
Avec Mark of the devil, Michael Armstrong avait en 70 bouleversé Dame Censure avec ce cruel réquisitoire sur les tortures commises au nom de l'Inquisition.
C'est Adrian Hoven, scénariste de Mark of the Devil, qui 2 ans aprés allait donner cette fausse suite, fausse car le film n'a aucun lien avec le précédent et ne fait qu'en reprendre le titre.
Nous sommes ici quelque part en Allemagne. Le comte de Salmenau, témoin des tortures infligées à une supposée sorcière qu'on plonge dans de l'eau glacée, tente de la défendre. Fou de rage, Natas, bras droit de l'Inquisition, le tue. Il doit désormais également se débarrasser de son épouse et leur jeune fils. Il est trés facile de les faire accuser de sorcellerie, le comportement espiègle du fils l'y aidant beaucoup...
Autant le dire de suite, La torture est une petite série tirant irresistiblement vers le Bis. Si le fond de l'histoire demeure crédible même si trés peu originale, son traitement est passablement risible, le tout souffrant d'un manque de sérieux évident.
Cette petite production tentant de marcher sur le succés de son illustre modèle, tournée dans des décors tyroliens pittoresques, prêche par un comique (in?)volontaire.
Comment en effet prendre au sérieux cette troupe de comédiens surjouant et grimaçant à souhait, ce bourreau gringalet se cachant dans un coffre au moindre danger et cet autre bourreau, obèse cette fois mais flasque et niais.
Ce manque de conviction et cet aspect comique nuisent à l'ensemble et on sourit plus qu'on ne tressaille quand on éclate pas de rire devant Clementine, cette nonne candide tentant de voler en courant toute cornette au vent à travers les forets alpines en battant des bras.

On se crispera toiut specialement face à ce bambin blond insupportable se prenant pour un oiseau, tirant les voiles des soeurs ou regardant sous leur robe, batifolant dans les prés en criant “Maman je t'aime” et autre “Bouh! Je suis le diable”. A t'on fait plus isupportable au monde que des mioches!


Le comble est atteint quand le galopin en culottes courtes mord le doigt d'un malingre inquisiteur le pointant, l'accusant d'être un loup!
Des fessées se perdent réellement!!:twisted:
Heureusement pour le spectateur, The hexen, hybride entre le nunsploitation et le film d'inquisition, réserve quelques bons moments de pur Bis, trés agréables tortures fort raffinées dont ce pied de curé chaussé dans un sabot de fer rempli de braises rouges lui brulant la jambe, cette paysanne qu'on laise tomber lourdement sur un pieu, l'empalant vaginalement OUIIIIIIIIIII



Torturée, elle connaitra enfin les merveilleuses joies du sexe forcé lorsque notre bourreau obèse lui fera subir un beau va-et-vient, bavant toute la salive de son corps, dégoulinant de sa bouche, l'oeil batracien. Un viol de chaste filmé sous angle déformant qui le rend fort drole.
Qu'est ce qu'on aime les viols de pieuses!


Autre grand moment la mortification de la Mère Supèrieure et de soeur Clementine, se fouettant mutuellement avec hargne, prises de frénésie, s'insultant- Garce, salope, mecréante


Si tout se terminera bien pour la comtesse et son tête à claques de fils, on aura tout de même droit à un beau bûcher, celui sur lequel Clementine brulera, Clementine dont Hoven filme la robe se gonflant sous l'effet fumée telle une montgolfière avant de la remplacer par une baudruche de chiffon.

Le casting réjouira le bissophile puisqu'on retrouvera l'inquiètant Reggie Nalder qui reprend son personnage de Mark of the Devil. A ses cotés, la rousse au visage émacié, Erika Blanc, la Blanc qui semble être la seule à tenter de donner un peu de crédibilité à son personnage même si elle se fait voler la vedette par l'allemande Astrid Kilian, la Kilian habituée des productions teen erotico hard


Hoven filme merveilleusement son visage angélique aux dents un rien abimées pourtant



La torture est à mille lieues de La marque du diable mais il demeure un petit produit Bis distrayant et drole pour bissophile pieux.
Le corbeau guère pieu mais qui a un beau pieu!

