Die Hard / Piège de cristal - John McTiernan (1988)
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Die Hard / Piège de cristal - John McTiernan (1988)
PIège de Cristal, donc.
Revu sur le dvd z2 grec (qui est en fait le Z2 français sous packaging grec).
Un son 5,1 anglais particulièrement pourri dans le dernier tiers. Son étouffé, explosions minables, compression parfois aléatoire, manque de contraste... heureusement que je l'ai payé 2 €...
Sinon, le film reste plaisant à voir. je comprend toujours pas l'aspect novateur que le film représente aux yeux de certains, tant cela reste relativement routinier d'n point de vue de l'histoire, avec des personnages joyeusement caricaturaux et en plein clichés (le jeune informaticien qui possède forcément des lunettes, hein- , tendance populiste.
Journalistes=gros cons. FBI=gros cons. Majorité de la police=gros cons. jeunes yuppies=gros cons. Femmes qui préferent leur carrière à la famille =connes. J'oubliais : ces satanés européens = gros gros cons. C'est fou comme les allemands (et français) inspirent les scénaristes américains quand il s'agit de jouer les pseudo-terroristes/cambrioleurs haut de gamme... comme une constante dans la série, d'ailleurs.
Seuls les américains moyens (pas décideurs,juste acteurs qui subissent) sont à sauver et sont les vrais héros => en gros, les personnages joués par De'Vreaux Smith, Reginald Veljohnson et le franc-tireur Bruce Willis. Un peu binaire mais très en phase avec ce qu'ont proposé les années 80 en matière de cinéma d'action US.
L'action est quasi non stop, bénéficiant au passage d'une certaine sauvagerie - qui contraste énormément avec ce qu'est devenue la franchise à partir du 3, le pire étant le 4. Joli plan de fin, caméra parfois audacieuse, un humour un peu pataud -ah, le jeune black noir qui écoute de la musique funky et la rap de Noel!-... le tout se laissant voir sans ennui, alignant les morceaux d'explosions et de cascades impressionnantes. C'est un peu trop long cependant et parasité par trop de seconds roles. Un bonf ilm de samedi soir, dans le bon sens du terme, mais rien de révolutionnaire. McTiernan reste au final un habile faiseur de la fin du XXe siècle.
Revu sur le dvd z2 grec (qui est en fait le Z2 français sous packaging grec).
Un son 5,1 anglais particulièrement pourri dans le dernier tiers. Son étouffé, explosions minables, compression parfois aléatoire, manque de contraste... heureusement que je l'ai payé 2 €...
Sinon, le film reste plaisant à voir. je comprend toujours pas l'aspect novateur que le film représente aux yeux de certains, tant cela reste relativement routinier d'n point de vue de l'histoire, avec des personnages joyeusement caricaturaux et en plein clichés (le jeune informaticien qui possède forcément des lunettes, hein- , tendance populiste.
Journalistes=gros cons. FBI=gros cons. Majorité de la police=gros cons. jeunes yuppies=gros cons. Femmes qui préferent leur carrière à la famille =connes. J'oubliais : ces satanés européens = gros gros cons. C'est fou comme les allemands (et français) inspirent les scénaristes américains quand il s'agit de jouer les pseudo-terroristes/cambrioleurs haut de gamme... comme une constante dans la série, d'ailleurs.
Seuls les américains moyens (pas décideurs,juste acteurs qui subissent) sont à sauver et sont les vrais héros => en gros, les personnages joués par De'Vreaux Smith, Reginald Veljohnson et le franc-tireur Bruce Willis. Un peu binaire mais très en phase avec ce qu'ont proposé les années 80 en matière de cinéma d'action US.
L'action est quasi non stop, bénéficiant au passage d'une certaine sauvagerie - qui contraste énormément avec ce qu'est devenue la franchise à partir du 3, le pire étant le 4. Joli plan de fin, caméra parfois audacieuse, un humour un peu pataud -ah, le jeune black noir qui écoute de la musique funky et la rap de Noel!-... le tout se laissant voir sans ennui, alignant les morceaux d'explosions et de cascades impressionnantes. C'est un peu trop long cependant et parasité par trop de seconds roles. Un bonf ilm de samedi soir, dans le bon sens du terme, mais rien de révolutionnaire. McTiernan reste au final un habile faiseur de la fin du XXe siècle.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Un film qui m'a toujours laissé froid, dont je n'ai jamais compris le réel intérêt. Une mise en scène professionnelle et propre, pour un récit froid abstrait, avec des personnages qui n'appellent pas à mon sens l'identification. Revu trois fois quand même, jamais vraiment accroché. Je retenterais peut-être le coup en blu-ray...
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
LE film d'action ! Concrétisation d'un star : Bruce Willis. Mise en scène innovante et incroyable. Un tournant majeur à Hollywood. Il y a un avant et un après "Die Hard".

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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Voilà, c'est justement ce que je disais en substance. Jen'arrive pas à voir ce qu'il y a d'innovant dans cette mise en scène-là... si ce n'est l'avènement du "encore plus dans ta face"Plisken a écrit :Mise en scène innovante et incroyable. Un tournant majeur à Hollywood. Il y a un avant et un après "Die Hard".
Quant à l'avant-après, je ne suis pas non plus d'accord... John Badham, John Carpenter avec Escape From New York, Paul Verhoeven avec Robocop ou meme au pire Tony Scott avec -je ne crois pas que j'écrive ça mais bon!- Beverly Hills Cop 2 sont aussi passés par là auparavant, avec leur lot d'inventivité. Et c'est sans parler du scénario, ce que je disais plus haut. mais bon, chacun sa tasse de thé!
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Tu as oublié Richard Donner !Superwonderscope a écrit :John Badham, John Carpenter avec Escape From New York, Paul Verhoeven avec Robocop ou meme au pire Tony Scott avec -je ne crois pas que j'écrive ça mais bon!- Beverly Hills Cop 2 sont aussi passés par là auparavant, avec leur lot d'inventivité.

J'aime beaucoup DIE HARD, j'aime bien la suite et je ne comprends pas les éloges sur le 3 qui est super décevant. Amusant mais carrément décevant ! Mais bon... Je ne suis pas un super fan de McTiernan, j'aime bien essentiellement la première partie de sa carrière, après, le mec, il ne m'a jamais vraiment bluffé. Donc, DIE HARD, je dois être con mais c'est un bon blockbuster bien filmé, on comprend ce qui se déroule à l'écran mais c'est surtout le film qui va mettre en avant l'image de héros beauf populo de Bruce Willis. L'acteur excelle dans le rôle, Alan Rickman est impérial, les fusillades sont compréhensibles et y'a des grosses explosions, je suis à 100% client ! Apres est ce qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre du 7ème art ? Soyons lucide, les enfants, c'est l'histoire d'un flic sans godasse qui flingue des terroristes en hurlant "Yipee kaye" ou un truc du genre. Par contre, il est évident que DIE HARD et sa suite ont ouvert la voie à une tripotée de films d'action énergisés se déroulant en huis clos dont, on appréciera mes réfèrences à leur juste valeur, l'excellent PIEGE EN HAUTE MER (et sa suite ultra ringarde) ou bien PASSAGER 57 (que moi j'aime bien parce que je suis un gros con). Le problème, c'est qu'on pourra retourner le truc dans tous les sens, DIE HARD n'a pas été écrit par John McTiernan donc on peut difficilement lui donner la paternité de ce type d'intrigue. DIE HARD, c'est la mise en relation de pas mal de facteurs qui vont donner un métrage très réussis : mise en scène solide, acteur charismatique et sujet malin qui arrive pile poil pour proposer un truc nouveau (pas la mise en scène, non, le sujet !). Bingo !
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Ce qui changeait un peu la donne avec ce film, c'est que le flic incarné par McClane n'est pas un héros qui sauve la veuve et l'orphelin, mais un ours mal léché en instance de divorce.
Il rechigne à la tâche, il souffre (scène hallucinante où il s'enlève les bris de verre de ses pieds) et il finit le film en véritable loque humaine. Bref, ce côté anti-héros tranchait un peu avec le tout venant des blockbusters de l'époque. D'autant plus que Bruce Willis était un quasi-inconnu à l'époque et on ne peut pas dire que son rôle dans la série Clair de Lune (excellente au demeurant) le prédisposait d'emblée à jouer les gros bras musclés comme Stallone ou Schwarzie. Mais il s'en démarque clairement lorsque son personnage plutôt que de se ruer tête baissée sur les terroristes arbore un air désemparé au détour d'un couloir en lançant un "Think ! Think !"
Quant à la mise en scène et le montage de McTiernan, ça a clairement été pompé dans la quinzaine de blockbusters qui ont suivi au moins jusqu'à Matrix.
Il rechigne à la tâche, il souffre (scène hallucinante où il s'enlève les bris de verre de ses pieds) et il finit le film en véritable loque humaine. Bref, ce côté anti-héros tranchait un peu avec le tout venant des blockbusters de l'époque. D'autant plus que Bruce Willis était un quasi-inconnu à l'époque et on ne peut pas dire que son rôle dans la série Clair de Lune (excellente au demeurant) le prédisposait d'emblée à jouer les gros bras musclés comme Stallone ou Schwarzie. Mais il s'en démarque clairement lorsque son personnage plutôt que de se ruer tête baissée sur les terroristes arbore un air désemparé au détour d'un couloir en lançant un "Think ! Think !"
Quant à la mise en scène et le montage de McTiernan, ça a clairement été pompé dans la quinzaine de blockbusters qui ont suivi au moins jusqu'à Matrix.
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Sur les héros des années Reagan, McClane est une tentative populiste de héros plus "humain" - si on met de côté des gens comme Snake Plissken ou même John Rambo dans le premier First Blood. Même si on sent l'influence de héros de certains westerns (genre Randolph Scott dans Decision at Sundown ou James Stewart dans the Naked Spur - arioch pourrait peut etre plus apporter de précisions en ce sens.). Mais cela ne change pas grand chose au scénario en lui-même, très conventionnel dans sa structure.
Maintenant, je veux bien qu'on me dise cela, mais en certains films (lesquels?) ont pompé des éléments de mise en scène et de montage (lesquels et sur quoi te bases-tu pour dire cela?)
PS : il y a un détail qui me chiffonne : lorsque Reginald Veljohnson tire à la fin, la musique est clairement un morceau de James Horner tiré de Aliens. Etait-ce dans le métrage original ou la musique de Michael Kamen a-t-elle été remplacée après-coup ou le morceau rajouté après la sortie du film?
je ne pense pas que McTiernan ait effectué le montage, c'est plutôt le travail de John Link (déjà sur Predator) et l'excellent Franck Urioste... n'étant pas monteur, je ne sais si la technique de montage utilisée ici peut être délibérement copiéé.Mercador a écrit : Quant à la mise en scène et le montage de McTiernan, ça a clairement été pompé dans la quinzaine de blockbusters qui ont suivi au moins jusqu'à Matrix.
Maintenant, je veux bien qu'on me dise cela, mais en certains films (lesquels?) ont pompé des éléments de mise en scène et de montage (lesquels et sur quoi te bases-tu pour dire cela?)
PS : il y a un détail qui me chiffonne : lorsque Reginald Veljohnson tire à la fin, la musique est clairement un morceau de James Horner tiré de Aliens. Etait-ce dans le métrage original ou la musique de Michael Kamen a-t-elle été remplacée après-coup ou le morceau rajouté après la sortie du film?
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Arioch a donne des exemples de films plutôt flagrants, il me semble. Disons que d'un point de vue global, on est passé des gros héros musclés à des protagonistes plus humains, plus vulnérables même si au finish le résultat est le même : ils défouraillent sec les méchants terroristes.
A mon sens, un film comme Speed est clairement un décalque de Die Hard. Même flic taciturne, le bus remplace l'immeuble Nakatomi et le héros converse avec le chef des terroristes par talkie ; terroriste ayant d'ailleurs la même motivation : le fric.
A mon sens, un film comme Speed est clairement un décalque de Die Hard. Même flic taciturne, le bus remplace l'immeuble Nakatomi et le héros converse avec le chef des terroristes par talkie ; terroriste ayant d'ailleurs la même motivation : le fric.
Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Il est clair que le héros qui rechigne à la tâche, qui n'a pas une envie flagrante de faire son boulot, on en trouve dans le cinéma américain bien auparavant. Des mecs qui crevent de peur, qui sont désemparés mais qui assume contraint et forcé leur tâche. Un exemple relativement flagrant de l'homme du peuple qui devient un héros, c'est le fameux 3H10 POUR YUMA de Delmer Daves. Le héros, ce n'est pas un sherif ou un aventurier, c'est un fermier qui se retrouve dans une sale situation qu'il va être plus ou moins contraint d'assumer jusqu'au bout. Son reflet, le vilain de l'histoire (Glen Ford), va respecter cet homme qui creve de trouille mais qui va aller au bout de son engagement d'ou la fin particulièrement surprenante. L'homme du peuple, c'est d'ailleurs souvent le héros du cinéma américain (au hasard le film de guerre SERGENT YORK par exemple). Apres tout, c'est le rêve américain, l'homme du peuple qui accomplit son rêve en prenant en main son destin ou en assumant les tâches qu'il doit faire ! Au début des années 80, on a par contre des surhommes qui souffre en serrant la machoire et qui sont des bulldozers. A mon sens, il n'y a pas grand chose de nouveau là dedans et puis encore une fois on peut difficilement en donner la paternité à John McTiernan puisque cela fait certainement partie du scénario original, qui n'a pas été écrit par le réalisateur, d'apres un sujet issu d'ailleurs d'un livre (comme ce sera le cas pour la suite adapté d'un livre pour y intégrer le personnage de McClane qui n'y était pas à l'origine). John McClane, ça me parait donc être plus l'enfant du livre originale, des scénaristes mais aussi de Bruce Willis plutôt que véritablement John McTiernan qui va le forger en l'inventant de toutes pièces.
J'avoue que je n'avais jamais vu le film de Jan De Bont de cette façon mais effectivement, c'est le même principe. Par contre, SPEED s'inspire peut être de DIE HARD, dans l'esprit, mais va surtout pomper POLICE STORY 2 pour quelques trucs.A mon sens, un film comme Speed est clairement un décalque de Die Hard. Même flic taciturne, le bus remplace l'immeuble Nakatomi et le héros converse avec le chef des terroristes par talkie ; terroriste ayant d'ailleurs la même motivation : le fric.
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
C'est une temp track qui finalement a été conservée, d'ailleurs ce n'est pas la seule. Il y a aussi à la fin du film, un morceau de "Man on Fire" de John Scott.Superwonderscope a écrit :
PS : il y a un détail qui me chiffonne : lorsque Reginald Veljohnson tire à la fin, la musique est clairement un morceau de James Horner tiré de Aliens. Etait-ce dans le métrage original ou la musique de Michael Kamen a-t-elle été remplacée après-coup ou le morceau rajouté après la sortie du film?
Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Je ne sais pas quel a été l'apport concret de McTiernan concernant le personnage de McClane proprement dit mais il a en tout cas fortement contribué à modifier le scénario original en profondeur. Déjà il faut se souvenir que le projet avait commencé comme une suite à Commando, qui reprenait le personnage de Schwarzie (et qui devait s'intituler "Matrix", détail rigolo) donc avec effectivement un héros bulldozer. Ensuite c'est McTiernan qui a eu l'idée de faire des méchants des braqueurs, contre des simples terroristes à l'origine (la scène des fausses revendications étant donc un clin d'oeil probable à cela), ce qui n'est quand même pas négligeable vu que la confrontation Gruber/McClane et la thématique qui en découle est une part importante de la réussite du film.arioch a écrit :on peut difficilement en donner la paternité à John McTiernan puisque cela fait certainement partie du scénario original, qui n'a pas été écrit par le réalisateur, d'apres un sujet issu d'ailleurs d'un livre (comme ce sera le cas pour la suite adapté d'un livre pour y intégrer le personnage de McClane qui n'y était pas à l'origine). John McClane, ça me parait donc être plus l'enfant du livre originale, des scénaristes mais aussi de Bruce Willis plutôt que véritablement John McTiernan qui va le forger en l'inventant de toutes pièces.
Pour comprendre l'apport essentiel de la mise en scène de McTiernan dans la réussite du film, je recommande l'écoute de son commentaire audio qui est une mine d'information passionante. Ce qui est en tout cas sur en ce qui me concerne, c'est qu'après la vision d'une purge comme Quantum of Solace, totalement symptomatique des scories actuelles du film d'action ou des notions comme la lisibilité ou le découpage sont jetés à la poubelle au profit d'une soi disant "énergie" ou "viscéralité" qui confinent plus à la bouillie filmique qu'autre chose, ça serait bien que des réals comme McT soit considérés à leur juste valeur (autrement que comme juste des "habiles faiseurs" quoi, ceci dit sans vouloir t'offenser Superwonder

Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Tu remarqueras qu'on ne remet absolument pas en cause le savoir faire du cinéaste. Ca fait partie des réalisateurs qui font du cinéma avec à l'écran des séquences compréhensible, un véritable placement dans l'espace, etc... Il est clair que le cinéma d'action a pris de très vilaines habitudes ces dernières années en voulant imposer une frénésie visuelle sensé donner de l'énergie au spectacle. Le problème, c'est que si cela peut fonctionner dans certains contextes car en ayant une pertinence d'utiliser ce type de montage (la premiere apparition du héros à Gotham dans BATMAN BEGINS), en général ça donne surtout l'impression de camoufler un manque de savoir faire en passant les séquences dans le Shake-O-Matic. En cela, j'aime bien McTiernan parce que ses films d'actions sont élégamment mis en scène. Apres, je suis comme les deux ostrogoths, j'avoue ne pas être spécialement convaincu par le côté novateur de DIE HARD en terme de mise en scène. A la même époque, il y a d'autres films d'action tel que le premier L'ARME FATALE qui est un buddy movie dépressif contenant son lot de séquences anthologiques. Après la série est devenue ce qu'elle est devenue mais c'est un autre problème.
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Vu au ciné à sa sortie. Je me souviens que je frétillais d’impatience à l’idée de découvrir cette combinaison à priori inédite de film catastrophe et d’actioner eighties et que j’étais sorti de la séance un tout petit peu déçu. Les scènes d’action m’avaient emballé, la décontraction du héros m’avait séduit mais à côté de ça je n’avais pas accroché plus que çà à l’humour de film et j’avais trouvé pas mal de personnages secondaires assez irritants de part leur aspect caricatural (le perso de Hart Bochner, celui du journaleux). Je l’ai revu 1 an après en vidéo pour en tirer le même constat : un film d’action efficace et classieux dans sa forme mais pas très futé ni très inventif dans son contenu. Dans le genre film d’action-suspense mettant en scène une bande de malfrats preneurs d'otages et un anti-héro rigolo, je préfère 100 fois le récemment discuté Les Pirates du métro, que j’avais découvert à la télé à peu près à la même époque.
Modifié en dernier par manuma le mar. nov. 11, 2008 3:29 pm, modifié 1 fois.
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Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Très très bien ce film, et papa heureux de dizaines d'erzats plus ou moins bis en plus ! 
ça m'a toujours amuser de voir des mecs s'exciter sur le film de McTiernan tout en descendant celui de Renny Harlin dans un même temps alors que celui ci est largement aussi bien réalisé et aussi fun, contrairement au 3 qui est un peu chiant par moment !
Quand au 4, malgré certains bon moment, il manque de couilles !

ça m'a toujours amuser de voir des mecs s'exciter sur le film de McTiernan tout en descendant celui de Renny Harlin dans un même temps alors que celui ci est largement aussi bien réalisé et aussi fun, contrairement au 3 qui est un peu chiant par moment !
Quand au 4, malgré certains bon moment, il manque de couilles !
Re: Die Hard - John McTiernan (1988)
Dragonball a écrit : ça m'a toujours amuser de voir des mecs s'exciter sur le film de McTiernan tout en descendant celui de Renny Harlin dans un même temps alors que celui ci est largement aussi bien réalisé et aussi fun, contrairement au 3 qui est un peu chiant par moment !
Quand au 4, malgré certains bon moment, il manque de couilles !
58 minutes pour vivre c'est quand même le meilleur de la série !

Le 4, mazette, quelle bouillie

Ce qui me fascinait quand j'étais gosse, c'était le doubleur, les tournées qu'on devait lui payer au bistrot

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.

