Jeremie a écrit : Un enchantement qui ne serait pas complet sans la musique de Moroder
La musique est en réalité de Klaus Doldinger qui a également signé celle de Das Boot pour Petersen. Moroder a réorchestré certains thèmes en y ajoutant des synthés aux sonorités disco, une spécialité de Moroder déjà coupable d'une bande son immonde pour le Metropolis colorisé sorti au début des années 80.
Il me semble d'ailleurs que ses modifs purement dispensables ne figuraient que sur le 33 tours et non dans le film.
EDIT: en y repensant, on entend bien quelques notes des synthés de Moroder. Lors de la mort d'Artax notamment...
Dans la série les bonus qu'on aurait bien aimé avoir, voici aujourd'hui un petit making of d'époque réalisé pour une chaîne allemande en 84.
L'auteur du bouquin y donne son opinion sur l'adaptation. Bon, dommage que j'ai fait espagnol en deuxième langue, car je ne comprends pas un traitre mot de ce qu'il dit.
Mais pour le reste, pas la peine d'avoir lu tout Goethe pour découvrir la création des effets spéciaux : du mangeur de pierre au vol de Falkor. A noter que pour la séquence de la mort d'Artax, Petersen ne peut s'empêcher de verser une petite larme.
Mercador a écrit :A noter que pour la séquence de la mort d'Artax, Petersen ne peut s'empêcher de verser une petite larme.
Merci pour ce documentaire très précieux. En effet, c'est assez extraordinaire de voir à quel point Petersen vit la scène. Il se change en gamin complètement absorbé par l'histoire que l'adulte cinéaste est en train de tourner... C'est beau de voir ça, et cette sincérité aussi est peut-être un des secrets de la magie du film.
J'ai beaucoup d'affection pour ce film qui berça mon enfance cinéphile. Certaines séquences supportent mal l'épreuve du temps, d'autres font preuve d'une grande puérilité, mais ces petits défauts -qui n'en sont pas vraiment- ne ternissent en rien la poésie féérique et artistique de ce film.
eric draven a écrit : Barret Oliver ds le rôle de Bastien, Barret futur DARYL entre autre à qui j'avais consacré un Top à... , barret, mal vieilli, qui aujourd'hui journaliste, vit loin des feux de la rampe et le sublimissime Noah hataway à croquer, Noah qui aujourd'hui n'a pas changé d'un iota, ce qui est rare , Noah desormais directeur d'un complexe d'une chaine de magasins de sport.
j'avais cru entendre il y a longtemps qu'un des deux acteurs était mort...
mais un p... d'excellent film, même si ça n'égale pas the Dark Crystal dans la catégorie poetic fantasy.
Duncan Idaho a écrit :un p... d'excellent film, même si ça n'égale pas the Dark Crystal dans la catégorie poetic fantasy.
Entièrement d'accord... Dark Crystal, c'est le summum du genre.
Par contre, Labyrinthe (un des préférés d'Eric si je me souviens bien ) me semble inférieur à L'Histoire Sans Fin.