
Sex wish: Pour la punir, il lui tranche le vagin au sabre aprés lui avoir défoncé le nombril.
Dans les 70s, le X c'est souvent marié à d'autres genres dont l'horreur et le fantastique créant ainsi des sous genres. Ces mélanges donnèrent naissance à un courant particulièrement trash dont les limites étaient sans cesse repoussées grâce notamment à des réalisateurs tels que Costello ou Damiani dont on retiendra les inoubliables diarrhées ejectées sous l'oeil complaisant de la caméra dans le divin Traitement special pour maniac sexuel pervers ou les fabuleux viols sur charniers d'enfants putrides de Forced entry, régal pour l'amateur de déviances particulièrement malsaines.
Il en va de même pour Sex wish qui lui se range directement dans le genre du rape and revenge.
Faye et Kenneth s'aiment. Alors que Kenneth part au boulot, un étrange individu tout en redingote et chapeau claque pénètre chez lui et viole sa femme avant de lui faire subir les ultimes outrages et l'eventrer. Fou de douleur, Kenneth decide de retrouver l'abject psychopathe tandis que ce dernier continue ses abominables forfaits...
Réalisé par le vicieux Zebedy Colt sous le pseudo de Victor Milt, Sex wish répond aux règles traditionelles du Rape and revenge lui associant ici de longues scènes X.
L'histoire est simple, totalement bateau, Colt ne cherchant guère à être cohérent ou logique.
Ce qui est interessant dans ce Sex wish c'est essentiellement le personnage du tueur et l'aspect gore des meurtres.
Voilà un psychopathe original. Sorte de magicien s'habillant avant chaque viol en queue de pie, canne à pommeau et chapeau haut de forme, il prétend être un enfant de 6 ans aimant jouer à la maman qui punit son enfant, emmenant toujours avec lui sa malette où il range ses instrument de punition et de mise à mort.
Et notre magicien à la voix de canard sait jouer de sa baguette qu'il extrait de son jock-strap toujours aprés un même rituel: il viole sa victime puis l'humilie, la punit avant de la tuer.
En bonne maman qu'il se veut d'être, son enfant doit être chatié. La femme est hypocrite en amour, sa fausseté doit être punie, la femme est desobeissante, elle doit être punie pour cela, la femme est ingrate, elle doit être aussi punie. 3 vices impardonnables.
Si les viols ne sont pas spectaculaires fort malheureusement pour le vicieux que nous sommes, plus déviants sont les punitions et mises à mort. Les victimes sont fouettées, martinettées ou fessées selon aprés avoir été violées, hurlantes et implorantes, avant d'être executées sans pitié.
On retiendra l'eventrement de la 1ere victime aprés que le tueur lui ait défoncé le nombril à l'aide d'un gode, l'enfonçant dans l'orifice ombilical



Une black imposante et recalcitrante- la sotte






Toujours plus trash sera le 3eme viol, celui d'une catin ligottée dans un sous sol et soumise aux pires deviances du malade redingotté avant le face à face de notre heros éploré et du tueur.
On retrouve ici une fois de plus un N.Y plutot glauque mais contrairement à Traitement special pour maniac sexuel pervers ou Forced entry, Sex wish sonne très kitch et pauvrichon. Les décors font très studio mais on remarquera surtout les couleurs flashy et la photo hideuse. Les tons rouges, oranges, jaunes, vert se mélangent dans des décors absolumment laids au son d'une BO très funky.
Peu de psychologie cette fois voire pas du tout. On en saura peu sur les motivations du tueur. Dommage car sa personnalité était interessante, sa névrose homicide devant remonter a un traumatisme survenu durant l'enfance. Un tel sujet agrémenté d'un arrière-plan psychologique ou social aurait fait fait gagner le film en interet et certainement en force.
Il en va de même pour l'enquête policière totalement oubliée, se résumant à quelques apparitions d'un inspecteur molasson posant trois questions stupides.
Dans le rôle du mari éploré et malheureux heros, on retrouve la moustache alerte de Harry Reems, déjà protagoniste de Forced entry, qui lors d'une cuite subira les assauts sexuels de deux catins d'une repoussante laideur



Dans la peau du tueur, on retrouve Zebedy Colt lui même aux coté de son égerie, la Hall.
Le bissophile reconnaitra Richard Bolla alias Richard Kerman qui abandonnera le X en 79 pour s'adonner au cinéma de genre. Il est en effet un des heros de Cannibal Holocaust et la secte des cannibales ainsi que Ticks en 92, Kerman dont Deodato se souvient du kiki dont il parle en mal durant une interview coquine

Beaucoup moins malsain que Traitement special pour maniac pervers sexuel et ses fabuleuses scènes scato et Forced entry et ses ejaculations sur charniers d'enfants napalmés, Sex wish saura tout de même réjouir les assidus de Rape and revenge, de viols et de déviances sexuelles se mélant au gore et au X sans le coté malsain des oeuvres précitées mais avec un sens de la laideur visuelle et du kitch poussé, sans parler des prestations peu convaincantes donnant à l'ensemble un ton rigolo.
Le corbeau qui à chaque éjac a une idée!

