chose à raconter. Ca rame méchamment pour remplir les 1 heure 27 de film (minus le générique de fin avec bêtisier incorporé). On nous occupe un petit moment avec les problèmes de couple du papa Noël et une sous intrigue mettant en scène ses beaux-parents (Ann-Margret et Alan Arkin … la première pousse brièvement la chansonnette comme au bon vieux temps, le second se contente de bougonner comme il sait si bien le faire). Puis on laisse tout ça en carafe pour se recentrer sur le sujet du jour : l’éviction de Tim Allen de ses fonctions de père Noël par le vilain Jack Frost, jaloux de sa popularité interplanétaire. Jack Frost étant interprété par cet incontrôlable cabotin de Martin Short, le film a tendance à s’animer légèrement chaque fois qu’il rentre en scène. Reste bien évidemment qu’il ne faut pas craindre son jeu outré et que ce qui m’a paru être le point fort de ce
Santa Clause 3 sera considéré par certains comme une raison supplémentaire de l’éviter. Reconnaissons en tout cas que Short a l’air de se donner un peu plus que son collègue Tim Allen ici.
La seule petite surprise là dedans, c’est cette bien curieuse dénonciation que nous font les auteurs du film de la commercialisation à outrance de la fête de Noël, passant notamment par la transformation du village du père Noël en parc d’attraction familial géant. De la part de Disney, ça peut donc surprendre, voire même paraître un poil hypocrite.
Pour le reste, c’est la routine. La réalisation est totalement anonyme (comme les précédentes de la série d’ailleurs) et la production Design de qualité, avec du fric à l’écran, comme de rigueur chez Disney.
