Duel au Soleil - King Vidor - 1946

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DPG
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Duel au Soleil - King Vidor - 1946

Message par DPG »

Vu récemment ce film dont j'avais pas mal entendu parler.

Alors là, je vais sur IMDB pour voir la fiche du film et connaitre la date pour le thread, et je vois inscrit :

Réalisé par : King Vidor (suite)

Je clique donc sur suite et je découvre :

Réalisé par

King Vidor
Otto Brower (uncredited)
William Dieterle (uncredited)
Sidney Franklin (uncredited)
William Cameron Menzies (uncredited)
David O. Selznick (uncredited)
Josef von Sternberg (uncredited)


Sacrée brochette donc pour ce qui semble être un grand film malade. Mais heureusement, tout ça ne se ressent pas spécialement à l'écran.

On suit donc l'histoire de Pearl (Jennifer Jones, plus belle que jamais) qui après la mort de son père s'en va vivre chez les Mc Canles, provoquant ainsi qques tensions entre les deux fils Jesse et Lewt (Joseph Cotten & Gregory Peck).

On se trouve donc avec un western, certes, mais finalement assez loin des westerns traditionnels hollywoodiens. Si on retrouve quelques codes du genre, comme le duel ou qques chevauchées, on se concentre surtout sur les relations humaines du film, un peu comme un "Autant en emporte le vent" par rapport au film de guerre. J'ai aussi pas mal pensé à "Géant" pour plusieurs trucs au fil du film. Et puis on a aussi face à nous un bon gros mélo des familles, je t'aime, moi non plus, et je te fuis, et je te retrouve, la vie, l'amour, la mort, les vaches ! )8

Ajoutons à cela un travail sur la couleur juste HALLUCINANT ! :shock: J'avais bp entendu parler du film pour cet aspect là, et je dois dire que c'est totalement à la hauteur de toutes les louanges que j'ai pu lire ici ou là sur le plan formel ! Et puis le casting quoi, avec de tels interpretes, ça aide à faire un bon truc. Jennifer Jones enflamme l'écran dès qu'elle apparait, Gregory Peck est parfait en salaud, c'est d'ailleurs un des acteurs qui arrive à être aussi parfait en gendre idéal qu'en connard ultime, impressionant ! Joseph Cotten joue le rôle du "gentil" de la famille, le tout sous la coupe de la grande Lilian Gish !

Voili voilou, film très sympa donc, même si certains lui trouvent qques longueurs, perso je me suis pas ennuyé une seconde. Premier souvenir de cinéma de Scorsese tiens, au passage.

Vu sur le DVD z2 pas cher sur cdiscount. Copie au format (1.33) de très belle tenue, mais VF only (plutot bonne la VF mis à part la servante noire qui est insupportable !).

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"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
rusty james
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Message par rusty james »

La fin :shock: :shock: :shock: :shock:

J'aime bien le côté un peu feu follet qui fait penser un peu à la bohémiene du Bolero de Ravel de la belle Jennifer Jones.
Joseph Cotten est excellent comme d'hab. :P
Et Gregory Peck n'est pas en reste en jeune premier.
Pas revu depuis bien longtemps mais je m'en souviens assez bien, j'ai quelques scènes qui me reste, comme celle de l'affrontement en masse, je crois lors de l'installation du chemin de fer si ma mémoire est bonne sur le territoire de la famille dont le film décrit la vie, preuve que le film est efficace !
C'est du bon mais un peu atypique. Faut pas s'attendre à un western épique !
Tous est dans les relations subtiles qui naissent de l'arrivée de cette femme dans le ranch...

La femme c'est pas bien çà fait mal et çà fou le bordel partout ou çà passe :D :arrow:
Manolito
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Re: Duel au Soleil - King Vidor - 1946

Message par Manolito »

Reprise de ce beau western à Paris cette semaine, au McMahon et à la filmothèque Quartier latin... :wink:
mallox
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Re: Duel au Soleil - King Vidor - 1946

Message par mallox »

Une formidable ode à la passion. Un sublime Gregory Peck, qui décidément selon moi, est bien meilleur dans les rôles de méchants ( -The Boys from Brazil- et même si c'en est qu'un demi dans ce classique et chef-d'oeuvre de Vidor). Autant que je me souvienne, il y a un plan génial, dans lequel, il rentre dans la pièce où se trouve Jennifer Jones, enlève son chapeau et se le tape contre sa cuisse, puis crache par terre, pour enfin l'embrasser de force.
La fin interminable mais d'une époustouflante puissance et beauté (et qui ressemble beaucoup à celle qu'on trouvera aussi dans "Ruby Gentry" - la furie du désir - du Même Vidor avec Heston avec Jennifer Jones également).
Pas revu depuis (trop) longtemps, mais beaucoup vu à une époque... j'adore ! Puissante mise en abîme de passions exacerbées, le tout doté d'un technicolor de rêve. Vidor fut vraiment un grand cinéaste (même si pour le coup, et autant que je me souvienne, David O. Selznick avait pas mal vampirisé tout le film, frayant avec la Jennifer, et ayant pour ambition de livrer son "Autant en emporte le vent", rien de moins). Ego, ego...
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