Martyrs de Pascal Laugier (2008)
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
Je l'ai vu hier et j'hésite entre penser que c'est une merde et qu'il y a des moments à sauver... il y a en tout cas à mon sens de vraies longueurs comme la fille trouvée dans le sous-sol et ce qui suit... ça ne sert à rien dans l'histoire, juste à allonger le métrage artificiellement...
Autrement, même si les acteurs sont totalement nuls à part les deux filles, le thème développé à la fin des martyrs atteignant l'extase sauve un peu le tout...
Autrement, même si les acteurs sont totalement nuls à part les deux filles, le thème développé à la fin des martyrs atteignant l'extase sauve un peu le tout...
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
Le film démarre pas trop mal sur Paris/RP (2618 entrées sur 12 copies, soit une moyenne de 218 spectateurs/copie). Il fonctionne surtout à l'UGC CC Halles et au MK2 Bibliothèque, de manière assez prévisible qui s'arrogent le 1/3 des entrées. Moins sur la RP et connait des débuts difficiles en Province. Maintenant, le succès va-t-il s'installer sur la durée et hors de Paris?
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
[quote"]Je te trouve bien gentil Dario Carpenter[/quote]
je voulais pas être méchant avec le film,sachant de toute façon que d'autres le lamineraient sur le forum et ailleurs..
WARNING ! SPOILERS DE FOU UN PEU PARTOUT
Le côté "faire sens",le surmoi "auteurisant" (déjà!) de Laugier m'a un peu attristé aussi,et puis bon toute la dernière heure...question cinéma et scénario,c'est quasiment le néant.
je voulais pas être méchant avec le film,sachant de toute façon que d'autres le lamineraient sur le forum et ailleurs..

WARNING ! SPOILERS DE FOU UN PEU PARTOUT
j'en pense EXACTEMENT la même chose que toi.Pascal Laugier se regarde filmer comme il s’écoute parler, la personnalité de ce garçon m’est de plus en plus insupportable, d'autant qu'elle transparait maintenant dans ses films. Elle me l’était déjà à l’époque de St Ange, film que j’avais cependant apprécié de par ses grandes qualités formelles.
Hormis la première partie, que je trouve la plus intéressante et la plus maîtrisée, je ne me suis jamais senti impliqué. Pire, le film ne me touche pas, ce cinéma-là ne me touche pas. Pascal Laugier n’est jamais dans son film, il est toujours au-dessus de son film. C’était aussi un des défauts de St Ange, mais moins visible. Ce garçon ne fait pas du cinéma, il est constamment dans le commentaire. Comme à longueur d’interviews où, au lieu de parler de son film, il déblatère sur les films des autres. Laugier réalise un torture porn en voulant y injecter des prétentions auteurisantes, pourquoi pas... Mais qu’il réalise d’abord un vrai torture porn et, après, éventuellement, qu’il essaie d’y injecter des thèmes intéressants et surtout qu’ils les traitent convenablement. Je sais que ce garçon déteste Hostel, mais Eli Roth au moins n’a pas besoin de se cacher derrière des artifices intellos pour, sous couvert d'un vrai divertissement, d'un film voué au public (ouh la honte, quel vilain mot !!!), nous évoquer la violence et la déviance du monde contemporain. C’est ça le coté transgressif du cinéma fantastique. C’est ce qu’a voulu faire Laugier, mais hormis la violence extrême, je ne vois rien de transgressif dans son film. Il veut nous parler du monde contemporain. Mais son film n’est pas ancré dans le monde contemporain !!! Ses héroïnes semblent évoluer dans un monde artificiel (les éléments visuels de la secte semblent tout droit sortis d’une mauvaise prod Besson), une sorte de Cube où toutes les clés sont détenus par le réalisateur qui daigne en jeter une ou deux, de temps en temps, à ses deux pauvresses qui lui servent de personnages.
Le pire, c’est qu’en voulant délivrer le torture porn ultime, il se permet de citer des films qu’il dénigre plus ou moins, en essayant de faire « mieux » mais en donnant à ses scènes un sens crétin, artificiel et qui contribuent très largement à nous sortir du film.
Il y a clairement trois films en un, le premier étant certainement le moins grotesque, mais le tout est relié par de tels artifices scénaristiques qu’il en devient grotesque et chiant !!! (le coup de fil à maman, qui ne sert qu’à rendre la ligne occupée, l’apparition de la secte et de son gourou ridicule, LES différentes citations du mot « martyr »). Le scénario (que certains jugent génial !!!) semble clairement avoir été écrit à la va-vite, sur un coup de colère et de déprime. Puis, la colère passée, Laugier est repassé dessus pour rafistoler, relier laborieusement, post-iter ses différents actes : « ah tiens, comment je vais pouvoir justifier la longue torture finale ? Bah tiens, balançons une secte catho-millénariste qui tente depuis des années de produire des martyrs !!!) Du coup, quand la dernière partie, qui aurait du (et aurait pu) être émouvante, démarre, on n’a qu’une obsession : que ce calvaire s’arrête. Je ne sais pas qu’elle est la durée de ce film, mais j’ai eu l’impression qu’il (en)durait trois plombes…

Le côté "faire sens",le surmoi "auteurisant" (déjà!) de Laugier m'a un peu attristé aussi,et puis bon toute la dernière heure...question cinéma et scénario,c'est quasiment le néant.

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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
Ok donc à part moi qui a adoré? 
Je me sens seul pour le coup

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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
j'ai vu le film hier au MK2 Bibliothèque, à la séance de 20 heures et on devait être une cinquantaine dans la salle (et juste deux départs pendant la projectionSuperwonderscope a écrit :Le film démarre pas trop mal sur Paris/RP (2618 entrées sur 12 copies, soit une moyenne de 218 spectateurs/copie). Il fonctionne surtout à l'UGC CC Halles et au MK2 Bibliothèque, de manière assez prévisible qui s'arrogent le 1/3 des entrées. Moins sur la RP et connait des débuts difficiles en Province. Maintenant, le succès va-t-il s'installer sur la durée et hors de Paris?

Pour ce qui concerne le succès sur la durée dont tu parles, j'en serais vraiment étonné le mec n'a pas tourné non plus le nouvel Eraserhead..
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
Passionné, talentueux, arrogant, ou bien encore prétentieux, autant de qualificatifs permettant, au vu de Saint ange, sa première œuvre, et des déclarations ayant accompagné la sortie de Martyr, de définir Pascale Laugier, définition évidement sans doute éloigné de la réalité, à défaut de l'être de ce que laisse transparaître son image "publique".
"Saint Ange" était une oeuvre particulièrement soigné sur la forme, mais dont le fond laissant malheureusement fortement dubitatif, à moins, dans un élan masochiste, de se considérer automatiquement, simple spectateur que nous sommes, plus ou moins incapable d'être réceptif à la vision nébuleuse du film de fantôme qui imprégnait "Saint ange". Peu attirer par l'auto flagellation, j'en avais pour ma part conclu, que "Saint Ange", aussi soigné soit il, était malheureusement une oeuvre bien creuse.
La vision de Martyr permet en tout cas d’affiner certains points autant qu’il succite de nouvelles interrogations.
En effet, "Martyr" apparait non pas comme le film d'un réalisateur prétentieux ou arrogant, mais surtout comme le film d'un réalisateur à la schizophrénie artistique assez étrange, et aux ambitions parfois contradictoire.
La première partie du film se présente ainsi comme un film d'exploitation assez classique, rappelant les raps and revenge des années 70/80., matinée de fantastique sous influence.
Malgré le fait que le fait que l’une des premières scènes du film soit tout simplement catastrophique, caricaturale et joué avec les pieds (Les acteurs peuvent postuler pour le prochain film de Jean Clement Gunters, sûr qu'ils seront pris !) le film, porté par 2 actrices qui, elles, s’avère par contre excellente, démarre sur les chapeaux de roue. Intense, violent, cruel et extrêmement gore, le film remplit son contrat de production bis et rentre dedans, tout comme lorsque celui s'engage sur un terrain plus fantastique.
Les réalisateurs français semblant depuis quelques années persuadés que la voie du succès est la surenchère dans la tripaille, Laugier y apporte avec bonhomie sa contribution personnelle. On attaquait les femmes enceintes aux ciseaux dans « A l’intérieur », et bien on dessoudera des gamines au fusils de chasse dans Martyr !
Pourquoi pas après tout, même si cette surenchère commence à friser le ridicule, on ne va pas faire la fine bouche devant des scènes rappelant « La guerre des Gangs » de Lucio Fulci !
Que, de même, que Laugier, qui clame partout sa passion pour Argento (Et lui dédie au passage son film !
) s'inspire en fait bien plus de l'univers putride d'Hellraiser et pique des plans entiers à Jun Ho de Takeshi shimizu, n'a finalement que peut d'importance puisque au final, cela fonctionne plutôt bien dans le film.. Et cela dure pendant une bonne heure, une heure ou les défauts des films d'exploitations (Incohérences multiples, clichés en tout genre et caméra ultra racoleuse caressant au plus près corps déchiquetés et murs maculés de sang) ne s'avère pas plus que dans les autres films de ce style être des défauts gênant.
Mieux, certains peuvent au final tout simplement pas être considérer comme des qualités (L'amateur bourrin de film d'horreur si il ne rechigne généralement pas aux joies de la suggestion, toujours plus efficace pour mettre mal à l’aise, préfèrant néanmoins le plus souvent le gros gore qui tache !).
Malheureusement, tout s'effondre avec une deuxième partie tout simplement catastrophique !
Avec l'arrivé des "méchants", c'est soudain le Laugier "Auteurisant" qui refait surface. Un Laugier définitivement à l'ouest lorsqu'il s'agit d'essayer de développer un scénario intéressant et de pousser l'implication et la réflexion du spectateurs plus loin.
Acteurs ridicules (La vielle a l'air de sortir d'un film de Jean Pierre Jeunet) dialogue affligeant (Le speech sur les Martyrs !) le film, dont les fondations étaient déjà faible, s'effondre ici définitivement, surtout que Laugier se décide alors, pour développer son histoire, de nous infliger ..... 30 minutes non stop de tortures !
Des minutes interminables, à défauts d'être insoutenables, tentative puérile et complètement ratés d'essayer de nous faire resentir la douleur du personnage principale. Les gens peu habitué a ce type de scène seront probablement impressionné et mal à l'aise face à ce spectacle voyeuriste, mais la plupart de ceux habitué à ce type de films ne pourront que baillé en regardant régulièrement leur montre.
Laugier, ou comment faire du "Torture porn", pour parler comme les magazines branchés, bien plus racoleurs que les Saw, Hostel et cie mais pourtant bien moins efficace !
Et tout en affirmant le contraire à qui veut l'entendre, ben bien sûr !
Après une tel débauche de putasserie, venir se plaindre des décisions de contrôle faux cul, c'est tout simplement minable. Hey, faut assumer toto !
Le dénouement de l'histoire est à l'image de son scénario, stupide, bâclé et saupoudré de quelques références bidons pour exciter les gogos. (Ah les plans dégueux de « l'autre monde » !)
Bref, Laugier, qui est loin d'être un manchot niveau réalisation, devrait peut être réviser ses aspirations à la baisse et arrêter de cacher son goût du sang et de la violence derrière des ambitions auteurisantes qu'elles soient sincère ou non. (En tout cas, vu sa façon de filmer la violences et l’insistance inutile de certaines scènes, le mec a visiblement pris son pieds à filmer ses effusions de sang, et c’est tant mieux pour lui !), ambitions dont il est visiblement trop faible pour les mener à terme de façon satisfaisantes. L’ambition, c’est bien, mais si c’est pour au final faire un film complètement raté (Alors qu’il avait bien démarré) c’est quand même un peu dommage ! .
A ce niveau, Saint Ange était creux, Martyr lui, est juste risible.
Bref, si Laugier n'arrive pas à la cheville d'un mec comme Argento (N’en déplaise à certains abruti) et n'y arrivera peut être (Sans doute ?) jamais, il vient tout de même de gagner avec Martyr son entré aux club des bouchers charcutiers du cinéma de genre français. (Faut pas en avoir honte hein !
)
Enfin bon, comme apprenti seulement hein, n'est pas non plus Aja qui veut !
"Saint Ange" était une oeuvre particulièrement soigné sur la forme, mais dont le fond laissant malheureusement fortement dubitatif, à moins, dans un élan masochiste, de se considérer automatiquement, simple spectateur que nous sommes, plus ou moins incapable d'être réceptif à la vision nébuleuse du film de fantôme qui imprégnait "Saint ange". Peu attirer par l'auto flagellation, j'en avais pour ma part conclu, que "Saint Ange", aussi soigné soit il, était malheureusement une oeuvre bien creuse.
La vision de Martyr permet en tout cas d’affiner certains points autant qu’il succite de nouvelles interrogations.
En effet, "Martyr" apparait non pas comme le film d'un réalisateur prétentieux ou arrogant, mais surtout comme le film d'un réalisateur à la schizophrénie artistique assez étrange, et aux ambitions parfois contradictoire.
La première partie du film se présente ainsi comme un film d'exploitation assez classique, rappelant les raps and revenge des années 70/80., matinée de fantastique sous influence.
Malgré le fait que le fait que l’une des premières scènes du film soit tout simplement catastrophique, caricaturale et joué avec les pieds (Les acteurs peuvent postuler pour le prochain film de Jean Clement Gunters, sûr qu'ils seront pris !) le film, porté par 2 actrices qui, elles, s’avère par contre excellente, démarre sur les chapeaux de roue. Intense, violent, cruel et extrêmement gore, le film remplit son contrat de production bis et rentre dedans, tout comme lorsque celui s'engage sur un terrain plus fantastique.
Les réalisateurs français semblant depuis quelques années persuadés que la voie du succès est la surenchère dans la tripaille, Laugier y apporte avec bonhomie sa contribution personnelle. On attaquait les femmes enceintes aux ciseaux dans « A l’intérieur », et bien on dessoudera des gamines au fusils de chasse dans Martyr !

Pourquoi pas après tout, même si cette surenchère commence à friser le ridicule, on ne va pas faire la fine bouche devant des scènes rappelant « La guerre des Gangs » de Lucio Fulci !

Que, de même, que Laugier, qui clame partout sa passion pour Argento (Et lui dédie au passage son film !

Mieux, certains peuvent au final tout simplement pas être considérer comme des qualités (L'amateur bourrin de film d'horreur si il ne rechigne généralement pas aux joies de la suggestion, toujours plus efficace pour mettre mal à l’aise, préfèrant néanmoins le plus souvent le gros gore qui tache !).
Malheureusement, tout s'effondre avec une deuxième partie tout simplement catastrophique !
Avec l'arrivé des "méchants", c'est soudain le Laugier "Auteurisant" qui refait surface. Un Laugier définitivement à l'ouest lorsqu'il s'agit d'essayer de développer un scénario intéressant et de pousser l'implication et la réflexion du spectateurs plus loin.
Acteurs ridicules (La vielle a l'air de sortir d'un film de Jean Pierre Jeunet) dialogue affligeant (Le speech sur les Martyrs !) le film, dont les fondations étaient déjà faible, s'effondre ici définitivement, surtout que Laugier se décide alors, pour développer son histoire, de nous infliger ..... 30 minutes non stop de tortures !

Des minutes interminables, à défauts d'être insoutenables, tentative puérile et complètement ratés d'essayer de nous faire resentir la douleur du personnage principale. Les gens peu habitué a ce type de scène seront probablement impressionné et mal à l'aise face à ce spectacle voyeuriste, mais la plupart de ceux habitué à ce type de films ne pourront que baillé en regardant régulièrement leur montre.
Laugier, ou comment faire du "Torture porn", pour parler comme les magazines branchés, bien plus racoleurs que les Saw, Hostel et cie mais pourtant bien moins efficace !
Et tout en affirmant le contraire à qui veut l'entendre, ben bien sûr !

Après une tel débauche de putasserie, venir se plaindre des décisions de contrôle faux cul, c'est tout simplement minable. Hey, faut assumer toto !

Le dénouement de l'histoire est à l'image de son scénario, stupide, bâclé et saupoudré de quelques références bidons pour exciter les gogos. (Ah les plans dégueux de « l'autre monde » !)
Bref, Laugier, qui est loin d'être un manchot niveau réalisation, devrait peut être réviser ses aspirations à la baisse et arrêter de cacher son goût du sang et de la violence derrière des ambitions auteurisantes qu'elles soient sincère ou non. (En tout cas, vu sa façon de filmer la violences et l’insistance inutile de certaines scènes, le mec a visiblement pris son pieds à filmer ses effusions de sang, et c’est tant mieux pour lui !), ambitions dont il est visiblement trop faible pour les mener à terme de façon satisfaisantes. L’ambition, c’est bien, mais si c’est pour au final faire un film complètement raté (Alors qu’il avait bien démarré) c’est quand même un peu dommage ! .
A ce niveau, Saint Ange était creux, Martyr lui, est juste risible.
Bref, si Laugier n'arrive pas à la cheville d'un mec comme Argento (N’en déplaise à certains abruti) et n'y arrivera peut être (Sans doute ?) jamais, il vient tout de même de gagner avec Martyr son entré aux club des bouchers charcutiers du cinéma de genre français. (Faut pas en avoir honte hein !

Enfin bon, comme apprenti seulement hein, n'est pas non plus Aja qui veut !

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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
J'en sors et je partage totalement l'opinion de Manolito.
Quel dommage. Je trouve que le film démarre pourtant bien mais qu'il manque de cohérence et surtout que la fin est catastrophique.
C'est dommage car les deux actrices y vont à fond et que la technique suit.
Too bad...
Quel dommage. Je trouve que le film démarre pourtant bien mais qu'il manque de cohérence et surtout que la fin est catastrophique.
C'est dommage car les deux actrices y vont à fond et que la technique suit.
Too bad...
Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
J'attends le dvd avec le commentaire audio de Laugier.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
et le director's cut?celia0 a écrit :J'attends le dvd avec le commentaire audio de Laugier.
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
Avec 15 minutes d'échelle métallique qui tombe et de baffes dans la gueule en plus ?dario carpenter a écrit :et le director's cut?celia0 a écrit :J'attends le dvd avec le commentaire audio de Laugier.

Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
MadXav a écrit :Avec 15 minutes d'échelle métallique qui tombe et de baffes dans la gueule en plus ?dario carpenter a écrit :et le director's cut?celia0 a écrit :J'attends le dvd avec le commentaire audio de Laugier.
Et quatre portions de purée pour Anna en plus ?

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
oui,et vivement "Martyrs 2,la préquelle",avec "Mademoiselle" incarnée par Laurence Boccolini..MadXav a écrit :Avec 15 minutes d'échelle métallique qui tombe et de baffes dans la gueule en plus ?dario carpenter a écrit :et le director's cut?celia0 a écrit :J'attends le dvd avec le commentaire audio de Laugier.
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
J'attends le dvd avec le director's cut?
- Avec 15 minutes d'échelle métallique qui tombe et de baffes dans la gueule en plus ?
- Et quatre portions de purée pour Anna en plus ?


Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
Tu m'en avais parlé hier, en allant voir Zohan, et c'est vrai qu'en fait le film de Joel Schumacher partage pas mal de points communs avec MARTYRS. Au départ, je t'avais dit que c'était très différent mais avec le recul, il y a de très nombreux points communs. La motivation est la même mais les moyens mis en oeuvre sont très différents. On peut arguer que MARTYRS ne parle pas de "mort imminente" et prend donc un substitut mais en réalité, la finalité est la même. Dans les deux cas, on tente de percer un mystère. Ce qui est intéressant, après réflexion, c'est que MARTYRS ne se limite pas à seulement ce thème puisque il y est fait aussi mention de la transformation de sa perception face à un événements hors du commun, comme dans L'EXPERIENCE INTERDITE. Toutefois, là où le film de Schumacher est malin, c'est que l'expérience fait ressurgir les fantômes du passé comme si ses personnages touchaient aux limites de leur âme. Dans le Laugier, on ne reste pas au niveau de l'humain, on cherche à toucher le divin et, bien évidemment, comme il est impossible de donner une réponse satisfaisante, on propose un épilogue sous forme de pied de nez là où d'autres cinéastes se seraient permis la poésie d'un plan à même de susciter la réflexion mais surtout de clore le film avec un crescendo, une apothéose. Non, MARTYRS fait tout le contraire, il démarre sur des chapeaux de roues en flinguant des gens sur son passage durant les premières minutes et puis ça s'étiole de plus en plus, la violence devenant de moins en moins percutante jusqu'au désintérêt, pour aboutir à un épilogue cynique qui m'a un peu donné l'impression qu'on se foutait de ma gueule. Cela dit, quand les lumières se sont rallumés, contrairement à mes collègues j'avais un sourire amusé et j'ai même applaudi parce que finalement, oui, ce film faite date mais pas comme on l'aurait soupçonné.Manolito a écrit : La troisième partie est sans doute la plus discutable et sera sans doute la plus discutée. Laugier nous offre un mélange curieux entre "Hostel" et un sujet du type "L'expérience interdite" : bien que les dialogues du film nie le rapport avec les histoires de type "expériences de mort imminente",
Mais pour en revenir sur le Schumacher, c'est un film est qui généralement vu comme un truc peu convenable avec un message douteux, blabla... C'est quand même une oeuvre plutôt sympathique qui dispose d'ailleurs d'un joli casting (à mon sens). Le BRAINSTORM de Douglas Trumbull touchait lui aussi à un sujet très similaire. Le cinéaste, qui a fait certains effets spéciaux de 2001, osait aller au delà et montrer au spectateur son interprétation. Ou tout du moins, il montrait de belles images en format large car c'est un cinéaste orienté vers l'expérience pure. Dans BRAINSTORM, lorsque l'épilogue survient, le propos du film est mis en berne au profit des images. Depuis, Trumbull conçoit surtout des "ride" de parcs d'attraction ou participe à des projets qui tendent à changer la façon dont on projette les films.
Bon, je m'égare.
"Fuck The World", Rambo
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Re: Martyrs de Pascal Laugier (2008)
J'ai curieusement pensé moi aussi à "l'expérience interdite" lors de la projection. Les mecs tentent bien de percer un mystère (commun au 2 films). Je trouve cependant le scénario de Shumy mieux écrit car il propose cette envie de percer le mystère dès le début du film, on accepte plus facilement cette idée. Ici, ça débarque de nulle part, très tardivement et maladroitement.
Je ne voudrais pas faire une généralité, d'autant plus que j'aimerais vraiment défendre ce ciné-là mais je trouve dommage qu'à chaque fois dans nos films de genre, nos "auteurs", malgré leur amour du genre, se sentent obligés de mettre des thèmes métaphysiques mal exploités (martyrs, dante 01) ou des sous textes politico-sociaux hors sujet (à l'intérieur, frontière(s)) ou de finir les films avec un twist à deux balles (haute tension). A chaque fois, je trouve ces traits d'esprits trop apparents. Est-ce vraiment un mal de livrer un film simple et efficace ?
Je ne voudrais pas faire une généralité, d'autant plus que j'aimerais vraiment défendre ce ciné-là mais je trouve dommage qu'à chaque fois dans nos films de genre, nos "auteurs", malgré leur amour du genre, se sentent obligés de mettre des thèmes métaphysiques mal exploités (martyrs, dante 01) ou des sous textes politico-sociaux hors sujet (à l'intérieur, frontière(s)) ou de finir les films avec un twist à deux balles (haute tension). A chaque fois, je trouve ces traits d'esprits trop apparents. Est-ce vraiment un mal de livrer un film simple et efficace ?