les series tele et vous?...

[vicknick2000]

bon ok le titre du topic est plutot casse gueule mais qd on fait un constat les series tele en dvd represente une part important dans les rayons de nos revendeurs...comment peut on expliquer ce phenomene...il y a qq annees je n'aurais jamais pense retouver en dvd des saisons de series plus ou mons oubliees!...avez des infos la dessus...? sur des chiffres etc...et pour ma part il y a des series , je ne sais pourquoi que je trouve bandantes..mais tres differentes de ce que j'ai habituellement chez moi...nostalgie?...et vous....

[Lord Ruthven]

J'achète pas. Je revois beaucoup plus facilement un film qu'une série et je trouve que la série télé doit se cantonner...à la télé, où elle prend un charme supplémentaire par l'lattente hebdomadaire qu'elle suscite.

[fantomas 2]

J'achète pas. Je revois beaucoup plus facilement un film qu'une série et je trouve que la série télé doit se cantonner...à la télé, où elle prend un charme supplémentaire par l'lattente hebdomadaire qu'elle suscite.

Oui mais quand on achète une série TV en DVD ou en VHS, généralement c'est encore à la télé qu'on la revoit, je ne vois donc pas ce que ça change. Et l'attente hebdomadaire, rien n'empêche de la créer soi-même.
Et il y a même un avantage supplémentaire: ça permet de voir les épisodes dans l'ordre; c'était rarement le cas lors des diffusions TV. Y'a qu'à se rappeler le salmigondis des diffusions des "Aventures de Sherlock Holmes", avec Jeremy Brett. Dans un des épisodes il meurt, en compagnie de Moriarty. Episode suivant: il se porte comme un charme et aucune explication. Un mois ou deux plus tard, on nous passe l'épisode "La maison vide" où on explique comment il a échappé à la mort...

[mercredi]

Sans oublier les séries tv composées d'épisodes autonomes, comme ceux de La Quatrième Dimension ou, dans une moindre mesure, X Files. Dans ce cas, le dvd ne pose aucun problème.

[eric draven]

Tout sort en effet en coffret même le plus inattendu et le plus anodin.. Entre Julie Lescaut et navarro et toutes les series mode facon Grey's anatomy et Dr House..

Pour ma part, je n'en achete que rarement d'une part pour les prix.. une série de plusieurs saisons n'est pas donnée... et on tourne vite a 200E minimum pour de grosses series de plus de 10 saisons.. alors que ces mêmes séries passent regulièrement sur les chaines. Un bon graveur et on se les prend a la TV..

C'est aussi un manque de place.. Si on commence à acheter tous les coffrets des séries.. ca devient tres vite un encombrant.

Pour ma part, tout "serivore" que je suis, j'en ai tres peu chez moi. Je me limite a des petites series entre 1 et 3 saisons style Cosmos 1999, L'ile perdue, 2 ans de vacances, Michel strogoff..
Les seules grosses exceptions que je ferais ou aimeraient faire a l'occaz, ce sont les coffrets de Dallas, Cote ouest et La petite maison dans la prairie... Pour des séries entre 10 et 15 saisons.

Il faut dire aussi que je ne suis pas tres VO pour les séries surtout 70s.. je trouve les VF excellentes souvent niveau voix et doublage.. Par exemple je deteste les VO de dallas et Cote ouest.. Je n'imagine pas J.R avec autre voix que celle de Paturel.

[mallox]

C'est aussi un manque de place.. Si on commence à acheter tous les coffrets des séries.. ca devient tres vite un encombrant.

C'est tout à fait exact d'ailleurs un CSI pour ne citer que lui ça te prend facile un pan de mur !
Perso je n'ai gardé que les coffrets "Kung-fu" avec David Carradine !

[Superwonderscope]

Comme j'ai envie d'être tranquille et de ne pas avoir de pollution inutile, je ne reçois aucun signal d'une quelconque TV chez moi. Ma TV n'est qu'un moniteur.

Je suis donc acheteur de certaines séries en DVD dont le sujet 'm intéresse à priori. Et comme je suis curieux de nature, ben, j'essaye d'être le plus large possible dans mes choix.
Comme ça :pas de pub intempestive, pas de VF à la con et des boni quand c'est possible, un mixage sonore qui me convient. entre autres : Six feet Under, Weeds, mais aussi Space 1999, Thunderbirds, Californication, Allo Allo, Keeping the Appearances, The Twilight Zone (la vraie, hein), A wire in the Blood, The Avengers, Belphégor...

le problème demeure le temps pour voir tout cela. une série, pour bien en porfiter, c'est très chronophage. Cela en devient insupportable avec des séries à rallonge dont l'intéret s'émousse avec le temps. Ce qui est un phénomène (surtout) des séries récentes. C'est pour cela que j'ai lâché Lost, entre autres. Parce que je veux aussi avoir le temps de revoir Bloody Birthday, entre autres . il faut donc faire des choix!

[Manolito]

Je n'en regarde pratiquement plus du tout ces temps-ci. Beaucoup trop chronophage à mon goût et ce n'est pas vraiment mon univers, même s'il y en a certains que j'aimerais bien revoir (les star trek originales, quatrième dimension...). En plus, j'accroche souvent assez peu aux séries récentes...

[Shinji]

Chronophage... qu'est-ce que vous parlez bien.

[Manolito]

A ne pas confondre avec coprophrage dans un dîner en villes sous peine de ne plus être invité par le maîtresse de maison...

[Wolf]

Récemment j'ai pu acquérir plusieurs coffrets de Chapeau melon et bottes de cuir, et j'ai de plus en plus de respect pour les scénaristes au fil des épisodes. En ces temps glorieux, la petite lucarne profitait même de ses limites pour offrir des spectacles au charme véritablement unique : aimer à la folie l'art romanesque ne veut pas dire qu'on ne puisse apprécier la brièveté et la pertinence d'une nouvelle, et c'est un peu les relations que j'établis entre une série de cette qualité et les films véritables. Le format court permet la mise en scène sous forme épuré d'un schéma narratif toujours problématique de manière évidente, pour intriguer le téléspectateur ; la récurrence des personnages permet de les mettre à l'écart au profit d'une histoire toujours ramassée au strict minimum, pour les besoins d'une série de trois quarts d'heure, ce qui permet de magnifier encore les éléments purement fantastiques de l'intrigue. Enfin, ce qui procure une véritable jouissance aux amateurs d'histoire, et particulièrement d'histoires fantastiques, c'est qu'une série télévisée peut se contenter pour un épisode de se bâtir uniquement sur une idée, une seule idée de départ, souvent proche du concept absurde. Idée plus ou moins bien traitée selon les épisodes d'ailleurs, mais dont l'exposition demeure inoubliable, par sa proximité avec un pur problème.

Exemple tiré des Chapeaux Melon, "La porte de la mort", dont le point de départ est le suivant : des politiciens britanniques invités à une conférence européenne, ne peuvent s'empêcher de s'enfuir, terrifié, à la simple vision de la porte qui doit les mener à la salle des conférences. Effectivement, chacun d'entre eux perçoit cette porte comme la dernière étape d'une série d'événement aperçu dans des rêves prémonitoires, qui se concluent tous par leur mort... Une histoire brillante où une enquête policière vient se greffer sur une histoire et une logique purement fantastique.
Bien sûr, la meilleure série du monde ne peut qu'offrir que ce qui reste dans ses capacités : une bonne partie de ces idées souches brillantes, s'ancrant parfaitement dans la tradition anglo-saxonne des "short stories", finissent par s'écraser minablement, victime du syndrome prosaïque de Scoubidou où les événements les plus étranges dérivent immédiatement de la malveillance humaine. Mais à la rigueur, on s'en tape, si le point de départ est suffisamment bien présentée pour maintenir en haleine le spectateur pendant trois quarts d'heure.

La tendance actuelle des séries télévisées me semble moins intéressante, puisque visant à toujours plus de réalisme, de finesse psychologique dans la description des personnages... Toutes choses plaisantes, mais qui, d'une certaine manière, me semblent s'écarter un peu du génie particulier du médium, une connivence immédiate entre spectateur et scénaristes, les deux parties s'accordant à souffrir aimablement les entorses faites à la vraisemblance pour jouir des travaux d'une imagination en fête, paradoxalement libérée par les contraintes de la diffusion qui empêche toute série de prendre son temps pour s'occuper de choses qui conviennent plus au cinéma.

[CHIEN_FOU]

Je suis paradoxalement volontiers plus sélectif dans le choix des séries TV que j'acquiers que dans le cas des DVD de films.

Soit il s'agit pour moi de séries mythiques (les séries Sherlock Holmes avec Peter Cushing et Jeremy Brett, Twin Peaks, la famille Adams, Moi, Claude empereur), soit qu'elles m'ont vivement impressionné lors d'un visionnage au hasard à la TV (X-Files, Rome, Dr House (eh oui ! )).

SELECTIVITE, le maître mot de votre toutou tout fou du forum en matière de séries TV !!!

[Dragonball]

Perso, je pense que les séries constituent une catégorie à part dan une DVDthèque pour une simple raison : Généralement, au contaire des films, on ne les regarde qu'une seule fois !

Enfin bon, peut être que certains ne fonctionnent pas comme ça mais je pense que c'est le cas pour la majorité des gens, et ce, quelque soit la qualité de la série. Une fois vu (Ou revu si on l'avait d'abord découvert à la télé) on la range sur l'étagère et on ne la resort plus jamais.

Seules exceptions à la règle, les séries comiques n'ayant pas réellement de progression scénaristiques. (Marié 2 enfants, Les Simpsons, Abfab, etc etc ...)

[mercredi]

Seules exceptions à la règle, les séries comiques n'ayant pas réellement de progression scénaristiques. (Marié 2 enfants, Les Simpsons, Abfab, etc etc ...)

Ou celles à épisodes "autonomes" comme "Star Trek", "La quatrième dimension", "Chapeau melon et bottes de cuir"...

[CHIEN_FOU]

Il est évident que le visionnage d'une série aux épisodes interdépendants nécessite un effort d'attention continue bien plus important que celui d'une série TV aux épisodes indépendants. C'est peut-être pour cela que les secondes sont plus nombreuses que les premières.

Mais il n'est pas pour autant certain que la fréquence de visionnage d'une série TV soit fortement plus réduite que celui d'un film. De mon point de vue, ce qui compte dans la fréquence de visionnage réfère moins à la nature du produit à regarder que la sécrétion de dopamine qu'il produit dans le cerveau de l'Homo sapiens...