Efficace mais pas franchement original.
Dans le même genre je préfère : La 7ème prophétie
J'aime bien Hilary Swank, la scène des criquets est impressionnante mais au final j'ai pas été plus emballé que ça. Stephen Hopkins est un excellent réalisateur si il a un bon script.
Je lui met : 6.5/10
The Reaping - Stephen Hopkins (2006)
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Re: The Reaping - Stephen Hopkins (2006)
Un petit film pas désagréable du tout et qui mérite mieux que sa piètre réputation. On voit immédiatement que Stephen Hopkins sait bien filmer, et même le récit plus vaporeux
Ce qui est le cas de ses Châtiments qui mange à tout les râteliers mais comporte quelques scènes efficaces. Suffisament pour combler les spectacteurs les moins difficiles, qui passeront outre un twist final plutôt ridicule et des effets péciaux oscillant entre le bon et le bricolé de dernière minute 


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Re: The Reaping - Stephen Hopkins (2006)
Un solide film fantastique qui bénéficie une fois n’est pas coutume de CGI convainquants (je n'ai pas trouvé les fausses vaches mal faites du tout...) et heureusement vu que ceux-ci sont omniprésents. La réalisation est assez classieuse et les acteurs sont de qualité. Par contre il faut passer outre la morale chrétienne, très prévisible, qui émerge lourdement à la fin du film. J’aurais préféré un twist plus ambigu à la "Emprise".
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Re: The Reaping - Stephen Hopkins (2006)
Mouais... pas vraiment folichon. Pour l'ambiance sudiste/Lousiane et argument fantastique, je préfère largement The Skeleton Skey.
Maintenant, c'est quand même couru d'avance. le jour ou on verra un film ricain de grand studio avoir un héros qui perd sa foi une bonne foi pour toutes, réveillez-moi.
Partant de là, comme dit en avant, c'est une resucée de la Malédiction avec une louchée de Signes.
SPOILERS
et l'antéchrist venant forcément d'une femme ayant perdu la foi,
END SPOILERS
Stephen Hopkins offre quelques plans saisissants mais le film ne va nulle part, c'est bien son problème. Entre chatiment divin, dérive sectaire, perte de la foi en Afrique, scènes de rêves... tout est collé à l'écran histoire de faire oublier la banalité de la progression du scénario. Sans compter que le final (qui ressemble à The Fog (le remake) dans le côté "foutons-en partout") demeure assez grotesque dans le visuel. Et les explications, bordel... faut vraiment tout expliquer au spectateur à grand renforts de flash-backs à la con...
L'opposition entre explication scientifique vs foi chrétienne est tellement primaire que cela en devient assez risible. Très américaine comme démarche, au final, cette dualité sans aucune autre échappatoire - et il faut choisir son camp. Le scénario amorce cependant un virage intéressant aux 2/3 mais pour mieux servir à la soupe à CGI finale et au discours d'un canard tout poisseux venant de se faire enculer par cent chasseurs. Pouah.
Le personnage de la petite fille est assez dérangeant : on ne sait jamais s'il s'agit d'une fillette/jeune fille, son visage est inquiétant car oscille entre l'adolescente prépubère et la perversion naissante. C'est très réussi.
On suit cela sans trop d'ennui mais Dieu que tout cela sent le déjà-vu et le manque d'enjeux. Le film a aussi connu quelques ennuis avant sa sortie, entre nouvelle partition de Frizzell vs celle de Glass (le générique très réussi, le reste assez anonyme) et il me semble des scènes retournées. Mais bon, peu importe. Dès qu'une société de distribution recule la sortie d'un film prévue à l'avance, ça n'est jamais bon signe : c'est qu'elle ne croit déjà pas au produit.
Mais le ciel bleu avec un peu de nuages, c'est tout aussi joli par la fenêtre pendant la vision du film.
Maintenant, c'est quand même couru d'avance. le jour ou on verra un film ricain de grand studio avoir un héros qui perd sa foi une bonne foi pour toutes, réveillez-moi.
Partant de là, comme dit en avant, c'est une resucée de la Malédiction avec une louchée de Signes.
SPOILERS
et l'antéchrist venant forcément d'une femme ayant perdu la foi,
END SPOILERS
Stephen Hopkins offre quelques plans saisissants mais le film ne va nulle part, c'est bien son problème. Entre chatiment divin, dérive sectaire, perte de la foi en Afrique, scènes de rêves... tout est collé à l'écran histoire de faire oublier la banalité de la progression du scénario. Sans compter que le final (qui ressemble à The Fog (le remake) dans le côté "foutons-en partout") demeure assez grotesque dans le visuel. Et les explications, bordel... faut vraiment tout expliquer au spectateur à grand renforts de flash-backs à la con...
L'opposition entre explication scientifique vs foi chrétienne est tellement primaire que cela en devient assez risible. Très américaine comme démarche, au final, cette dualité sans aucune autre échappatoire - et il faut choisir son camp. Le scénario amorce cependant un virage intéressant aux 2/3 mais pour mieux servir à la soupe à CGI finale et au discours d'un canard tout poisseux venant de se faire enculer par cent chasseurs. Pouah.
Le personnage de la petite fille est assez dérangeant : on ne sait jamais s'il s'agit d'une fillette/jeune fille, son visage est inquiétant car oscille entre l'adolescente prépubère et la perversion naissante. C'est très réussi.
On suit cela sans trop d'ennui mais Dieu que tout cela sent le déjà-vu et le manque d'enjeux. Le film a aussi connu quelques ennuis avant sa sortie, entre nouvelle partition de Frizzell vs celle de Glass (le générique très réussi, le reste assez anonyme) et il me semble des scènes retournées. Mais bon, peu importe. Dès qu'une société de distribution recule la sortie d'un film prévue à l'avance, ça n'est jamais bon signe : c'est qu'elle ne croit déjà pas au produit.
Mais le ciel bleu avec un peu de nuages, c'est tout aussi joli par la fenêtre pendant la vision du film.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: The Reaping - Stephen Hopkins (2006)
Moi je l'aime bien ce film ! 
Du bon fantastique hollywoodien, pas hyper orignal, évidement guère subversif, mais carré et correctement réalisé.
C'est vrai que la fillette est pas mal du tout et distille quelque chose d'à la fois touchant (J'aime beaucoup la relation qui s'instaure entre elle et l'héroine) mais aussi d'un peu inquiétant.
Bref, elle est toute mimi mais fout quand même un peu la trouille !
Dragonball approved.

Du bon fantastique hollywoodien, pas hyper orignal, évidement guère subversif, mais carré et correctement réalisé.
C'est vrai que la fillette est pas mal du tout et distille quelque chose d'à la fois touchant (J'aime beaucoup la relation qui s'instaure entre elle et l'héroine) mais aussi d'un peu inquiétant.
Bref, elle est toute mimi mais fout quand même un peu la trouille !

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