Framed c’est du hard boiled, du vrai. Joe Don Baker, comme dans Walking Tall du même Karlson, a cette propension à jouer les durs qui se font défoncer la gueule avec un rare masochisme. Outre la tête défoncée sus citée, on pourra trouver une oreille explosée au magnum, un tympan vrillé, un œil enfoncé et un nombre conséquent de morts brutales.
Brutal, violent, sadique, le film suit aussi une ligne narrative surprenante lorsqu’il s’attarde sur le séjour en prison( agrémenté d’un superbe passage à tabac).
Petite baisse de rythme après la sortie mais dès que Lewis prend les choses en main ,c’est une locomotive.
Son défilé de rednecks n’aurait pas dépareillé dans un western spaghetti.
Mention spéciale à John Marley droit sorti du Faces de Cassavetes
Comme dans Walking Tall, Sud oblige, les flics sont plus pourris que les truands et les Noirs plus opprimés que jamais.
Zone 1 plutôt soigné. Au format. Pas de sous titres et VA only.