Pas mal de monde sur le forum n'a pas eu l'air d'apprécier le film mais j'ai été agréablement surpris. Je le trouve dans la veine d'Une vierge chez les Morts-vivants, très planant avec une Diana Lorys des plus beaux jours.
Alors ok, on ne voit pratiquement pas Soledad Miranda mais bon, c'est pas parce qu'elle est souvent dans un film qu'il est obligatoirement génial (par exemple, je préfère les cauchemards à She killed in ecstasy...). Et pis de toute façon, je préfère Lina Romay à Soledad Miranda...
là franchement, je peux pas...la scène de strip-tease la plus longue et la plus chiante de la terre, les scènes de Soledad Miranda qui sortent de nul part..."Une vierge chez les mort-vivants", on est d'accord, c'est une merveille d'ambiance, mais là...et puis l'explication qui survient 5mn avant la fin, c'est franchement risible. Je comprend qu'il soit resté si longtemps inédit
Roderick Usher a écrit :là franchement, je peux pas...la scène de strip-tease la plus longue et la plus chiante de la terre, les scènes de Soledad Miranda qui sortent de nul part..."Une vierge chez les mort-vivants", on est d'accord, c'est une merveille d'ambiance, mais là...et puis l'explication qui survient 5mn avant la fin, c'est franchement risible. Je comprend qu'il soit resté si longtemps inédit
des scènes de strip/cabaret sont (beaucoup) plus longues dans les derniers franco, ceux tournés en vidéo mais il faut avouer que lorsque tu te laisses hypnotiser par la scène c'est prenant.....ou bien tu roupilles
Moi je ne crache pas sur ces cauchemards....et j'en redemande des inédits de ce type !
Ou l'art de ne rien raconter en ne rien montrant ...
Sous l'emprise de celle qui l'héberge, une jeune strip-teaseuse détaille par le menu, à son médecin, les rêves qui l'assaillent et la rendent folle petit à petit.
Et c'est parti pour 1h20 de scènes interminables enfilées comme des perles. Des ébats lesbiens à base de zooms, balayages latéraux et gros plans flous sur parcelles de peaux. Une danse lascive illustrée par la musique psyché de Bruno Nicolaï. Deux-trois meurtres bien softs, dont un complètement sous-exposé, il faisait tout noir, je n'ai rien vu à part le cul blanc du mec qui, (in)visiblement, enlaçait sa copine sur le sol. Et quelques considérations sur l'efficacité ou non des médicaments à prendre.
Ah j'oubliais. Pour faire quand même monter le suspense, par la fenêtre du pavillon (de ma tante Paulette à Pasly), un couple beatnik observe je ne sais quel contre-champ aux jumelles.
Le plus ironique étant la profession de foi, voire la mise en abyme, proposées par la trèèès longue séquence de strip-tease. Une suite de plans séquences où l'héroïne, en dessous noirs d'un autre âge, met quinze plombes à ne rien enlever, frottant lascivement de son pied la feuille de vigne d'une statue d'éphèbe. En voix off, elle nous raconte que le patron du club lui avait demandé de faire durer le plus possible, comme ça, le client était excité et de ce fait consommait. Sauf que nous, pauvres spectateurs cinéma, on n'est pas excité le moins du monde, et comble du paradoxe, on ne peut pas consommer !!!