The Good Sheperd - Lewin Webb (2004)

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Superwonderscope
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The Good Sheperd - Lewin Webb (2004)

Message par Superwonderscope »

Le père Daniel Clemens (Christian Slater) est un pretre dévoué à la levée de fonds pour l'église catholique. Lorsque le père Andrews (Von Flores) est accusé du meurtre d'un jeune prostitué, il est surpris qu'on fasse appel à lui. Le père Andrews a en fait entendu des révélations en confession mais ne se résout pas à trahir ce sacrement. Clemens fait alors appel à son ancienne petite amie devenue journaliste (Molly Parker) pour une interview à double tranchant. Mais la vérité n'est pas là où ils l'attendent.

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Produit par Christophe Lambert et écrit par Brad Mirman ( Knight Moves, Resurrection, Piano Player, Wanted...), il s'agit d'un whodunit en DTV relativement classique à petit budget.

La mise en place des personnages s'avère de prime abord intéressante. Un homme (Slater) qui a quitté sa petite amie afin de suivre sa vocation est devenu plus un homme d'affaires d'église qu'un pretre. Il décide pour une fois de suivre son instinct plutôt que sa raison afin d'élucider le mystère des meurtres quise déroule au sein d'une institution religieuse. Le tout sans verser dans du prosélytisme religieux tel qu'Hollywood aime à représenter. Puis la rivalité avec son ex qui n'a jaais pu digérer l'échec de leur relation, tant elle voit que la "vocation" s'est transformée en quelque chose de plus matérialiste.

L'intrigue, ensuite, suit un schéma classique de meurtres/suicides à priori sans lien et qui possèdent (bien sûr) des liens insoupçonnés. Le début fait furieusement penser à un avatar de la Loi du Silence/ I Confess d'Hitchcock (l'autre titre du film étant The Confessor), mais le scénario s'en éloigne assez raidement, le suspens ne tenant pas vraiment autour du secretde la confession.

Le film tient en ce sens un rythme assez lent mais régulier... malheureusement jusqu'au dernier quart d'heure où la "révélation" tombe complètement à plat. Un comble pour un suspens!

La faute en revient à une mise en scène d'une mollesse et d'une paresse sans nom. Sans aucune personnalité, à peine digne d'un téléfilm de dernière zone... ni la caméra, ni la direction d'acteur ne savent donner une épaisseur à l'ensemble. Si bien qu'on se contrefiche de ce qui peut bien arriver.... mais de toutes façons, les ficelles sont tellement grosses qu'on se doute déjà depuis bien longtemps de l'identité de l'assassin. La dernière scène (seul moment "d'action" du film)tente d bien de donner le change mais Lewin Webb ne sait visiblement pas donner les bons angles de vues ni cadrer son action pour la rendre intéressante. Si bien qu'on suit le film de manière distraite, sans passion véritable.

Les instances dirigeantes de l'église sont représentées de manière plutot caricaturale (forcement dévoyées et éloignées de leur mission principale), le message final estlui aussi asséné à coup de burin (argent + pouvoir=pas bien / aider les gens+ sens du sacrifice = très bien).. si bien qu'on ne prend pas vraiment de sympathie pour ce qui arrive à tout le monde.

Christian Slater traverse le film de manière assez neutre, Stephen Rea traine ses guêtres pour payer ses impôts (quand le voit dans Stuck, on se dit qu'il est capable du meilleur comme du pire!) et joue les utilités...La jolie Molly Parker tente d'apporter une note plus fraîche mais c'est en désespoir de cause car l'ensemble reste assez mou.

Pas désagréable à suivre un soir de temps de pluie, mais sans aucun intéret.

vu sur le dvd Grec Z2 de chez AV. 1.33:1, 5.1 anglais relativement médiocres.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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