autrement, j'ai déjà visionné la K7 américain en anglais doublé et j'avais franchement accroché au côté déjanté et un peu n'importe quoi... je ne trouve pas que le film mérite les mauvaises critiques exprimées...
Manolito a écrit :Je ne suis pas d'accord avec SWS sur le style du film, que je trouve très "cinéma", vraiment bien fait (emploi des paysages, du scope, des ralentis, sens du montage), même si on n'évite pas certaines facilités démodées (gros plan en grand angle sur des visages ricanants).
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pareil sws franchement téléfilm de bas étage t'es dur là tu l'as vu recadré
le dvd sazuma est nickel
Manolito a écrit :
Pourtant, ça reste bien fait, globalement bien interprété et je ne trouve pas qu'on s'ennuie trop. Les scènes "extrêmes", par contre, je les ai trouvées relativement quelconques, plutôt complaisantes que réellement choquantes...
tout pareil et la fameuse scene du balai tant vantée par eric mouais bof
En fait, il n'y a qu'une seule nonne dans le film !
Et ce Zone 1 malheureusement n'a pas un grand interet puisque le disque édité par Sazuma offre largement plus et est sorti bien avant.
Quand à cette édition, c'est clair qu'elle est plutôt minimaliste et que surtout, il n'y a pas la VO. Mais bon, elle a tout de même l'avantage d'être largement moins cher que la Sazuma. 5Il faut penser aux pauvres ! )
Sinon, de ce petit rape & revenche classique (Mais néamoins très sympa !), je retiens surtout la scène de viol au ralenti sur fond de musique psychédélique !
Dragonball a écrit :5Il faut penser aux pauvres ! )
Faut être pauvre et anglophone alors !
Je n'ai pas encore verifié mais je crois que l'interview de Ray Lovelock qui se trouve sur le disque américain est la même que celle disponible sur le DVD édité par Sazuma.
La réputation sulfureuse du film me semble également un rien surfaite car, même si le récit multiplie les péripéties bien relevées en matière de violence machiste, Prosperi joue la plupart du temps – et de façon assez intelligente - la carte de la suggestion, entrainant ainsi ses séquences les plus dures sur la voie d’une esthétique de type « fantastique surréaliste ». Comme le dit Manolito plus haut, on est en définitive plus proche d’Orange mécanique que de La DErnière maison sur la gauche ou bien encore de L’Ultimo treno della notte d’Aldo Lado. Je ne m’attendais en tout cas pas à quelque chose d’aussi travaillé au niveau de la mise en scène.
Maintenant, cela ne fait pas non plus de La Settima donna une œuvre particulièrement recommandable dans sa catégorie. A contrario des films de Craven et Lado, il manque à celle-ci un arrière-fond intéressant, une réflexion justifiant un tant soit peu l’accumulation d’exactions que Prosperi donne à voir au spectateur. On devine bien quelques aspirations polémiques, de type charge anticlérical ou réflexion sur la lutte des classes, mais cela demeure extrêmement timide et confus, noyé sous l’évident opportunisme des ambitions premières de l’œuvre.
En définitive, un petit bis déviant mieux ficelé qu’on aurait pu le penser, mais manquant cruellement d’enjeux.
La séquence disco que les protagonistes regardent à la télé m'a rappelé quelque chose. Elle est bien empruntée à un autre film, non ?