Bref, c'est épuré dans le traitement, minimaliste, pour devenir de plus en plus torturé. Chaque plan a été étudié évidemment, et je n'ai pas pu m'empêcher de me cacher l'oeil deux fois.

Ce que j'aime dans le style de Benoît Verdier (puisqu'il s'appelle ainsi), c'est les dérèglements soudains, impulsifs, dans la ferveur. A chaque fois, quand je regarde son travail, je pense à "insomnies".
Maintenant, ça me paraît trop lisse à mon goût, ça manque de noirceur (mais c'est mon avis).
Cela se passe ici, je vous souhaite de passer un agréable moment et n'hésitez pas à critiquer le film (j'aime pas trop les compliments mais c'est mon côté sado

http://fr.youtube.com/watch?v=NDwWRVqkl_k
