Bonsoir,
je recherche un film, impossible de me souvenir du titre.
Dans ma mémoire c'était "mauvais sang" mais ça correspond à un film français qui n'a aucun rapport.
C'est un mec (cheveux un peu long il me semble) qui hérite d'un manoir et découvre qu'il descend d'une famille "bizarre", je crois que la famille s'appelait Van Damme (ça m'a marqué), problème génétique, une pseudo histoire d'amour...
autre détail, il y a des espèces de monstres qui vivent dans les sous-sols, histoire de consanguinité
si ça vous dit quelque chose ?
Bleeders - Peter Svatek (1995)
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Re: Recherche un film
Ce film portugais s'appelle "Bad Blood" en anglais et a une histoire qui ressemble un peu à la tienne, mais il est très récent (un lien avec photos) :
http://www.horrortalk.com/reviews/BadBl ... Blood.html
Peux-tu nous dire sur quel support et quand tu as vu ce film à peu près, etc. ?
http://www.horrortalk.com/reviews/BadBl ... Blood.html
Peux-tu nous dire sur quel support et quand tu as vu ce film à peu près, etc. ?
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- DeVilDead Team
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Re: Recherche un film
Ca me fait plutot penser au film avec Roy Dupuis (qui avait les cheveux longs) et avec justement une histoire de consanguinité :
Bleeders (ou aussi connu sous le titre d'Hemoglobin et en VF Hemoglobine) en 1995, et la famille s'appelle en effet Van Daam.
La chronique sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=743
Bleeders (ou aussi connu sous le titre d'Hemoglobin et en VF Hemoglobine) en 1995, et la famille s'appelle en effet Van Daam.
La chronique sur le site :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=743
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Recherche un film
c'était bien Bleeders, bravo et merci 

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Hemoglobine (1997) – Peter Svatek
Un jeune couple dont le mari souffre d’une maladie degenerative du sang arrivent sur une petite ile au large de la cote dans le but de trouver des traces de la famille de ce dernieret peut-etre trouver un remede a son mal. De fil en aiguille, ils vont decouvrir que la famille disparue dans un incendie, n’en a pas moins laisse un terrible “heritage” a l’ile et ses habitants…
Peu prolifique en matiere de films pour les salles, Peter Svatek (Witchboard III: The Possession (1995), Big Wolf on the Campus TV (1999), Silver Wolf TV (1999) ), consacre plus sa carriere a la television et au documentaire.
Pour une de ses rares incursions dans le cinema, Svatek mene avec un brio appreciable son recit lourd d’inceste, horreur et necrophagie (quand meme!) en gardant tant son serieux qu’evitant de tomber dans la surenchere la plus complete.
Il faut dire qu’a la base, il travaillait sur un bon scenario de notamment Dan O’Bannon et Ronald Shusett (Alien (1979), Dead and Buried (1981) ). Si les travaux du duo ont reecrit le concept de l’”invasion extra-terrestre” (Alien) et adroitement joue avec le concept des morts-vivants (DaB), ils s’essayent cette fois-ci a l’horreur plus ou moins inspiree de l’univers de H.P. Lovecraft, se focalisant sur une famille maudite par ses desirs les plus sombres, donnant naissance a une malediction qui “poursuivra” les descendants de generation en generation.
A noter aussi le cote “Stephen King” assez marquee du recit dans la creation de ce “petit monde” d’une ville cotiere qui ressemble par ailleurs assez au Maine des ecrits du romancier. Sans doute pas un hasard, mais une bonne idée et bien exploitee egalement.
Production canadienne oblige, le casting est moins “connu” qu’a l’accoutumee—exception faite d’un Rutger Hauer (Blind Fury (1989), Fatherland (1994), Salem’s Lot (2004) ) tres sobre (donc pas venu cachetonner cette fois(!) ) dans le role d’un medecin alcoolique(!). Figureront egalement au casting; Roy Dupuis (Screamers (1995), Dark Eyes (1995), La Femme Nikita (1997) ) dans le difficile role du jeune “damne” de naissance, Kristin Lehman (Strange World (1999), Andromeda (2002), The Chronicles of Riddick (2004) ) dans le role de l’epouse qui l’accompagnera dans son voyage pour retracer son lignage infernal.
Au niveau des effets speciaux; quelques effets sanglants pas trop appuyes, mais efficaces. Le gros de la production en la matiere sera consacree aux monstres qui oscillent entre le pathetique (leur difformite) et le degout (leurs gouts en matiere de nourriture). Essentiellement du bon boulot a nouveau, et qui n’a rien a envier aux productions US.
Si le film n’appuie pas les effets sanglants, il se base essentiellement sur les personnages qui guident le recit (et non inversement), le film quand a lui se basant sur de tres bonnes performances du casting.
Svatek maitrise bien son recit et monte son suspense jusqu’a un siege bien amene en fin de parcours (meme si manquant au final un peu de “punch”). A noter cependant une scene erotique, qui meme si elle est bien menee et pas trop(!) incongrue, semble quand meme placee la pour rincer l’oeil du spectateur.
Si la fin, au final, se revele “glauque” de par son contexte, l’on aurait neanmoins prefere que le realisateur “se lache” un peu plus dans l’action, mais ceci ne serait pas vraiment non plus dans le genre de Ward Philips apres tout…
A voir donc comme une curiosite laissant un “gout d’encore”, ce qui n’est déjà pas si mal que ca.
Hemoglobine: 3.75 / 5
Peu prolifique en matiere de films pour les salles, Peter Svatek (Witchboard III: The Possession (1995), Big Wolf on the Campus TV (1999), Silver Wolf TV (1999) ), consacre plus sa carriere a la television et au documentaire.
Pour une de ses rares incursions dans le cinema, Svatek mene avec un brio appreciable son recit lourd d’inceste, horreur et necrophagie (quand meme!) en gardant tant son serieux qu’evitant de tomber dans la surenchere la plus complete.
Il faut dire qu’a la base, il travaillait sur un bon scenario de notamment Dan O’Bannon et Ronald Shusett (Alien (1979), Dead and Buried (1981) ). Si les travaux du duo ont reecrit le concept de l’”invasion extra-terrestre” (Alien) et adroitement joue avec le concept des morts-vivants (DaB), ils s’essayent cette fois-ci a l’horreur plus ou moins inspiree de l’univers de H.P. Lovecraft, se focalisant sur une famille maudite par ses desirs les plus sombres, donnant naissance a une malediction qui “poursuivra” les descendants de generation en generation.
A noter aussi le cote “Stephen King” assez marquee du recit dans la creation de ce “petit monde” d’une ville cotiere qui ressemble par ailleurs assez au Maine des ecrits du romancier. Sans doute pas un hasard, mais une bonne idée et bien exploitee egalement.
Production canadienne oblige, le casting est moins “connu” qu’a l’accoutumee—exception faite d’un Rutger Hauer (Blind Fury (1989), Fatherland (1994), Salem’s Lot (2004) ) tres sobre (donc pas venu cachetonner cette fois(!) ) dans le role d’un medecin alcoolique(!). Figureront egalement au casting; Roy Dupuis (Screamers (1995), Dark Eyes (1995), La Femme Nikita (1997) ) dans le difficile role du jeune “damne” de naissance, Kristin Lehman (Strange World (1999), Andromeda (2002), The Chronicles of Riddick (2004) ) dans le role de l’epouse qui l’accompagnera dans son voyage pour retracer son lignage infernal.
Au niveau des effets speciaux; quelques effets sanglants pas trop appuyes, mais efficaces. Le gros de la production en la matiere sera consacree aux monstres qui oscillent entre le pathetique (leur difformite) et le degout (leurs gouts en matiere de nourriture). Essentiellement du bon boulot a nouveau, et qui n’a rien a envier aux productions US.
Si le film n’appuie pas les effets sanglants, il se base essentiellement sur les personnages qui guident le recit (et non inversement), le film quand a lui se basant sur de tres bonnes performances du casting.
Svatek maitrise bien son recit et monte son suspense jusqu’a un siege bien amene en fin de parcours (meme si manquant au final un peu de “punch”). A noter cependant une scene erotique, qui meme si elle est bien menee et pas trop(!) incongrue, semble quand meme placee la pour rincer l’oeil du spectateur.
Si la fin, au final, se revele “glauque” de par son contexte, l’on aurait neanmoins prefere que le realisateur “se lache” un peu plus dans l’action, mais ceci ne serait pas vraiment non plus dans le genre de Ward Philips apres tout…
A voir donc comme une curiosite laissant un “gout d’encore”, ce qui n’est déjà pas si mal que ca.
Hemoglobine: 3.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.