Quand le désir de séduction pousse les deux étudiants les plus amoureux de Prestridge, Jason et Patrick, à faire un pari, ils visent ce qu'il y a de mieux : Cassie Merteuil. Mais celle-ci fait monter les enchères du plaisir et de la souffrance ...

Je n’ai pas vu le second volet de cette trilogie mais l’opus d’origine ne m’avait déjà pas fait forte impression. Un emballage séduisant certes, mais pour un contenu légèrement malodorant. Reste que le film de Kumble passerait presque pour du Stephen Frears à côté de ce Sexe intentions 3, lamentable à tous les niveaux. Les auteurs se vautrent ici joyeusement dans la surenchère. C’est plus vulgos, plus tordu, avec tellement de coups fourrés s’enchevêtrant les uns dans les autres – dont certains tout de même assez ridicules dans leur machiavélisme enfantin (le beau gosse qui se fait passer pour un binoclard hébété) - qu’on finit par ne plus percevoir vraiment la finalité de tout ça (est-là le message du film ?). C’est aussi plus glauque, avec un vilain comploteur qui n’hésite pas à violer sa proie lorsque son plan de séduction échoue. Pour un spectacle qui se voudrait d’une cruauté raffiné, ça tape donc bien en dessous de la ceinture. Et ce n’est pas l’esthétique peu engageante du film ni l’interprétation qui comblent ce sérieux de manque de classe.
Une daube consternante de médiocrité et un gros incident de parcours au sein de la filmo plutôt sympatoche de Scott Ziehl.